65- paman

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Alice:

"Je me suis réveillée chez mon pandarou. Vite la réalité ma rattrapée il faut que je parle avec mes parents."

Quand Alice avait ouvert ses yeux, son regard se posa directement sur ceux d'Alexandre. Le jeune regardait dormir son coeur depuis une petite heure.

- Bien dormi ?
- Avec toi toujours et toi?
- Pas tellement j'ai peur pour toi...
- Il faut que je parle à mes parents.
- Tu es sûre ?  Tu as l'air fatiguée...
- Oui il le faut.
- D'accord on ira cet après-midi.

"Je souris, enfin j'essaye. Voyant que je ne vais pas trop bien mon pandarou viens me faire un câlin.  Un baiser... une caresse sur la joue. Cette sensation de bien-être me fait fermer les yeux. Ses gestes sont si doux comme si il avait peur de me casser. Cela me donne du courage pour cet après-midi."

Quand les deux adolescents eurent fini de se préparer il descendirent manger un petit bout puis prendre le bus pour se rendre chez Alice. Devant la porte la jeune fille hésite. Alexandre lui appuie sur la sonnette et lui adresse un regard et un sourire pour la soutenir et l'encourager. La porte s'ouvrit sur la mère d'Alice munie non pas d'un tablier mais de deux énormes cernes.

- Maman il faut qu'on parle tous ensemble.
- Oui bien sûr ma chérie rentrez. Tu m'a tellement manquée ma chérie...

Alice et Alexandre se rendirent vers le salon pour s'asseoir en attendant que la mère d'Alice aille chercher son mari.

"Je ne me sens pas bien. J'ai bien peur que les pleurs viennent plus vite que je n'avais prévu. Je ne me sens déjà plus à ma place dans cette maison. Ma maison... heureusement Alexandre me tient la main, il me retient de sombrer."

- Ma chérie nous sommes tous là.
- Quel est votre véritable métier ?

Un silence s'installa. Alice n'avait toujours pas enlevé son regard du parquet. Quand aux parents ils semblaient réfléchir à ce qu'ils pourraient raconter. Alice ayant peur d'autres mensonges se leva et dit en pleurant :

- Mais si c'est pour que vous preniez 10 minutes pour inventer une autre histoire je préfère partir de suite ! !

Alice courut jusqu'à la porte d'entrée, Alexandre sur ses talons. Celui-ci l'attrappa et la ramena contre lui. Enfin les parents arrivèrent leur regard étaient rongé de culpabilité.

- Oui Alice nous allons tout te raconter.

7 Vies 1 LycéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant