- Quelqu'un va devoir aller aux poubelles... S'exclama le shérif après le repas.
Stiles et Lou se regardèrent avant de dire simultanément « j'y vais » d'une voix las.
- On y va ensemble! Elle lui sourit et ils partirent tous deux hors de la maison, et de sa protection. À peine Lou avait fait quelques pas, qu'elle sentit ses jambes se mettre à trembler de peur.
Quelque chose clochait dans l'air.
- Stiles...
- Oui?
- Tu ne sens pas ça? Dit-elle la voix terrifiée.
- Ça quoi?
- Il y a quelque chose dans l'air...
Stiles regarda autour de lui sans rien remarquer d'étrange. Il jeta la poubelle.
- Viens, on rentre. Dit-il inquiété par la peur de son amie.
Ils se retournèrent une dernière fois pour vérifier qu'il n'y avait rien dans la rue. Mais avant qu'ils ne reprennent la route qui menait à la maison, Lou s'immobilisa, incapable d'avancer. Ses yeux se remplirent de larmes et son estomac se noua par la peur.
- Lou qu'est ce qu'il y a?
- Va-t-en, tu n'as pas le droit d'être là. Stiles ne comprit pas pourquoi elle avait dit ça, avant de se rendre compte qu'elle ne parlait pas à lui.
- À qui parles-tu? Se demanda-t-il. Elle ne répondit pas. Un homme s'avançait dans la rue en marchant de travers. Il avait une bouteille à la main et ses cheveux dégoulinaient de gras. Il ressemblait à un SDF. Il fredonnait une chanson des années quatre-vingt que Lou ne connaissait que trop bien, en s'approchant d'elle d'une façon inquiétante.
- Alors comme ça, tu es parti? Dit-il en laissant sa main courir dans les airs.
- Je n'avais rien à faire chez toi. Tu es un monstre.
- Tu sais que ce n'est pas très gentil de dire ça, je suis ton père quand même.
- Non, tu ne l'as jamais été. Va-t-en, tu n'es pas chez toi ici!
- Et toi non plus Lou, tout ce que tu fais, c'est profiter de ses pauvres gens, mais ils finiront comme toutes les personnes dont tu t'es approché, ils vont mourir! Et ça sera de ta faute! Le monstre, c'est toi!
Il se mit à hurler et s'approcha dangereusement de Lou. Cette dernière laissa ses larmes couler le long de ses joues et essaya de s'enfuir, mais elle était cloué au sol.
- Tu l'as tué, et je vais te tuer en échange! Il hurla ça dans toute la rue et se jeta sur Lou. Cette dernière poussa un cri et se protégea comme elle le pouvait avec ses bras. Elle ferma fort les yeux, espérant ainsi se soustraire à l'image insupportable qu'était celle de son père.
Quand elle rouvrit les yeux, il n'y avait personne dans la rue. A part un Stiles très inquiet.
- Lou est-ce que ça va? Dit-il en la prenant par les épaules.
- Mon... mon père.., Tu, tu ne l'as pas vus? Bégaya-t-elle.
- Lou, il n'y a que nous dans la rue.
Elle inspecta l'allée pour se convaincre.
- Mais il était là... Elle éclata en sanglots et Stiles ne sut pas quoi faire à part la serrer dans ses bras.
- Qu'est-ce qui s'est passé? Dit-il d'une voix inquiète. Elle ne répondit pas, elle en était incapable. Il remarqua seulement à ce moment un étrange brouillard noir qui épaississait l'air. Il y avait aussi au sol de la poudre argenté. Ce n'était pas le moment de se la jouer Sherlock Holmes, Lou n'allait pas bien.
- Je sais ce qu'on va faire d'accord, viens avec moi, on rentre. Dit-il fermement en prenant les devants. Il lui prit le poignet et la guida jusqu'à la maison. Il l'installa sur le canapé et la couvrit pour éviter qu'elle n'attrape froid. Étrangement, elle était glacée. Ses jambes tremblaient et ses pupilles étaient totalement dilatées.
- Je vais appeler quelqu'un, ça va bien se passer. Il prit son téléphone et composa le numéro de la clinique vétérinaire.
- Faites qu'il y est quelqu'un, faites qu'il y est quelqu'un... Il fit les cent pas tandis que son père descendait les escaliers. Ce dernier fut surpris de trouver Lou dans un tel état et se précipita questionner son fils.
- Qu'est-ce qu'elle a?
- Je ne sais pas, mais il y a sûrement du surnaturel la dessous...
- Allo?
- Deaton, merci! Est ce que vous pourriez venir chez moi, il y a quelque chose d'étrange dans la rue et Lou ne va pas bien du tout, elle a eut des hallucinations quelque chose dans ce genre-là...
- J'arrive tout de suite. Dit le vétérinaire sans poser plus de questions. Stiles lâcha son téléphone et se retourna vers Lou qui n'avait pas bouger d'un poil.
- Lou. Dit-il doucement en lui prenant la main. Il n'était pas là, ce n'était pas ton père. Tu l'as imaginé. Tu es en sécurité.
Elle tourna son regard vers lui.
- Il était si réel...
Stiles vérifia que son père n'écoutait pas.- Moi aussi, j'ai vu mon père une fois, alors qu'il n'était pas là. Et j'ai eu peur, très peur. Mais je me suis rendu compte que ce n'était qu'un mirage.
Elle inspira fortement et ferma les yeux.
- Il n'était pas là... Il n'était pas là.... La sonnette retentit et le shérif se dépêcha d'ouvrir la porte à Deaton. Ce dernier fit un bond dans la pièce et referma la porte derrière lui. Il semblait dans un état de terreur similaire à celui de Lou.
- Deaton, que ce passe-t-il? Demanda Stiles très inquiet.
- Il y a cette chose dehors...
- Vous l'avez vu? Qu'avez-vous-vous exactement?
Deaton respira et tenta de calmer ses nerfs.
- Cette chose, ne se voit pas. Elle se ressent, et elle nous terrorise. C'est un Être surnaturel qui est derrière tout ça.
- Mais derrière tout ça quoi? S'énerva Stiles. Lou et Deaton étaient terrifiés, et lui ne comprenait pas ce qui se passait, ce qui commençait sérieusement à le frustrer. Il détestait ne pas tout savoir, ne pas tout comprendre. Et la, quelque chose lui échappait, quelque chose de grave.
Il se rendit compte à cet instant que les choses bien qui se maintenait fragilement dans son univers étaient sur le point de s'effondrer, l'entrainant dans sa chute.
Un danger bien réel était tapi dans l'ombre du monde et il se sentait incapable de l'affronter seul.
- Restez chez vous compris, et n'en sortez pas avant le retour du soleil ! C'est impératif. Surtout, ne sortez pas la nuit est-ce que c'est clair?! Est-ce que c'est clair?
- Monsieur Deaton calmez-vous. Dit le shérif en essayant de calmer le vétérinaire.
- Je suis parfaitement calme. Répondit-il même si le ton de sa voix trahissait son hypocrisie.
- Mais si vous allez dehors, vous ne vous en sortirez pas. Rajouta-t-il.
- Vous allez nous expliquer ce qui se passe. Je suis ici chez moi, et j'exige d'avoir une explication! Dit le shérif en mettant sa main à son arme.
- Quelque chose arrive, quelque chose sort de l'ombre.
Quatre coups sonores furent frappés à la porte. Le shérif, son fils et Deaton se regardèrent.
- Vous ne devez pas sortir, quoiqu'il arrive. Souffla-t-il tandis que de nouveaux coups résonnaient dans la pièce.
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Parce que l'erreur est humaine
Fiksi Penggemar-Stiles, on est ici pour parler. Alors je t'en pris, parle. Tu peux tout me dire tu sais, Je suis là pour t'écouter, pour te conseiller. - Je ne veux pas de vos conseils, vous ne comprendrez pas. - Je ne comprendrais pas quoi? Que ma vie est un bo...