Chapitre Vingt-Neuf.

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Je crois que tu ne comprendras jamais rien à la haine

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Je crois que tu ne comprendras jamais rien à la haine. La haine, c'est l'amour en dur.

 
- Henri Bauchau -





extrait du chapitre 28

_ Et, je suis désolé de mon retard, J'ai été retenu. Vous avez fait connaissance ? Ça va Hayden ?

Mon palpitant loupe de nouveau un battement et je suffoque. ça ne peut pas être possible. Non. Tout sauf ça. C'est une coïncidence. il ne peut pas en être autrement. L'énorme masse qui m'appuie sur la poitrine, le cœur et l'estomac me broient mes organes vitaux et je ne sais même plus comment agir. je veux qu'elle me dise que ce n'est pas elle. Par pitié. 

Avant que je ne m'en rende compte, je suis dehors et j'hyper-ventile. L'angoisse me submerge et je ne sais plus comment m'en dépêtrer. 

fin de l'extrait du chapitre 28

Point de vue Janice  || 15 Novembre.
 

Il est six heure lorsque je reçois un appel. L'aurore n'a même pas pointé le bout de son nez. J'ai conscience que mon mobile se situe dans le salon et je ne trouve pas la force qu'il me faudrait et encore moins l'énergie d'abandonner la chaleur de ma couette, alors je laisse sonner. Le salle à manger est beaucoup trop loin de mon esprit qui, pour une fois depuis longtemps est paisible. La personne laissera un message. Aujourd'hui est mon jour de repos râlais-je dans un demi songe. 
 
Je ne pense à rien. Le néant envahit mon esprit. Je sens juste mon corps s'enfoncer dans le matelas. j'écoute ma cage thoracique se gonfler et s'affaisser au rythme de ma respiration. J'essaye de me détendre et de me vider de tout. 

Un deuxième appel.

Mon corps se réveille. la personne insiste. Cette fois tout mes muscles se contractent. La sensation d'étouffement qui m'habite constamment refroidit l'intégralité de mes organes vitaux. Je soulève ce corps trop lourd et me précipite sur mon téléphone, essoufflée d'avoir parcouru le hall et d'avoir descendu les escaliers.

_ Allo ? Je réponds à bout de souffle 

_ Janice, c'est toi ?

J'affiche une mine dubitative lorsque j'attends une voix que je n'arrive pas à identifier mais que j'ai tout de même déjà entendu. L'homme a une voix guillerette, enfin je crois. Il n'y a pas l'air d'avoir un ton qui détone de l'urgence. Je ne suis sûr de rien. Nous sommes Dimanche, il est six heure du matin, et concrètement, je veux dormir. 

_ Oui, Si vous pouviez éviter de m'appeler à cette heure matinale, ça m'arrangerait. Allez Dormir, vous y gagnerez plus. 

J'ai légèrement haussé le ton de ma voix. Je suis exténuée et ce n'est vraiment pas une période ou je suis propice à la patience. Notamment, que des éclats de rire féminins et masculins résonnent derrière la voix de mon interlocuteur.

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