Chapitre Vingt-Sept.

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" Tous mes jours sont des adieux

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" Tous mes jours sont des adieux. Pourquoi faut-il dire adieu, dès son enfance, à tout ce qu'on aime ? Pourquoi les choses se défont-elles, pourquoi tout s'en va-t-il ? "

Chaque jour est un adieu.

                                                                                   - Alain Rémond -

extrait chapitre vingt - six

Le bruit de trois coups succincts contre la porte nous stoppent. Harry me demande d'ignorer et se re-concentre sur mon corps, mais la personne insiste. Mon angoisse reprend le dessus. Je me lève, enfile en vitesse ma robe et me dirige vers l'entrée...

fin de l'extrait vingt six


Point de vue Joy || 4 Octobre 2012
 
Elle m'avait expliqué. Tout. Absolument tout. Ils n'avaient pas atterri tout les deux en maison de retraite puisqu'ils vieillissaient dans la maison familiale mais elle rendait visite a sa grande sœur là bas.... Elle avait observé, Elle avait vu et elle avait été déchirée. Elle ne voulait pas finir ces jours dans cette endroit.

Juliette

Elle avait vu le fonctionnement de ce système. Le dépotoir de ses vieux Os dans cet espace fade irrigués par les proches bien trop occupés avec leurs propres enfants, leurs propres problèmes d'enracinement dans une société bien trop individualiste. Le maillon entre la vie et la mort. Pourquoi se soucier d'eux ? La famille n'a plus le temps et le doyen a déjà bien vécu. Mieux vaut-il se tourner vers la jeunesse, qui elle, représente l'avenir et le futur plutôt que de gaspiller son énergie à entretenir ce qui doit mourir prochainement. La société n'a plus la patience de s'occuper de ces personnes.. Ils doivent se dépêcher de vivre pendant qu'il en est encore temps. Juliette a vu, et démasqué toutes ses âmes descendre chaque jour des étages qui leur étaient destinés pour venir se terrer au rez de chaussée. Elle avait décortiqué de près cet immense couloir avec ses rangées de chaise installé de chaque côté débouchant sur le salon. Bizarrement, ils prenaient tous place dans le couloir, dans ce couloir immaculé de blanc, inanimé et non dans la salle de séjour. Elle les avait vu patienter comme dans une salle d'attente, en attente d'un rendez vous, d'un funeste rendez vous. Pourquoi chaque jour descendaient-ils tous ces escaliers pour finir assis ici ? Peut être attendaient-ils seulement de pouvoir accéder au sous sol ? Qui s'en souciait. Ils étaient seuls. Ils ne se parlaient même pas entre eux. Ils les avaient abandonnés depuis bien trop longtemps alors ils abandonnaient à leurs tours. Tout les pores des murs transpiraient l'abandon.
 
Elle a vu sur leur visage inerte, leur désespoir et elle n'a pas voulu être ces personnes. Elle vivrait jusqu'à ce qu'elle n'ait plus le choix que de quitter notre monde, jusqu'à son dernier souffle.
 
Juliette n'abandonnerait pas.
 
Je rendais visite à Juliette chaque fois qu'elle était seule et je l'écoutais avec une soif débordante d'apprendre de son humanisme. Après l'école, je me rendais deux fois par semaine chez Elle. Je n'en avais pas parlé à Niall. Je n'avais pas eu l'occasion de lui reparler, il était parti avec le groupe faire le tour de l'Europe pour la promotion de leur nouvel album. Il enchaînait radio, plateau de télévision, concert intimiste. Il était débordé et je n'avais pas voulu le déranger. Il avait bien plus à penser que notre histoire, enfin s'il pensait que nous avions encore quelque chose.
 
Mais ce soir, je suis là dans ce lit à penser à Juliette. Janice n'est toujours pas rentrée à cause de son travail. Elle n'est jamais là. Ce n'est pas correcte, Je sais que ce sont des enfants, et qu'ils sont en difficultés mais nous avons besoin d'elles autant qu'eux. Sally a besoin d'elle et elle n'est pas là. Elle dort en moyenne deux fois chez Oncle Sam par semaine et, ça ne peut pas être ainsi pour toujours. Il lui faut de la stabilité, et Janice est la première à le dire.
 
Alors pourquoi ne peut-elle pas appliquer ce qu'elle pense et ce qu'elle dit ?
 
Je crois qu'elle n'est pas au meilleure de sa forme ses derniers temps. Depuis le jour ou Harry est parti avec le groupe. Elle est comme vide. Je ne sais pas ce qu'il se passe entre eux ou ce qu'il s'est passé mais quelque chose s'est joué il y a deux semaine et je ne sais pas de quoi il s'agit. Je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. J'ai tant à penser cette nuit que ça me provoque une insomnie et les heures défilent sans que je ne puisse rien y faire.
 

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