Attrape Mon Coeur - GrabsMyHeart - Fanfiction Jemi - Terminée

Chapitre 4 - Saison 1

-> 08/06/10; 8.00 a.m{Narration Demetria}

J'ouvris les yeux péniblement. Cette nuit, je n'avais dormis que quelques heures. L'état de Joseph m'inquiétait au plus au point et je ne savais comment agir. Je découvris mon corps et je passai mes jambes sur le coté. Je mis sur mes membres et je flânai jusqu'à la salle de bain, à moitié endormie. Je me dévêtis et je m'introduis dans la douche. J'activai l'eau et commençai à me laver. Après une bonne douche, je sortis et j'enroulai mon corps d'une serviette sèche. Je me plaçai devant la glace et je remarquai de la bouée. Je l'essuyai et constatai la pâleur de mon visage. J'avais quelques cernes en dessous des yeux et des tracées de crayons que j'avais dû oublier de démaquiller. Je mouillai le gant, qui était à coté du lavabo, et me nettoyai la figure. Ensuite, je camouflai mes cernes avec de l'anti cerne et je fixai le visage de fond de teint. Je complétai avec du crayon noir, du fard à paupières discret, du mascara et très peu de gloss rosé. Je séchai ma chevelure et je la laissai tombé en cascade sur mes épaules. Presque prête, je sortis de la pièce, traversai le couloir, et entrai dans le dressing. Je fouillai dans les tiroirs, penderies et tout le bataclan, pour parvenir à dénicher une tenue simple. Je me vêtis de mes sous-vêtements, d'un tee-shirt gris stylé, d'un short noir et je me chaussai d'une paire de nu-pieds à talons hauts. Je saisis mon sac et mon portable, et je sortis. Je dégringolai les marches rapidement et je fus contente de voir que Selena n'était pas levé. Je posai mon sac sur le bar et je déchirai un bout de papier pour lui écrire un mot. Je l'aimantai au frigo, et je quittai la demeure. Je longeai l'allée pour rejoindre la voiture. Je montai et démarrai le contact. Le portail s'ouvrit automatiquement grâce à la clé et il se referma derrière. Je tournai et je repérai des gens avec des appareils photos, qui me brouillaient la vue. Je choisissais de les ignorer et continuai mon chemin. Plusieurs feux, beaucoup de voitures sur la route, des gens vagabondant dans les rues, et je fus arrivé. Je descendis une fois le contact déverrouillé. Je m'avançai doucement de la porte. J'activai la clé dans la serrure et j'entrai. Pas un bruit. Aucun. Nicholas n'était pas là puisque je n'avais pas vu sa voiture garée et le silence était étrange. J'apposai mes affaires dans le séjour et montai à l'étage. Je partis directement dans la chambre de Joe. Je m'infiltrai à tâtons à l'intérieur. Le noir complet. Il dormait encore et j'allai me faire un malin plaisir à le réveiller. Je cheminai vers les fenêtres et les ouvris. Je débarrai les volets et la lumière du matin apparut dans la pièce, étincellent de toutes parts. Ce n'est pas pour autant qu'il ouvrit les yeux. Je soupirai et me rapprochai. Je lançai un cri strident, qui réveillerait un mort :


- JOSEPH DEBOUT !

Il fut secoué de sursauts et il tomba du lit. Je ne pu me retenir de rire tant c'était hilarant. Voir quelqu'un tombé d'un lit alors qu'il n'est même pas réveillé, c'est extra. Il massa sa tête et ronchonna.

- Non mais t'es folle ?
- Fallait bien que je trouve une solution pour te réveiller, me défendis-je.
- Ce n'est pas une excuse. J'aurai pu m'ouvrir le crâne, se redressa-t-il pour se recoucher.
- Mais il ne t'est rien arrivé de grave.

Il se remit sous les couvertures et cacha sa tête sous l'oreiller. Je m'avançai jusqu'au lit et retirai le polochon. Il maugréa de nouveau mais je ne me laissai pas faire pour autant.

- Tu comptes rester au lit ou quoi ? Demandai-je ouvertement.
- Ouais.
- Il en est hors de question, arrachai-je la couverture.
- Laisse-moi dormir !
- Non, tu te lèves !
- Je t'en prie ...
- Tu as mal au crâne, hein ? Et bien, tant mieux. Bon, je te laisse te préparer. Je t'attends en bas. Tu as dix minutes.
- Demi ...
- Ça ne sert à rien. Tu l'as bien cherché.
- Mais ...
- Plus que neuf minutes cinquante-cinq, l'interrompis-je.

Je descendis au rez-de-chaussée et je préparai une aspirine. Je le posai sur le bar et je m'affalai directement dans le canapé. J'allumai la télévision et zappai sur toutes les chaines. Il arriva quelques minutes plus tard. Je l'entendis reposer le verre donc j'en conclus qu'il avait bu son aspirine. Il ouvrit des placards, je pouvais clairement l'entendre car quand il les refermait en faisant un bruit fracassant.

- Pourquoi tu ne m'as pas fais de petit déjeuner ?
- Tu te moques de moi, là ? Jetai-je froidement par-dessus mon épaule.

Il ne répondit pas. Il passa devant moi et s'installa à coté. Je ne bougeai pas de ma place pour autant, tant j'y étais bien. Je regardai la TV ne désirant pas croiser son regard.

- Finalement, je n'ai pas faim.
- Tu fais ce que tu veux.
- Je parie que tu n'as pas déjeuné non plus.
- Qu'est-ce que ça peut te faire ?
- Demi, pourquoi es-tu si en colère ?
- Tu te rends même pas compte de ton attitude, soupirai-je.
- Bien sûr que si mais t'en fais jamais tout un fromage.
- Tu vois, j'en ai ...
- Oh, j'ai compris ! M'interrompit-il. A cause de moi, tu n'as pu être plus longtemps avec TON Dave !
- Non mais c'est quoi ce reproche ? M'énervai-je.
- Je t'ai gâché ton ...
- Jamais ! Plus jamais tu n'oseras dire ce que tu as voulu dire, le menaçai-je du doigt.
- Pourtant, faut croire que je suis un fardeau.
- Non, ce n'est pas le cas. J'espérais juste que tu t'excuserais.
- Et, pourquoi le ferai-je ? Fut-il déconcerté.
- Parce que tu n'as pas été sympa. Je sais très bien que le fait que tu te bourres la g****e ce n'est pas Ashley !
- C'est quoi à ton avis, alors ? Se rapprocha-t-il de moi.
- Oh, ne fais pas l'innocent.
- J'attends, me regarda-t-il dans les yeux.

Son regard s'encra au mien. Je fus littéralement prise de frissons et nos regards ne cessèrent de se croiser.

- Tu étais jaloux.
- Jaloux ? Détacha-t-il son regard pour rire.
- Oui. De Dave.
- Moi, jaloux de ce mec ? Et pis quoi encore ! Gloussa-t-il.
- Joseph ! Tu n'as juste pas supporté que je passe du temps avec quelqu'un d'autre que toi.

Son regard plongé au sol, il le releva. Sa main se posa tout contre ma joue et dans un geste tendre, il la caressa agilement avec des mouvements circulaires.

- Tu as raison, je ne peux pas le supporter, dit-il doucement. Quand tu es avec un garçon, je m'inquiète, c'est vrai. J'ai tellement peur que tu retournes dans cette période noire lorsqu'il a rompu. Je ne veux plus jamais que ça t'arrive.
- Tu parles, à ce temps là, tu n'avais que d'yeux pour TA Ashley. Tu n'as même pas pris la peine de me venir me voir.
- Je suis désolé, une fois de plus.
- Je t'ai déjà dit que je te pardonnais.
- Je sais mais j'aurai su je n'aurais jamais agis de cette façon.
- Tu n'y aies pour rien.
- Si. Quand j'étais mal j'étais bien content d'avoir une épaule sur qui pleurer. Je sais que tu ne manges pas et il faut que ça cesse. Tu ne peux pas continuer ainsi !
- Que veux-tu que j'y fasse ? Je suis énorme.
- Énorme ?Me regarda-t-il de haut en bas. Tu te fous de moi ? Tu es magnifique. Ok, tu as des formes mais qu'est-ce que ça te va bien ! Sans, ce n'est pas toi. Et s'il a rompu, c'est parce qu'il était aveugle. Moi, je n'aurai jamais osé te faire du mal sur ce sujet parce que je te le rappelle, tu es belle. Extrêmement.
- Ne te sens pas obligé de dire cela pour me remonter le moral, rougis-je.
- Je ne dis que la vérité.

Je ne su quoi ajouter. Je me sentais mal à l'aise dés à présent. Je plongeai mes yeux dans les siens et je m'y perdis. Je détournai le regard, gênée.

- Au fait, Dave c'est un de tes ex ?
- Oui, répondis-je. Mon premier amour.
- Oh, je vois. Donc tu comptes le revoir ?
- Bien sûr. Ça te gêne ?
- Oui.
- Tu es franc dis donc.
- Je sais mais ça ne me plait pas d'autant plus que je me doute qu'il a dû te faire souffrir.
- C'est le cas mais je me suis remis sur pieds.
- Ne te rapproches pas trop de lui, me conseilla-t-il.
- Je verrai.
- Je ne veux que ton bonheur.
- Je sais.

Il me lança un magnifique sourire et je lui en donnais un tout au tant illuminant.

- Merci.
- De quoi ?
- D'être toi.
- Qu'est-ce qu'il se passe ?
- Rien, m'assura-t-il en retirant sa main. Au fait, j'ai reçu un message de Nick cette nuit.
- Et ?
- Tu lui as dit que je buvais ?
- Non, pas du tout. Oh, compris-je soudainement... Selena ...
- C'est elle ?
- Désolé, haussai-je les épaules. Elle prend mal le fait que je m'occupe de toi toute seule.
- Je sais, je suis un fardeau.
- Non, c'est juste qu'elle s'inquiète. De plus, elle trouve notre relation « super bizarre ». Ce sont ses mots, souris-je.
- Je ne vois pas pourquoi. C'est juste amical, ajouta-t-il sans la moindre émotion. Donc je disais, Nick m'a envoyé un message pour ça mais il m'a aussi dit que toi et moi on devait le rejoindre chez mes parents ce soir.
- Ce soir ? Ouvris-je grand les yeux.
- Oui.
- Je peux savoir pourquoi ? Me mordis-je les ongles.
- Je crois que c'est à cause de cet article.
- Oh ... baissai-je le regard.
- T'inquiète pas, prit-il ma main dans la sienne.

Ses doigts s'entrelacèrent aux miens. Mon cœur rata un battement. Ce geste me procurait tant de bien, du pur apaisement.

- Faut assumer, c'est tout.
- Il n'y a rien assumé, on fait rien de mal.
- Oui ... ne voulus-je pas m'attarder. Bon, remarquai-je l'heure, je dois y aller.
- Déjà ?
- Oui, désolé. Je passe le reste de la journée avec Miley. Je te rejoins direct chez tes parents, ok ?
- D'accord.

Je détachai sa main de la mienne. Je déposai un timide baiser sur sa joue, j'attrapai mon sac à main à l'entrée, et décampai en vitesse de la demeure. Je longeai l'allée et ouvris le portail. Je cachai mes mains dans mes poches, baissai le visage et m'engageai sur le trottoir. Des gens circulaient rapidement, ne faisant guère attention aux autres personnes, tandis que les voitures roulaient légèrement vite. J'avançai un peu, me sentant suivie par des personnes. Je me doutais que les paparazzis étaient encore là. J'aperçus un taxi et je hélai. En attendant qu'il arrive au bout de la route, je pu entendre des personnes parlaient derrière moi.

- Demi, comment allez-vous ?
- Étiez-vous chez Joe ?

Ils se retrouvèrent dorénavant à mes cotés. Je leur jetai un regard et répondis vaguement :

- Je vais très bien, merci. Et oui, j'étais chez lui.
- Est-ce vrai qu'il a bu hier soir lors de votre soirée anciens étudiants au lycée ?
- Cela relève strictement de la vie privée. Je n'ai rien à divulguer donc si vous voulez en savoir plus, demandez-lui. (Le taxi se gara). Sur ce, je vous souhaite une bonne journée, Messieurs.
- A vous aussi Demi, répondirent-ils en cœur.

Je leur adressai un sourire et montai à l'intérieur de la voiture. Je lui indiquai l'adresse de ma destination et le chauffeur démarra. Je m'appuyai contre la fenêtre et regardai les maisons, les magasins, les gens sur mon passage. Depuis le début de ma carrière, tant de gens ont changés. Il y a des stars que j'appréciai avant et que maintenant, je ne peux plus voir en peinture puisqu'ils me critiquent. Il y a les paparazzis qui je trouvais collants, indiscrets et irrespectueux. Par rapport à aujourd'hui, quand on leur dit qu'on ne veut s'étaler, ils laissent tomber, ils sont polis avec nous et sont un peu moins collants. J'arrivai à destination en quelques minutes. Je tendis un billet au chauffeur, lui tendit de garder la monnaie et quittai l'automobile. Je montai en vitesse dans mon automobile et j'activai le contact.
Dés à présent, je me retrouvai devant un loft moderne où résidait une amie à moi. Je m'approchai du portail, sonnai et il s'ouvrit. Je rentrai et il se referma derrière moi. Je bordai hâtivement l'allée, qui donnait vu sur un magnifique jardin fleuris et je montai les marches du perron. Je donnai un petit coup contre la porte et je discernai un visage familier dés qu'elle s'ouvrit. Un sourire illuminant apparut sur la figure de mon amie. Elle s'avança et m'enlaça amicalement. Elle m'avait beaucoup manqué depuis deux semaines. Elle me prit la main et m'invita à entrer. Je la suivis au salon, en passant par la sublime entrée, ceci n'étant pas étonnant vu les gouts de mon amie. Elle s'installa sur le canapé et insista pour que je m'assois aussi. Nos mains toujours liées, elle me regarda droit dans les yeux :

- Alors, comment ça va, toi ?
- Je vais bien. Et toi, Mil' ?
- Je vais hyper bien.
- Ça se voit, souris-je.
- Tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureuse.
- J'ai loupé un épisode ?
- J'ai complètement oublié de te tenir au courant, s'excusa Miley.
- Que vas-tu pouvoir faire pour que je te pardonne ? Dis-je.
- Peut être te le dire ? ]Me fit-elle ses yeux de cocker.
- Ce n'est pas juste, me plaignis-je. Tu sais que je ne peux pas résister à ton regard.
- Je sais, sourit-elle victorieuse. Donc je t'informe que Nick a passé la soirée avec moi hier soir.
- Wow !! Fus-je ébahie. C'est une surprise !
- Je sais, pouffa-t-elle.
- Dis donc, miss. Tu as oublié de me dire pleins de choses, lui fis-je un clin d'œil.
- Et bien, je n'avais pas trop le temps avec le tournage d'Hannah Montana. Et pis, je multiple les photoshoots et interviews.
- T'inquiète.
- En fait, Nick et moi on s'est croisés il y a deux semaines à peu près dans un magasin du coin. Ça me faisait vraiment trop bizarre de le revoir après tant de temps. Je savais bien que je ne l'avais pas oublié et ça m'a sauté aux yeux. Quand je l'ai regardé, mon cœur battait la chamade. Il m'a vu et il m'a rejoint. Putain, qu'est-ce que j'étais hypnotisé par ses beaux yeux ! Rêva-t-elle. Je ne m'attendais à ce qu'il me parle mais se fut tout le contraire. On a parlé quelques minutes et puis, il m'a proposé d'aller boire un café. J'ai tout de suite accepté. On a discuté pendant un long moment et on a prévu de se revoir. On s'est revu en tout deux fois. Hier soir, il est venu dîner chez moi. A la fin de la soirée, après énormément de rigolades, on s'est embrassés. (J'ouvris la bouche, abasourdie et heureuse pour elle) Finalement vu l'heure qu'il était, je lui ai gentiment proposé de dormir à la maison. Il a dit oui ! On a dormis ensemble (je lui jetai un regard noir) T'inquiètes, on a juste dormi, rit-elle. Et pis ce matin, on a mis tous ça au clair. On a décidé de nous redonner une chance.
- SUPER ! Hurlai-je, contente. Merci, mon dieu ! Levai-je les mains au ciel en signe de victoire.
- Je suis en plein rêve.
- Je sais bien puisque tu m'as pas tenu au courant. Tu te rends compte ! Parus-je faussement vexée.
- Oh allez, ne m'en veux pas. Je suis pas la seule à n'avoir rien dis, me donna-t-elle un coup d'épaule.
- Euh .... ??
- Joe ! Leva-t-elle les yeux au ciel.
- Oh, soufflai-je.
- Comment ça se fait que les paparazzis aient pus vous prendre dans une telle position ?
- Oh et bien, il s'est levé et il était en boxer.
- Rien de plus normal, leva-t-elle les yeux au ciel.
- Interromps-moi pas. Il a passé derrière moi, il m'a embrassé dans le cou et là : photo !
- Dans le cou ? Tu l'as laissé faire ?
- Pourquoi ne l'aurai-je pas dû ?
- Demi, vous êtes meilleurs amis. Pas des ... des ...
- Rho, ça va ! Expirai-je.
- Non mais ça va trop loin là !
- Je sais mais t'inquiète ça ne se reproduira plus, promis-je. J'ai rendez-vous chez ses parents ce soir.
- Oh ... ça sent pas bon.
- Ouais. Sinon à part ça, je vais avoir un problème avec Selena.
- Pourquoi ?
- J'ai sans faire exprès dis hier que je n'étais pas 'remise' de ma rupture.
- Ouah ... Elle doit mal le prendre.
- Oui.
- Tu aurai pu lui dire au moins.
- Dit la fille qui ne la supporte pas...
- D'accord, je ne la porte pas dans mon cœur mais c'est comme même ta meilleure amie.
- Je sais. Bon, si on bouge ?Me relevai-je.
- Excellente idée ! Ça te dit d'aller faire les boutiques ?M'implora-t-elle.
- Bien sûr ! Ça fait longtemps ! Ris-je.
- Ah oui ? Me lança-t-elle un sourire.
- Euh ... que je réfléchisse. Ça doit faire trois jours !

Nous prîmes nos vestes et nos sacs. Nous sortions de la demeure et Miley ferma la porte à clé.

- Let's go ! Me prit-elle bras dessus, bras dessous.



Au alentour de cinq heures de l'après-midi, Miley et moi étions à un starsbuck du coin. Nous discutions de notre journée passée ensemble ainsi les vêtements qu'on s'était achetés. Je dois dire que j'ai de quoi remplir mon dressing. Lunettes de soleil sur le nez, nous regardions aussi les passants circuler dans les rues. Le soleil accompagnait très bien ce beau jour.

- Tu veux garder laquelle photo ? Me demanda-t-elle en me montrant des photos qu'on s'était amusées à prendre dans un photomaton.
- Je ne sais pas. Prends celles qui te plaisent, souris-je.
- Ok. Tiens, me donna-t-elle les dernières. Voilà.
- Merci, les rangeai-je dans mon sac à main.
- C'est quand ta tournée, au fait ? S'empressa-t-elle de me questionner.
- Dans à peine deux semaines.
- Déjà ? C'est dans peu de temps.
- Je sais. J'espère qu'on aura l'occasion de se revoir avant que je parte.
- Je l'espère aussi. Tu es stressée, hein ? Devina-t-elle.
- Oui, très. J'ai peur de ne pas assurer.
- Tu plaisantes ? Tu es la meilleure dans ce domaine, me décocha-t-elle un sourire.
- Si tu le dis, dis-je flattée.
- Évidemment. Mais j'ai beaucoup plus l'impression que c'est autre chose dans la tournée qui te gêne ?
- Et bien, je crains de me rapprocher encore plus de Joe.
- Ah oui, je m'en doute. Pourtant, je trouve que vous ne pouvez pas vous rapprocher encore plus que cela ! Me taquina-t-elle.
- Non mais on sera pratiquement 24h/24 ensemble donc t'imagine...
- Au moins, tu le verras.
- Oh je suis désolé, lui lançai-je un sourire réconfortant. Nick va te manquer, n'est-ce pas ?
- Beaucoup, oui.
- Vous vous appellerez.
- Je sais ce qu'est qu'une tournée et je me rends compte qu'on a jamais le temps de faire certaines choses, baissa-t-elle les yeux.
- Ma belle, s'il tient à toi, il t'appellera.
- Espérons.
- Ne t'inquiète pas.
- Dis, faudrait qu'on rentre, m'informa-t-elle.
- Effectivement, vérifiai-je l'heure sur l'écran de mon portable.

Nous posions un billet sur la table puis nous filions dans la rue. Nous marchions cote à cote regardant des magasins qui ne donnait envie même si nous n'avions pas le temps. J'étais une accro du shopping et mon amie l'était aussi. Résultat, quand on était ensemble on dévalisait tout. Elle et moi avons beaucoup de points communs et j'appréciais énormément sa compagnie. Contrairement à Selena, je me sens moins obligée de lui dévoiler des choses alors qu'à ma meilleure amie si je lui cache ne serait-ce qu'un truc, elle va en faire tout un plat. D'ailleurs, si jamais elle apprend vérité sur la réelle relation que j'entretiens avec Joseph, elle m'en voudra de ne point lui avoir avouer. Elle me regardera tout de suite dégoutée et déçue de mon comportement. Je sursautai directement lorsque mon cellulaire vibra. Je lu le message que je venais de recevoir :

De : Nick.
A : Demi.
Dix-neuf heure chez mes parents. A plus tard.

Comment se faisait-il que Nicholas m'ait envoyé un message pour m'indiquer l'heure ? Joseph aurait pu très bien le faire. Je m'empressai de taper ma réponse :

De : Demi
A : Nick.
Merci pour l'info. A tout à l'heure.

Je lui envoyai immédiatement et nous arrivions à la voiture. Nous montions à l'intérieur et je me plaçai au volant. Miley se tourna vers moi et me demanda :

- On passe chez toi comme ça je t'aide à te préparer, et après tu me ramènes et tu files ensuite chez tes 'beaux-parents', mima-t-elle des guillemets sur les derniers mots.
- Beaux parents, tu exagères ! Me plaignis-je.
- Fallait que ça sorte, gloussa-t-elle.
- Ce sont plutôt les tiens. Et pour info, je ne vais pas me mettre sur mon trente et un.
- Je m'en doute mais tu ne peux pas y aller en jogging, basket.
- Je n'en avais pas l'intention, soulignai-je.
- Bon, on y va ?
- D'accord.

Je lu rapidement le message que je reçus :

De : Nick
A : Demi
De rien et je te préviens, il faut qu'on parle tous les deux.

Ce message me fut soudain peur. Je rangeai mon téléphone dans mon sac en essayant de ne pas trop y penser et je démarrai.


Habillée d'une robe et d'une , chaussai de nu-pied à , je verrouillai l'automobile et je grimpai l'allée de la demeure Jonas. Je remarquai la voiture de Joe garée ainsi que celle de Kevin. Ayant atteint la porte, je restai immobile devant cette dernière, ne sachant que faire. Je levai la main, prête à frapper. Je ne sais pas pourquoi mais j'étais inquiète, très inquiète. Sans mon accord, je frappai à la porte. En attendant qu'on m'ouvre, je me mordais les ongles. J'étais dans une anxiété sans merci. Je me retournai et examinai le paysage qu'offrait la propriété. C'était très beau et coloré.

- Demi !
- Denise, la saluai-je poliment en me retournant.
- Je suis ravie de te voir.
- De même, souris-je.
- Entre donc, m'invita-t-elle à entrer.
- Merci.



Petit à petit, l'inquiétude prenait le dessus. La crainte que la famille de mon meilleur ami découvre notre petit secret peut mettre tout en péril. Parce que si jamais l'on apprend notre véritable relation, on est en grave danger.