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Chapitre Cinq.

"No joy without annoy"
Proverbe anglais  ♪♪ 

    
 

 Extrait du chapitre quatre

Je profitais de notre soirée inoccupée et reposante pour passer quelques appels. Je savais que c'était le dernier soir, calme que nous aurions avant le début d'une nouvelle tempête. Demain, ma sœur, devait se rendre avec Ed chez Niall. Je savais que ça allait être une sorte d'épreuve pour elle, de se confronter encore au blond. Le pauvre, si il savait.... Je ne pouvais pas expliquer ça, mais l'attraction qu'elle possédait pour l'irlandais été bien plus forte que la souffrance emmagasiné par tout ce qu'elle avait vécu avec Thibaut. C'était quelque chose de bien plus fort qu'elle.  Je l'ai vu venir de loin, quand au détour d'une conversation, sur notre retour en France, elle me glissa un « Viens avec moi, Mercredi, s'il te plait ». Je n'en avais absolument pas envie, mais je ne pouvais pas la laisser seule de nouveau.

fin d'extrait

♣

Samedi chez Oncle Sam mercredi 26 Avril 2012
 
 
Ça fait maintenant trois quart d'heure que ma sœur fouille sa garde robe, qui est accessoirement sa valise puisque nous n'avons pas élu domicile chez notre oncle. Je souris à cette pensée. Mon pauvre oncle, si il devait habiter avec nous ses nièces, trois filles chez lui, en plus de sa compagne et Ella, il en deviendrait dingue. La testostérone aurait trop manqué. Il n'est pas spécialement machiste mais passez de trois personnes à six dans une maison, ce n'est pas rien.. Que ce soit au niveau de l'organisation ou bien du bon savoir vivre, il aurait eu des difficultés qui auraient engendrées des tensions. C'est surtout ce que je ne voudrais pas. De plus, Joy est à fleur de peau. Un seul mot de travers suffirait à ce qu'elle se transforme en boule de nerf. Elle a déjà essayé chacune de ses tenues au moins trois fois. Le fait qu'elle s'investisse autant dans sa préparation me fait un peu peur quant à ses réels intentions pour la soirée. En fait, je suppose qu'elle ne sait pas elle même, quelles sont ses intentions. Elle a juste un million de truc contradictoires qui sont entrain de défiler dans sa tête et elle est complètement chamboulée.

Quand je me rends compte que je n'ai pas la moindre de chance d'obtenir une conversation sur le sujet. Je descends au rez de chaussée et décide d'aider Elisabeth à la conception d'un gâteau de bienvenue aux nouveaux voisins. Je la trouve tellement impliquer dans la vie en communauté. Je suis fière que mon oncle est trouvé une personne aussi généreuse qu'elle. Elle se soucie vraiment des personnes qui l'entourent, elle est très observatrice et volontaire. Ce sont des qualités que j'affectionne particulièrement chez une personne. Nous discutons un peu de la vie du quartier, et de son investissement dans certaines associations.. Elle se moque gentiment d'Oncle Sam à propos des ses Tocs, le soir et son sourire est rayonnant parce qu'elle parle de lui avec tant d'amour que ça pourrait être irréaliste mais ça l'est. Elle l'aime. 
 
_Janice !
 
Ma sœur descend les escaliers en trombe, elle fait un boucan d'enfer. Ce n'est qu'une bombe ç retardement et je le sens bien, mais lorsqu'elle m'aperçoit avec Elisabeth elle se calme soudainement. Elle s'approche prudemment de notre tante et moi même sans dissimuler son irritation. Je sais qui elle est, et c'est incontestablement une fausse calme. A l'instant ou je la vois se rapprocher de nous. Bagdad est entrain de s'auto détruire une seconde fois autour de moi. L'anxiété me submerge parce que je ne sais pas encore ce qu'il m'attend mais elle est furieusement stressée. Elle me jette un coup d'œil avec un regard que je ne connais que trop bien, et qui veut dire que nous devons tout de suite avoir une réunion de fratrie d'urgence.