Son secret est un secret pour une raison, mais qui n'a pas envie de savoir les secret des autres. Les gens mystérieux sont ceux que nous avons le plus envie à apprendre à les connaître. Pour mon cas Mali 16 ans, je veux savoir ce qu'il cache, mais l...
Ce matin, rentrée dans ma nouvelle école. Je sais on dirait les grands classiques, mais bon... Avec grand désespoir, je ferme mon alarme et part ma musique personnelle.
*(multimédia)*
L'eau de la douche chaude finit par me réveiller. Ensuite, je m'habilla d'une chemise simple à carreaux blanche, noir et rouge avec un chandail noir en dessous, un pantalon noir et des bottillons bruns, beiges. Pour finir je mis une couche de mascara sur mes longs cils. Je regarda ma montre. Merde! J'allais être en retard. Pas le temps de déjeuner, je pris mon sac et alla chercher ma moto dans le garage, une belle Yamaha R25.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
J'enfila mon casque et partie vers mon école. J'allais à l'école Curé-Mercure à Tremblant. Je venais d'emménager à la Minerve dans une maison. Mes parents m'ont laissé un assez gros héritage. À cette heure, j'étais pratiquement seule sur la route, jusqu'à ce que quelqu'un fasse du pouce. Il avait à peu près mon âge. Je m'arrêta près de lui et retira mon casque pour mieux le voir.
-Salut, où veux-tu aller je peux peut-être te déposer?
-Je vais à Curé-Mercure à Mont-Tremblant.
-Cool moi aussi! Veux-tu que je te dépose?
-Je ne t'ai pas vu l'année passé pourtant?
Je ne répondis pas et lui donna mon casque. Il commença à rire, il se moqua alors que je voulais lui rendre service... Je commença à mettre le moteur pour lui montrer que j'allais partir sans lui, s'il continuait.
-Ok, ok c'est bon j'embarque, mais garde le casque.
Je leva les yeux au ciel et il embarqua. Ses mains se déposèrent sur ma taille ce qui me donna un petit frisson.
-Ça va? me demanda-t-il.
-Oui, oui, on y va.
Je roula jusqu'à l'école.
-Comment tu t'appelle?
-Mali, toi? demandais-je avec hésitation et surtout par politesse.
Je n'étais pas vraiment venue ici pour me faire des amis, mais surtout pour finir mes études dans un coin perdu.
-Lucas.
Il souris et je lui rendis son sourire comme une idiote.
-Merci en tout cas! dit-il en partant.
-Plaisir!
Je prit mes clés et rentra dans l'école. C'était immense! Je n'avais jamais vu une école aussi grande! Les gens me regardèrent bizarrement, je baissa la tête et alla à mon casier pour attaquer non seulement mon code, mais mon premier cours. Math, math, math, pourquoi fallait-il qu'on commence en math... Je barrais mon cadenas que la cloche sonnait déjà. Discrètement, je marcha jusqu'à ma classe. Impossible de se retrouver ici, je baissa les yeux pour regarder ma feuille pour me trouver un chemin dans ce labyrinthe. Je rencontra ce que je croyais être un mur...
-Mali?
-Luuuuucas... dis-je en levant les yeux.
Merde je crois que je n'ai jamais rencontré quelqu'un avec un torse aussi dur!
-Tu t'en vas où comme ça?
-En math!
-Ça tombe bien moi aussi, suis-moi tu vas être en retard!
Il me prit par la main et me tira vers "le cours de math". En entrant dans la classe la cloche sonna et tout le monde nous regarda. Pourquoi!? Pourquoi fallait-il qu'il reste seulement deux places avec la gang de gars dans le fond de la classe!? Pourquoi?! Quelqu'un pourrait me le dire! Le prof nous indiqua, les places comme si nous... nous? J'étais rendue seule en avant! Wow! Ça commence bien! J'alla m'asseoir à côté de Lucas et entouré de d'autres gars. Deux nous sifflèrent, je leur fis un beau doigt d'honneur, ils rigolèrent et se retournèrent pour écouter le prof parler chinois. Oups, pardon mathématique, mathématique oui... Pendant un instant, je regardais dehors et remarqua qu'il avait une belle vue.
-Madame Whiteson! m'interpella le prof.
Ce n'est pas seulement le prof qui se tourna vers moi, mais la gang de garçons qui me cernait. Chacun d'eux avait un regard interrogateur et leurs sourcils froncés.
-Pardon monsieur, je rêvassais.
-C'est bon!
Les gars se retournèrent un à un, Lucas se retourna en dernier. J'avais peur qu'il sache. Je commençais à faire une crise... Rapidement, je leva la main.
-Oui Madame Whiteson.
-Est-ce que je peux aller au toilette, s'il vous plaît?
Lucas me regarda bizarrement.
-Oui, revenez vite.
Je partis en courant. Dans les toilettes, je m'aspergea le visage d'eau glacé et me regarda pleurer dans le miroir. Je détestais ces crises. Soudain, quelqu'un frappa à la porte.
-Je peux entrer, dit calmement Lucas.
-Non attends je sors.
Je sortie.
-T'es sûr que ça va?
-Oui, oui. Tu voulais quoi?
-Le prof voulait que je viennes te voir pour voir si t'étais correct.
-T'inquiète je vais bien.
-T'es devenue blanche comme un drap.
Je ne répondis pas et commença à marcher. Il me suivit de proche. Je savais qu'après chaque crise je perdais connaissance. Ça commence bien l'année! Je tomba sur... non dans... oui.. dans ses bras. Quelques minutes plus tard, je me réveilla assise dans le corridor dans ses bras. Il jouait avec une balle qu'il faisait rebondir sur le mur.
-Ça va mieux? me demanda-t-il.
-Ouais, merci, maintenant faut aller en cours!
-Les cours sont finis depuis environ 3 heures.
Finalement, ce n'était pas quelques minutes... Je ne répondis rien et suivit la balle qui passait du plancher, au mur, à sa main.
-Bon y va maintenant!
On se leva et commença à marcher dehors après avoir passer au casier. En mettant mon manteau je lui demanda pourquoi il m'avait attendu.
-J'avais pas de lift.
Il était plus bête que ce matin.
-Toi ça va?
-Ouais pourquoi!?
Monsieur était en colère, mais je ne sais pas pourquoi. Surement à cause de mon nom, mais c'est pratiquement impossible qu'il sache.
-Pour savoir monsieur bougon! Allez on y va!
-Je suis pas bougon, me sourit -il en enlevant le stand et en partant la moto.
-Ok, ok.
Je le conduis jusqu'à la place où je l'avais embarqué. Je lui demanda des millions de fois s'il voulait que je le dépose devant chez lui, mais monsieur ne voulait pas. Je le laissa partir dans la forêt et continua ma route. Il commença à faire noir et je commençais à m'endormir. Rendu dans les petits chemin je n'ai jamais vu le chevreuil traversé la rue je le contourna par chance, mais la voiture dans l'autre sens était peut-être plus grosse, mais plus rapide, plus lourde et plus dangereuse. Ma moto prit le champs et moi j'en fut expulsé. Je croyais que la rue allait m'accueillir, mais des bras me rattrapèrent... Le plancher ne voulait pas de moi aujourd'hui.
