Home is where the heart is // H.S

Chapitre Sept.

« L'amour n'est pas qu'un champ de bataille, avec des gens qui s'affrontent. L'amour est un champ magnétique, c'est attirance et répulsion sans arrêt.. »

- Jacques Higelin -

 extrait du chapitre six
 
"_ Je suis vraiment désolé Janice. J'étais avec le staff, la réunion a durée plus longtemps que je ne le pensais. Ou est Sally ?

Je lève un sourcil. Je ne comprends pas son excuse mais peu importe.
  
_ Elle est déjà dans l'hôtel avec un de tes cinq acolytes, tu sais celui avec une choucroute qui lui fait office de cheveux.
Lui crachais-je les bras croisée et tapotant du pieds.

Il écarquille les yeux.
 
_ Ne me dis pas qu'il ne t'a pas laisser rentrer.
  
_ Niall, vraiment, tu lis en moi comme dans un livre ouvert. Lui répondis-je sarcastique tout en le dépassant et avançant dans l'hôtel. "
 
 fin de l'extrait
 

♣

3 juin 2012
 
 

_ Pourquoi tu ne peux pas t'empêcher de me pourrir la vie ?Lui dis-je d'emblée en entrant dans la salle de jeux du luxueux hôtel .
 
 Après avoir parcouru la totalité de celui-ci avec Niall, Nous arrivons dans l'immense pièce, digne des plus hautes technologies concernant les jeux vidéos et les simulateurs. Je soupire de frustration parce que je ne vois pas pourquoi, d'ailleurs, nous n'avons pas commencer par cet endroit là. C'était un peu évident qu'il allait se rendre ici. Un adolescent et une enfant, voyons. Ou pouvaient-ils aller ?
 
_ Tiens, on dirait que ta sœur t'as retrouvé Sally. Dit-il sans prendre la peine, de relever le nez dans notre direction. Vous avez été long, J'ai failli appeler les services sociaux.
 
Il n'a pas le droit de dire une chose pareil. C'est déplacé et malhonnête. Je sais qu'il n'est sûrement pas au courant de ce qu'il s'est passé cette semaine, mais ça me fout quand même dans une rage furieuse. 
Après avoir enchaîner, les éducateurs, les tuteurs, les avocats, les tribunaux, les assistantes sociale. Il ne mesure absolument pas l'ampleur de ces implicites accusations 
 
_ Si tu ne m'avais pas laissé sur le perron de l'hôtel, je n'aurais pas mis tout ce temps à vous trouver aussi.

_ Chacun son tour, Janice.
 
Au vue, du large sourire fourbe qui se dessine sur son visage. Il est fier de son coup.
 
J'inspire une grande bouffée d'air, et serre les poings de toutes mes forces afin de me contrôler au maximum, parce que là, c'est moi qui risque de lui sauter à la gorge. Alors comme ça, monsieur est vexé parce que la dernière fois que nous nous sommes vus, je lui ai mis un vent. Le problème c'est qu'entre un vent et une tornade, il y a une grande différence de vitesse. Ce n'est pas équitable.

Je sens mes ongles transpercer la chair de mes mains tellement, je contracte mes poings. Je suis excédée. Je me fais vraiment violence pour ne pas péter un câble, maintenant.
 
Le Silence punit l'insolence. L' ignorance punit l'impertinence.
 
Je me répète ces phrases silencieusement comme une dangereuse psychotique qui s'apprêterait à lui arracher la tête.. C'est bizarre mais ça marche. Je pense également très fortement à Sally, qui passe un bon moment.
Je ne veux et je ne vais pas le lui gâcher.
 
_ Tu ne devais pas aller en boîte sur les champs Élysée, Harry ?
 
_ Niall, il est 21h30.
 
_ Et alors, Ton dîner au restaurant avec Zayn et Louis ?
 
_ Oui, et bien j'ai changé d'avis. Ils étaient tout les deux avec Eleanor et Perrie..
 
Gros silence. Harry a l'air concentré dans son jeu, il a les yeux plissé, ou alors il est lui aussi en colère, au vu de ses réponses glaciales.
 
_ Tu m'avais caché que la petite Sally, viendrait. S'exclame t-il en faisant totalement abstraction de ma présence.
 
_ Pourquoi tu n'as pas ramener ta copine ?
 
C'est vrai ça, pourquoi, il ne l'a pas fait ? J'aurais aimé la rencontrer par curiosité et pour lui exprimer toute l'admiration que je lui voue. Supporter ce boulet. Quel cauchemar.