Chaputre Huit.

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"La mémoire est sélective sauf quand ça faut souffrir

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"La mémoire est sélective sauf quand ça faut souffrir. À croire qu'on aime le meilleur mais qu'on préfère le pire."
Disiz - Je les garde 

 
 
 
Extrait chapitre sept
 

A la minute, ou nous montons les escaliers pour atteindre l'entrée de l'immeuble. J'entends une porte claquée et je me fige. Quelque chose ne va pas. Quelqu'un déballe les escaliers bruyamment.     
_   Janice ! Janice ! hurle ma sœur en pleurant excessivement , le mascara complètement éparpillé sur son visage. C'est Maman...
 
Fin d'extrait du chapitre sept


17 juin 2012
 
 
« Restez forte quoi qu'il arrive. » 

Cette phrase que je me répétais sans cesse dans mes jours les plus sombres, n'avait désormais plus aucun sens pour moi. Et, pourtant elle en avait tant eu pendant plus d'une décennie. Il faut dire qu' à l'époque j'étais si naïve, si heureuse lorsque nous avions évoqué ce sujet avec mon grand paternel.
 
« Dit Papy, je peux te poser une question »

«Évidemment Janice »

« Comment on sait quand une personne a de la force ? »

 
J'avais sept ans quand cette question me vint à l'esprit. J'entendais souvent Papy parlé des fins de Mois à Mamie, et surtout de sa maladie. Il disait souvent qu'il fallait être fort, mais je comprenais pas ce que la capacité physique avait en rapport avec les fins de Mois. J'étais si curieuse, J'avais une telle soif de savoir et de découvrir tout ce qu'il m'entourait. Je voulais savoir.

Il avait pris un petit air mélancolique ce soir là mais l'homme habité de courage persistait malgré tout.
 
« La force, ma chérie. C'est un sentiment, qui est ancré au plus profond de ton cœur... »
 
Nous regardions, l'horizon qui se perdait dans la mer à ce moment là, et il porta ma main dans la sienne délicatement comme si il risquait de me la fendre. Il la dirigea vers le côté gauche de ma poitrine là ou battait mon palpitant et rajouta avec toute la détermination et l'altruisme qu'il possédait.
 
«... c'est une puissance, une rage qui fait trembler tout ton être et qui t'aide à surpasser n'importe laquelle de tes douleurs. La force, C'est le dépassement de soi, Janice »

Je me souviens avoir été si troublé par sa définition. Je ne comprenais pas ce qu'il voulait me dire mais d'un côté je visualisais ce que ça pouvait être.
 
«  Comme hier quand, j'ai pleuré parce que je suis tombé de mon vélo ?  Je me suis relevée et j'ai arrêté de pleurer parce que tu es venu me dire que ça n'allait plus me faire mal quand j'y penserais plus »
 
« C'est un peu de ça, ma puce, mais tout aura plus de sens plus tard »

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