Attrape Mon Coeur - GrabsMyHeart - Fanfiction Jemi - Terminée

Chapitre 7 - Saison 1

  Je me garai devant la maison de ma famille dans laquelle j'ai passé la moitié de ma vie. Je descendis rapidement et m'activai au pas de la porte d'entrée. J'hésitai un instant puis je frappai contre la paroi. Je savais qu'aujourd'hui il était plus que jamais important que j'affronte la réaction de ma mère et de mon beau-père - que je considère comme mon réel paternel. Une chevelure châtain apparut. Je remarquai aussitôt que c'était ma petite sœur. Un sourire sur le visage, elle me sauta au cou. J'émis un léger rire sur la situation. Je la serrai littéralement contre moi tant elle m'avait manqué. Je me calmai dés que j'aperçus ma mère, les mains sur les hanches et un sourire forcé. Je déposai un rapide baiser sur le front de Madison puis je la lâchai. Elle s'avança jusqu'à moi et m'encercla hâtivement de ses bras. Je m'enfonçai un peu dans son étreinte, et elle la desserra. Elle me jaugea de la tête aux pieds et elle me salua :

- Comment tu vas, ma chérie ? Wow, tu es magnifique.
- Hum ... euh, merci, fus-je gênée.
- Elle est toujours jolie, attesta une voix d'homme.

Ma mère se poussa et je constatai sans grande surprise qu'Edie se tenait dans l'entrée. Il s'approcha et m'enlaça. Je me laissai bercer dans ses bras lorsque ma génitrice ferma la porte. Je sursautai sur la surprise. Elle nous fit signe de rejoindre le séjour. Je traversai les couloirs, mélancolique. Nous arrivâmes dans la pièce et nous installâmes sur le canapé familial. J'étais très heureuse de revoir ma famille, mais je me sentais vraiment mal à l'aise. Mes parents me scrutaient attentivement espérant sans doute comprendre ce qu'il se passe en ce moment. Et ma sœur, elle me regardait rêveuse. Pour détendre ne serait-ce qu'un peu l'atmosphère, je demandai :

- Vous avez des nouvelles de Dallas ?

Ils se regardèrent, surpris. Ils semblaient vraiment stupéfaits de ma question soudaine. Ma mère se racla la gorge et répondit :

- Oui, elle est en ce moment avec son petit ami en Angleterre.
- En Angleterre avec son petit ami ? Fus-je consternée.

Ma grande sœur avait un petit ami et je n'étais même pas au courant. Pourquoi ne m'avait-elle rien dit ? Mon père devança sa femme pour m'informer :

- Elle sort depuis peu avec Chace Crawford. Et pour célébrer leur deux mois de relation, il la emmené là-bas.
- Première nouvelle, constatai-je visiblement vexée.

Un silence pesant s'établit. Mes parents ne savaient plus quoi dire. Ma petite sœur réussit comme même à changer l'ambiance.

- Maman, j'aimerai beaucoup passer ma journée avec ma grande sœur. Est-ce qu'on peut sortir ? Quémanda-t-elle.
- Euh... Si ta sœur est bien évidement d'accord, réprima-t-elle.
- Super ! S'enthousiasma Madison. Bon, je vais me changer dans ce cas. Je reviens de suite ! M'avertit-elle.

Je lui lançai un beau sourire et elle courut à l'étage, dans sa chambre. Mon regard se posa sur mes procréateurs. Je savais parfaitement une chose alors que ma mère ouvrait la bouche : j'allais me faire disputer.

- Maintenant que tu es là, tu peux peut être nous expliquer cette photo qui a parue dans la presse ?
- Et vous, vous pouvez peut être m'expliquer pourquoi je n'étais pas tenu au courant sur la relation qu'entretiennent Chace et Dallas ? Rétorquai-je.
- Ça n'a rien à voir. Si tu étais beaucoup plus présente, tu le saurais. Et pis, c'est à elle de te le dire, pas à nous.
- Parce que ça vous intéresse de savoir pourquoi il a eu une telle photo ? Me fâchai-je.
- On aimerait bien que tu nous racontes ce qu'il s'est passé, intervint Edie.
- Il n'y a rien à raconter. On a rien fait de mal, me défendis-je.
- Vraiment ? S'enquit ma mère froidement.

J'allais répliquer lorsque ma sœur réapparut dans la pièce. Elle vint se placer face à moi pour me signaler qu'elle était prête. Dans un sourire sincère pour sa personne, je me relevai du canapé. Diana me regarda profondément désolé, supposai-je. Quant à Edie, je ne serai décrire son regard. Brusquement, ma génitrice se renseigna :

- Vous allez où exactement ?
- Et bien, nous allons faire les boutiques dans le coin. Ensuite, nous déjeunerons dans un restaurant sur la plage. Et bien sûr, après-midi plage, narrai-je.
- Bon, bonne journée, sourit-elle.

Madison les embrassa chacun leur tour puis elle se rua à l'extérieur. Je la suivais sans leur jeter un seul regard. Je refermai la porte derrière moi et rejoignis la voiture. Je montai à l'intérieur, et en étant certaine qu'elle soit bien attachée, je démarrai.

En un temps record, nous fûmes arrivées sur le coté de plage. Nous sortîmes de l'automobile et nous nous dirigeâmes vers les boutiques de vêtements, chaussures qui étaient présentes au alentour. Un peu de shopping avec ma sœur était une bonne idée puisque quand nous débarquions à l'intérieur d'un magasin, elle se précipitait dans les rayons. Je l'accompagnai doucement en regardant à mon tour les vêtements. A chaque pas qu'elle faisait, un sourire énorme se dessinait sur son beau visage. A un moment, elle se tourna vers moi et me montra une jupe en jeans. Je n'avais pas de mal à deviner qu'elle désirait mon avis. J'acquis l'imaginant très bien sur elle. Je donnai ensuite mes avis durant une grande période d'une heure minimum. Elle les essaya hâtivement et tout lui allait très bien. Brusquement, elle pivota vers moi et demanda :

- Pourquoi tu n'as rien pris ? Haussa-t-elle un sourcil, soupçonneuse.
- Je ne sais pas, haussai-je les épaules.
- Pourtant, tu as une tournée dans quelques jours, me rappela-t-elle.
- Oui, c'est vrai.
- Et tu as acheté tes tenues ? S'intéressa-t-elle.
- Non, répondis-je.
- Et tu comptes le faire quand ? Demanda-t-elle très sérieuse.
- Je ne sais pas.
- Pourquoi pas aujourd'hui ? Proposa-t-elle.
- Hum ... Bonne idée, souris-je.
- Bon allez, allons faire un tour dans un autre magasin.

Nous quittions la boutique. Les paquets d'achats en mains, nous arpentâmes les magasins.


Après deux heures intensives de recherches de tenues pour la tournée, nous étions installées à une table dans un restaurant qui donnait vue sur la mer. C'était vraiment magnifique. Madison analysait du regard le menu qu'elle tenait entre les mains. Un serveur arriva subitement. Lorsqu'il leva les yeux de son calepin, il croisa les miens. Il changea soudainement d'expression. Ma petite sœur répandit un rire communicatif. Le jeune homme devint livide. Il détacha son regard puis demanda professionnellement :

- Avez-vous choisis ?
- Oui. Je vais prendre une salade de crudité, des raviolis niçois et un brownie aux noisettes et crème glacée à la vanille, avisa Madison. Et toi, Demi ?
- Euh ... Je vais juste prendre une salade de crudité.
- Bon, inscrit-il, je vous apporte cela au plus vite.

Le serveur s'éclipsa. Ma petite sœur me jeta un vaste regard. Je voyais dans ses yeux qu'elle s'inquiétait pour moi. D'ailleurs, elle n'était malheureusement pas la seule. Cependant, heureusement qu'elle ne connaissait pas la vérité sur mon alimentation sinon je m'en serai voulu qu'elle se tracasse pour moi. J'entendis une sonnerie de portable ce qui empêcha Madison de parler. Je me penchai vers mon sac et j'en sortis mon portable. J'observai l'émetteur, m'excusai brièvement auprès de ma sœur, et je m'éloignai de la table.

- Joe !
- Est-ce que ça va, aujourd'hui ? S'inquiéta-t-il.
- Bien sûr. Pourquoi ne serai-je pas le cas ? Niai-je.
- Demi ... soupira-t-il.
- Je te jure que je vais bien, promis-je.
- Si tu le dis. Sinon, tu es prête pour l'interview de demain ?
- Oui et non.
- Tu as une idée pour une explication ?
- Non, soufflai-je. On verra bien demain.
- Si ça se trouve, Ellen nous posera sans doute pas la question, espéra-t-il.
- Il y a peu de chance, l'avertis-je.
- Ouais. Au fait, j'espère que je ne te dérangeais pas.
- T'inquiète, jetai-je un coup d'œil à ma sœur, je déjeune juste avec Madison.
- Oh, je suis désolé. Déjà que tu la vois peu.
- Ne le sois pas. Tu m'as sauvé !
- Et pourquoi ?
- Je t'expliquerai plus tard.
- Bon, ok.
- Je dois y retourner, fus-je prête à raccrocher.
- D'accord. A demain alors.
- Oui, à demain.

J'allais raccrocher lorsqu'il lâcha subitement :

- Demi, je t'aime. Tu le sais, hein ?
- Je commence à le savoir, souris-je. Je t'aime aussi, Joe.
- Je l'espère, l'entendis-je rire. A demain.

Je raccrochai. Je ne fis pas attention aux dernières paroles prononcées par mon meilleur ami étant donné qu'il me le disait souvent des fois que j'oublierai. Je regagnai la table et m'assis. Le jeune serveur rappliqua en même temps. Il déposa les entrées devant nous et il repartit. Feignant mon appétit, je mangeai doucement. Quant à Madison, elle dévorait pratiquement son plat. « Au moins, elle ne se laisse pas avoir avec toute cette maigreur qui habite la beauté d'aujourd'hui » pensai-je.

- Papa et maman t'ont parlé de la photo ? S'enquit-elle tout en mangeant.
- Oui.
- Ils étaient comment ?
- Déçus, je suppose.
- Tu leur as expliqué ?
- Non, répondis-je. De toute façon, il n'y a pas d'explication à donner.
- Vraiment ? Fut-elle surprise.
- Tu nous connais. Tu sais très bien qu'on est toujours comme ça dans la vie.
- Oui mais à ce point.
- Je sais.
- Et pour Dallas, tu n'étais pas du tout au courant ?
- Du tout, dis-je déçue. Avant, on ne se cachait rien. Et maintenant, on s'éloigne. Tu t'en rends compte, je ne savais même pas qu'elle sortait avec Chace ! Désespérai-je.
- Moi non plus, je ne comprends pas, trancha-t-elle.
- D'ailleurs, je ne savais même pas qu'elle le connaissait.

Nous passâmes le déjeuner à parler longuement, à rire et plaisanter. Ce repas m'avait fait beaucoup de bien. Je payai notre déjeuner et je laissai un pourboire au serveur. Ensuite, on rejoignit ma voiture pour prendre plusieurs petites choses pour la plage. Une fois en mains, nous atteignîmes tranquillement le sable. J'installai les serviettes sur le sable chaud cote à cote et nous nous allongeâmes dessus. Heureusement pour nous, on avait mis nos maillots de bains en dessus de nos vêtements. Nous les ôtâmes discrètement et nous nous laissâmes bronzer sous le magnifique soleil qui claironnait dans le ciel. Le soleil commençait facilement à faire bronzer ma peau chocolat. Ma petite sœur était rayonnante. J'avais constaté naturellement qu'elle désirait changer d'air et le fait de lui faire profiter de cette journée était pour moi un bonheur extrême.

En deux heures de soleil brulant, nous étions pratiquement toutes bronzées. Un glacier déambula devant nos yeux avec son chariot à glaces. Un beau sourire apparut sur le faciès de ma petite sœur. Elle riva son regard dans le mien et me supplia presque. Avec un éclat de rire distinct, je lui donnai un billet qu'elle accepta grandement. Elle se leva et sauta jusqu'au glacier. Je la vu heureuse de loin et j'étais extrêmement rempli de joie. Soudainement, de l'ombre s'éleva devant mes yeux. Je posai ma main en visière et je distinguai une silhouette masculine.


Tu ne cesses de me le répéter. Et pourtant, y croire est absurde. Quoi que ... Un jour, se serait peut être possible.