Chapitre Vingt.

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« Tant que tu ne peux pardonner à autrui d'être diffèrent de toi tu es encore bien loin du chemin de la sagesse. »




extrait du chapitre 19 partie II

_Tu ne m'aimes plus Janice ?
 
_ Aaron, écoute moi bien. Oui, j'ai des sentiments pour toi encore, c'est évident. J'ai été amoureuse de toi pendant quatre ans, je ne peux pas effacer ce sentiment comme ça...
 
C'est au tour d'Harry de devenir pâle à en faire flipper les morts vivants. Je ne savais même pas qu'un teint de peau pouvait changer si rapidement de couleur en un claquement de doigts.
 
_Mais j'ai espoir que ça s'efface  Je suis même déterminée. Le problème Aaron, c'est que je ne suis plus amoureuse de toi, non. je suis encore amoureuse de ce que nous étions et de nos moments passés ensemble. Tout le concret a disparu. Il ne reste plus que le passé et les souvenirs. Ce n'est pas assez. Je passe à autre chose maintenant. Respecte le.
 
Elle détourne son champs de vision sur Harry.
 
_ Quand à toi. Tu m'énerves incessamment, constamment. ça ne s'arrête jamais. Ramène moi à la maison s'il te plaît.
 
fin de l'extrait du chapitre 19 partie II

                                                                                    ♣

3 septembre 2012 || Point de vue Janice

 
Vous savez, je ne comprends pas vraiment pourquoi on m'a mise au monde ? Et pour en venir à cette interrogation, je pense qu'il faut réellement douter de l'utilité de son existence et je doute du mien. Je doute du mien en premier lieu parce que je doute de celle que m'ont attribué mes parents. Que s'est il passé dans la tête de mes parents ? Est ce qu'ils s'étaient tout les deux poser les questions qu'il fallait avant de me concevoir ? Est ce qu'ils étaient réellement prêt ?  Il est simple de répondre par oui à cette enchaînement rébarbatif «  Nous sommes un couple, nous sommes mariés, les enfants viennent après » Quelle Pensée archaïque.  et on accentue la réflexion jusqu'au bout parce qu'on est des adultes matures  «  Puis, ensuite nous allons subvenir au besoin de l'enfant » tel une leçon récitée par un automate. L'école fait de nous des automates. On assimile sans apprendre à réfléchir et se remettre en question. On ne développe aucun esprit critique et sous peine que nous avons eu une éducation scolaire, nous sommes plus à même d'être cultivé et assez pragmatique pour supporter un enfant. La première question posée n'est malheureusement pas la bonne. Celle des finances, La réponse à cette dernière est tranchée et vite trouvée. Soit Oui, je suis en capacité d'avoir des enfants, soit non. Parce que oui, effectivement j'ai l'argent, soit je n'en ai pas assez.

Est ce que nos parents réfléchissent davantage, et au delà du simple fait d'être content d'avoir un enfant ? Nous ne sommes pas des récompense de couples amoureux. Est ce qu'ils savent qu'il ne s'agit pas seulement de se convaincre de l'aimer, le nourrir, de le promener, de l'envoyer au pas à l'école et de respecter tout ce qui est considéré par la société comme une norme. Le bon moule dans un sens. Non. Les besoins d'un enfant sont beaucoup plus complexes et important que ces banales commandements dictés par les individus. Il suffit pour tellement de couples de répondre à ces questions générales et de se dire : Nous en avons envie, faisons le. Cette vérité qu'on croit universelle est en réalité fausse et égoïste. 

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