Attrape Mon Coeur - GrabsMyHeart - Fanfiction Jemi - Terminée

Chapitre 5 - Saison 1

Je suivis Denise jusqu'à dans le salon. Rien n'avait changé ici depuis que j'étais venue la dernière fois. C'est-a-dire il y a peu près plus de six mois. Je me stoppai et fus accueillie par Kevin, Danielle et Nicholas. Ils m'enlacèrent chacun leur tour. Kevin Senior se tenait debout dans la cuisine avec Joseph et Frankie. Ils gagnèrent la pièce en peu de temps. Le père me salua poliment tandis que Franklin fonça dans mes bras. Je me baissai et je le serrai tout contre moi. Ça faisait peu de temps que je ne l'avais pas vu mais j'étais beaucoup attachée à ce petit bout. Il était vraiment trop chou. Il s'écarta et il m'embrassa la joue. Denise, qui avait assisté à toutes les scènes, annonça :

- Et si on passait à table ?
- J'ai failli attendre ! Plaisanta Frankie.

Je ris légèrement. Kevin et sa femme, Danielle, Nick et Papa Jonas s'installèrent. J'allais prendre place lorsque Joe effleura ma joue de ses lèvres pour m'embrasser. Mes yeux se fermèrent. Je sentis tous les regards se posaient sur nous. J'étais vraiment mal à l'aise. Un raclement de gorge provint du père de Joe. Les joues en feux - je présume-, je m'assis à table. Denise arriva avec un plat qu'elle déposa. Elle nous servit un à un. Une fois dans mon assiette, je baissai les yeux et débutai à manger doucement. Le repas était plutôt silencieux. Cela ne présageait rien de bon. Brusquement, Papa Jonas ouvrit la bouche :

- Si nous t'avons fais venir c'est pour parler de la tournée.
- Que dois-je savoir ? Demandai-je.
- J'ai établi un planning, mais il reste à parler de plusieurs autres choses.
- Je vous écoute.

Il m'expliqua tous les projets de la tournée. J'avoue qu'on allait avoir un emploi du temps chargé. Le repas était excellent. Le diner se termina gentiment. J'étais rassurée qu'on n'ait pas parlé de cette photo dans les médias. Je proposai à Denise de l'aider à débarrasser, et Danielle procura la sienne. Nous rangions les couverts et les assiettes dans le lave-vaisselle.

- Tu viens ce weekend au gala ? Demanda Danielle.
- Oui, je pense.
- Tu es excité pour cette tournée, ma grande ? Me questionna Denise.
- Oui très, souris-je.
- Écoute, je sais que tu t'es sentie mal pendant tout le repas. Sache que je n'ai aucun avis à porter sur cette photo, dit Denise.
- Je...
- C'est vrai, les personnes vous jugeront toujours quoi que vous faites, termina-t-elle.
- Donc vous ne m'en voulez pas ? Fus-je stupéfaite.
- Il est évident que non. Tu fais presque partie de cette famille, m'assura-t-elle.
- Oui, je suis bien d'accord, conclut Danielle.
- C'est très gentil. Cependant, je ne pense pas que cela plaise à Kevin (Sr).
- Ne t'occupe pas de lui. Il n'a rien à dire, me confia Denise.
- Pourtant, je me sens mal. C'est complètement ...
- On a confiance en vous, coupa Denise. Jamais vous ne ferez une chose pareille.
- Ouais.

Qu'est-ce que je m'en voulais. Denise croyait parfaitement que Joe et moi-même ne commettons aucun acte qu'on ne devrait pas. Je sortis de ma rêverie lorsque mon portable sonna. Je m'excusai et m'éloignai de la pièce pour filer dans le couloir. Je constatais que l'appel entrant venait de chez moi. Je commençai à paniquer en imaginant plusieurs scénarios dans ma tête. Je décrochai :

- Allo ?
- Demi ! Étincela la voix de ma petite sœur.
- Madi', comment tu vas ?
- Je vais très bien, m'assura-t-elle.

Ouf ! Il n'était rien arrivé de grave.

- Tu me manquais donc je t'ai appelé, dut-elle devinée que je devais me poser la question.
- Tu me manques aussi, fus-je émue.
- Quand est-ce que je te vois ? Demanda-t-elle derechef.
- Demain. D'ailleurs dis-le à maman, lui conseillai-je.
- Je lui dirai.
- Dis-moi, tu as vu Dallas ces derniers temps ?
- Non, elle est beaucoup trop occupée ! S'exclama-t-elle ironiquement.
- Tu sais, ne le lui en veux pas.
- J'essaie. Bref, soupira-t-elle, j'espère que je ne te dérangeais pas.
- Non, t'inquiète, souris-je. Je suis chez les Jonas.
- Oh et pourquoi ? Fut-elle curieuse.
- Pour la tournée.
- Ah d'accord ... Comment vas Jo-Jo ?

C'est le surnom qu'elle a donné à Joe depuis pratiquement 3 ans. A vrai dire, ils s'entendent bien et ça me réjouie. D'ailleurs, je me rappelais plus pourquoi elle lui a attribué ce nom.

- Il va bien, ris-je.
- Et bien, j'ai remarqué.
- Euh ... ?
- Les photos dans les magasines ! Se moqua-t-elle.
- Oh ça ... fus-je soudainement gênée.
- T'inquiète, je dis ça pour plaisanter.
- C'est censé me rassurer ?
- Exact. Par contre, je ne te parle même pas de la réaction de Maman et de Papa.
- J'imagine très bien, grimaçai-je.
- Surtout que tu n'es pas venu nous voir depuis ...
- Je suis vraiment désolé mais je n'avais pas une minute à moi.
- Je comprends parfaitement.
- Et pis, la tournée est pour bientôt donc ça va être dur de se voir.
- Je confirme. Bon, je vais te laisser. Fais un bisou à Joe et à toute la famille.
- D'accord, capitaine ! Ris-je.
- Je t'aime, grande sœur.
- Je t'aime aussi, ma puce.

Je raccrochai, le sourire aux lèvres. Le fait d'avoir parlé avec ma sœur m'avait fait beaucoup de bien. Cela me faisait réaliser à quel point elle me manquait beaucoup et que je l'aimais tant. Mon cœur réchauffait par ses mots, je rejoignis la cuisine. Denise et Danielle avaient fini de ranger les assiettes et tout le reste. Je leur dis que c'était ma sœur. La femme de Kevin m'adressa un tendre sourire et me demanda :

- Comment va-t-elle ?
- Bien. Je lui manque juste.
- C'est normal, admit Denise. Avant que tu sois dans ta propre maison, vous vivez ensemble. Surtout que tu la voyais tous les jours.
- Oui. Je m'y fais petit à petit mais c'est vrai que ça me manque.
- Le principal c'est de toujours la voir, dit Danielle.
- Oui.
- Et sinon Selena est rentré de sa tournée ?
- Oh oui !
- C'est bien alors. J'espère pour elle que ça s'est bien passé.
- D'après ses propos, je vous assure que c'était génial.

Nous continuâmes de blablater pendant un bout de temps jusqu'à ce qu'il se fasse tard. Je leur fis la bise.

- Attends ! Intervint Denise.
- Que se passe-t-il ?
- J'ai vraiment besoin de savoir quelque chose, m'implora-t-elle.
- Que voulez-vous savoir ?
- Est-ce qu'il est bien ? Enfin, je veux dire ... est-ce qu'il ne déprime pas ?
- Il va bien, tentai-je de la rassurer. Pour le moment.
- Merci, sourit-elle pauvrement. On se voit dans peu de temps, convint Denise après quelques minutes.
- Exact. A ce week-end.
- Ou à après demain, révéla Danielle.
- Ah oui, sans doute, l'enlaçai-je rapidement. L'interview, je n'y pensais plus.

Je quittai la pièce puis je gagnai le séjour. Les hommes Jonas étaient installés devant la télé en jouant à la Wii en lâchant des cris de joies. De ce que je pouvais en voir je constatai qu'ils jouaient à Mario Kart. Mes lèvres se formèrent en un sourire et je m'aperçus que Monsieur Jonas me regardait. Je me sentais soudainement gênée qu'il me lorgne. C'était très désagréable. Ce n'était pas parce que je n'aimais pas qu'on me fixe mais c'était simplement son regard qu'il me faisait peur. Je désirais au plus vite partir d'ici. Je me raclai la gorge et j'annonçai :

- Je rentre chez moi.

Ils pivotèrent vers moi. Frankie me fit signe d'attendre deux petites minutes. Ils souhaitaient juste terminer la partie. Je les examinai finir la partie. Un cri de joie puis plusieurs de déceptions retentirent. Le plus petit de la famille se releva nonchalant et se réfugia dans mes bras. Je lui flattai le dos tandis que ses frères s'étaient mis debout. Ils se chamaillaient prétextant que Nicholas avait triché pour gagner. Ils étaient vraiment trop hilarants. Je me détachai du dernier et je lui ébouriffai les cheveux. Il rit et je lui embrassai le front. Il s'écarta tandis que Kevin prit le relais. Il me serra dans ses bras et nous nous fîmes la bise. Nicholas me jeta un signe de tête. Je savais pertinemment pourquoi. Joseph s'approcha de moi. Il m'attrapa la main droite et m'attira contre son torse. Je plaçai ma tête dans sa nuque et respirai son odeur que j'aimais tant. Il effleura ma chevelure du bout de ses doigts de sa main libre puis il desserra notre étreinte. Droit dans les yeux, il murmura :

- Bonne nuit, beauté. On s'appelle ?
- Merci. Passe une agréable nuit. Pense à moi surtout, ris-je doucement.
- Je n'y manquerai pas, chuchota-t-il dans mon oreille.

Il lâcha ma main, et dans un dernier regard, je partis. Je pris ma veste et mon sac à main, et je fermai la porte d'entrée. Nicholas m'attendait appuyé contre ma voiture. Je marchais jusqu'à lui et je m'arrêtai en face de lui. Je savais très bien de quoi il voulait parler mais pourtant je faisais comme ci je ne me doutais de rien.

- Tu voulais me parler ?
- Oui.
- Du fait que tu sors avec Miley ? Le taquinai-je.
- Non pas du tout, fut-il surpris. Tu es au courant ? S'empressa-t-il de demander.
- Évidemment, lui décochai-je un sourire. Miley ne me cache rien.

Il allait répliquer seulement je continuai :

- Sauf que je n'étais pas au courant qu'elle t'avait revu.
- Demi ... soupira-t-il exaspéré.
- Oui ?
- Arrête de le faire exprès !
- Je ne vois pas de quoi tu parles ...
- Si tu vois très bien. Tu soupçonnais que j'allai te parler de Joe.
- Ah bon ? Lançai-je.
- Te fiche pas de moi...
- Ce n'est pas...
- Demi ! S'exclama-t-il durement.
- Ok ! Levai-je les mains, coupable.
- Selena m'a dit qu'il buvait. Est-ce vrai ?
- Et bien ... ce n'est pas parce qu'il a bu hier soir qu'il est devenu accro, essayai-je de nier.
- Sois sérieuse avec moi, je t'en prie.
- Que veux-tu que je te dise, Nick ?
- Il va si mal que ça ?
- Je peux te dire qu'une chose. Il se remet et je fais tout pour qu'il aille mieux. Donc si tu veux qu'il soit heureux un jour, ne te mêle pas de ses affaires.
- Selena a...
- Je sais. Selena s'inquiète beaucoup trop. Elle croit que Joe boit tout le temps juste parce que j'ai dit un truc que je n'aurai pas dû, et elle ne veut pas que je m'occupe seule de lui. Seulement, elle a oublié une chose. Ce garçon incroyable est toute ma vie. Jamais, je ne le laisserai tomber. Tu m'entends ? M'approchai-je de lui.
- Je m'en doute mais ... ça m'inquiète.
- Relaxe, je prends soin de lui.
- Tu sais, baissa-t-il les yeux, avant on se cachait rien. Aujourd'hui, on ne se confie plus rien. Comment ça a pu changer ?
- Les temps changent. Joseph à besoin de plus de liberté. La seule chose que tu dois de te dire c'est que même s'il ne se livre pas ouvertement à Kevin ou à toi, il le fait avec moi.
- J'ai l'impression que depuis sa rupture que quelque chose s'est brisé en lui, avoua-t-il peiné.
- A un moment donné, on ressent tous cette émotion.
- Demi, tu peux me promettre quelque chose ?
- Tout ce que tu voudras, lui jurai-je en serrant ses mains dans les miennes.
- Ne le lâche jamais. Quoi qu'il arrive prends soin de lui. Tu es sa meilleure amie, et si jamais il te perd j'ai peur qu'il ne se relève pas.
- Je prendrai soin de lui. Je te le promets, Nicholas.
- Merci, mima-t-il des bouts des lèvres.
- Je dois y aller, lui embrassai-je la joue.
- D'accord. Amuse-toi bien demain.

Je lui lançai des points d'interrogations des yeux tandis qu'il éclatait de rire à ma réaction.

- J'ai entendu votre conversation au téléphone.
- Oh ... je comprends. Espion, va ! Ris-je.
- Ce qui est essentiel c'est que tu gardes ta complicité avec ta petite sœur, me conseilla-t-il.
- Je la garderai. A plus tard.
- A plus tard.

Il se décala et je montai en voiture. Je m'attachai, je réglai le rétroviseur et j'insérai la clé dans le contact. Puis je démarrai en direction de chez moi.
Dés que je garai la voiture chez moi, mon visage se crispa. Mes yeux se posèrent sur l'automobile de ma meilleure amie. J'éteignis le moteur et retira les clés. J'ouvris la portière et descendis. Je fermai à clé et filai le long de l'allée en gardant le regard au sol. Je savais indubitablement que j'allai devoir m'expliquer avec elle. Seulement, je n'étais pas prête. Il était beaucoup trop tôt. De plus, je détestais lui mentir mais je n'avais pas le choix. Je m'emparai de la poignée, et je pénétrai dans la demeure. J'avançai doucement en faisant le moins de bruits possibles.

- Je sais que tu es là ! Entendis-je la voix de ma meilleure amie.

Et mxrde ! Je soupirai et j'entrepris de la rejoindre à contre cœur. Elle était dans la cuisine en train de mettre de la vaisselle dans le lave-vaisselle. Elle le ferma et pivota face à moi. Son regard plein de reproches me foudroya littéralement. Mon corps fut prit de frissons. Jamais de ma vie elle m'avait fait ressentir une telle sensation. Je baissai complètement les yeux au sol ne voulant pas subir sa colère, sa tristesse à mon égard. Les mains sur les hanches, elle exposa :

- Il faut qu'on parle.
- Hum ... Tu ne veux pas qu'on parle demain ? N'eu-je pas la force de continuer notre conversation.
- Non ! S'exclama-t-elle. On en parle tout de suite, lança-t-elle assez durement.
- Et bien ... soupirai-je. Je t'écoute.
- Premièrement : Comment se fait-il qu'il est une tonne de bouffe dans le frigo ? Deuxièmement : Pourquoi tu ne m'as rien dit pour ton mal être ?


Je ne su que répondre. J'avais complètement oublié de donner de la nourriture aux sans-abris. Et voilà que maintenant elle s'est rendu compte de quelque chose ...

-> 10.00 p.m{Narration Joseph}

Dés que Demi fut partie, je sentis les yeux de mon père se poser sur moi. Je savais déjà ce qu'il avait dans la tête et je n'étais pas décidé à obéir à ses ordres. Jamais il ne pourrait me séparer d'elle.

- N'oublie pas, Joseph. Après la tournée, je ne veux plus vous voir ensemble, me rappela-t-il.

Mon visage se décomposa et un long soupir s'échappa de ma gorge. Je posai les yeux sur mon petit frère qui me regardait d'un air désolé, et mon ainé se posta à mes cotés. Une main rassurante se plaça sur mon épaule tandis que ma mère revenait de la cuisine avec Danielle. Mon paternel n'avait sans doute pas remarqué mon désespoir donc il continua :

- J'espère que tu as déjà pensé à votre éloignement.

Il était hors de question que je lui obéisse. Il pouvait faire tout de ce qu'il voulait. Il n'a qu'à mettre fin à ma carrière si ça lui chante tant que je ne sois pas séparé de ma meilleure amie. J'entendis la voiture redémarrer et au même moment la porte d'entrée se referma. Nicholas apparut soudainement alors que j'essayais de métriser toute la colère que j'avais contre mon mentor.

- Joseph ! Se fâcha-t-il. Tu m'écoutes quand je te parle ?

Je le fixai pendant un moment. Je devais contenir toute cette violence en moi. Seulement il faisait tout pour me mettre hors de moi.

- Oh ! Joseph ! Me relança-t-il.

Cette fois s'en était trop. Le regard de la femme qui m'a mis au monde croisa le mien, et je serrai les poings. Je fermai les yeux et les rouvris en quelques secondes. J'encrai mon regard froid et désespéré à mon père, et je prononçai :

- Jamais ! Jamais tu ne me sépareras d'elle ! Hurlai-je. Tu peux te permettre de faire tout ce que tu veux mais il est hors de question que je m'éloigne d'elle. Tu as compris ? Demandai-je froidement.
- Ce n'est pas toi qui décide, mon petit, sourit-t-il malicieusement.
- Oh si ! C'est ma vie et j'en fais ce que je veux.
- Mon garçon, dois-je te rappeler que ta carrière peut se terminer dans un claquement de doigts si jamais je le souhaite ? Me menaça-t-il verbalement.
- Fais ce que tu veux. Tu peux mettre fin à ma carrière, prendre tes distances avec moi, m'empêcher de vous revoir ... T'éloigner de moi.
- Attention à ce que tu dis ! M'avertit-il du doigt.

Ma mère fut choquée et triste tel qu'elle avait la main sur son cœur. Danielle était dans les bras de Kevin, et Frankie tenait fermement la main de Nicholas. Je les regardai tour à tour avec un air de découragement et je jetai à mon père en pleine figure ces quelques mots :

- Si tu veux tant que je m'éloigne, oublie-moi alors.

Je lui lançai un dernier regard et je décampai en vitesse de cette maison. J'eus juste le temps d'entendre le « attends » de Nick. Je couru jusqu'à ma voiture, activai le contact et démarrai en trompe.

{Narration Omniscient}

Joseph partit soudainement sous les yeux de sa famille. Denise qui s'était tu jusqu'à présent ne tarda pas exprimer sa colère contre son mari. Cependant, elle pria ses enfants de monter en haut pour qu'ils n'entendent rien. Ils s'exécutèrent et elle rejoignit son mari, l'homme qu'elle aimait, d'un pas. Elle posa ses yeux affligés dans les siens et elle soutint son regard.

- Comment oses-tu ? Joseph ne te le pardonnera jamais. Pourquoi veux-tu tant qu'il s'éloigne d'elle ? Elle est tout pour lui. Bon sang, ouvres les yeux Kevin ! Pourquoi fais-tu cela ?

Honteux, il baissa les yeux. Elle lâcha un soupir et continua :

- Je ne te reconnais plus. Tu n'es plus l'homme que j'aimais. Si tu ne fais rien pour arranger cela, tu pourras me dire adieu ainsi qu'aux enfants. Jamais on acceptera que tu choisisse la vie de Joseph,] insista-t-elle. De plus, il a déjà assez souffert comme ça. Alors je t'interdis de lui faire subir de telles choses.
- Comment veux-tu que je sois d'accord ? Cette fille le rend tellement ...
- Je t'en prie, l'implora-t-elle, ne le fais pas souffrir. Il ne le supportera. Et moi non plus.
- Elle a une telle influence sur lui qu'elle peut en faire ce qu'elle veut ! S'irrita-t-il.
- Mais comment fais-tu pour ne pas te rendre compte que ton fils serait au bord du gouffre sans elle ? Sa petite amie l'a plaqué comme un moins que rien et si jamais Demetria ne serait pas, en ce moment même on serait à son enterrement, suffoqua-t-elle.
- Oh n'exagère pas ! Taquina-t-il.
- Je ne rigole pas, Kevin ! S'énerva-t-elle. Tu vas t'excuser auprès de lui et tu vas les laisser tranquilles. Sinon, je te préviens que tu ne me reverras pas de si tôt. Et je peux te jurer que Nicholas, Franklin et Kevin ne souhaiteront plus jamais t'adresser la parole.

C'est dans ton sourire que je puise la force de me battre. ♥