PDV Magnus
Je m'écartais d'Alec et lui pris la main.
- Viens...
Je le fis remonter dans la voiture, avant d'aller la garer dans le parking souterrain, sous l'immeuble.
- Comment tu m'as retrouvé ? Lui demandais-je après avoir coupé le moteur.
- Pas difficile... Tu étais forcément à Los Angeles... Puis tu es si prévisible...
- Qu'est-ce qui ne faut pas entendre ! Et sinon, plus sérieusement ?
- J'ai fouillé dans les dossiers de Luke !
- Donc j'avais raison, ce flic me fait suivre !
- Il te protège !
- Pas très efficace, puisque tu es là !
- Je ne te veux aucun mal ! S'offusqua-t-il.
Je ne répondis pas. Je n'avais pas confiance en lui... Enfin si, mais... Non, en fait, je n'en sais rien. Sa présence m'empêchait de penser correctement.
- Tu es sûr que personne ne t'a suivi ?
- Si par personne tu entends mon père ou des hommes de mon père, alors la réponse est «oui, j'en suis sûr ».
Je hochais la tête, mais n'étais pas rassuré pour autant. Il posa sa main sur la mienne. Cette dernière serrait toujours le volant aussi fort qu'elle pouvait.
- Tout va bien, je t'assure... Tu n'as rien à craindre... Je ne sais pas ce qui te fait aussi peur, mais...
- Je n'ai pas peur !
- Ok... Alors pourquoi on reste dans ce parking ?
- On est très bien là !
Je fis glisser mes yeux sur son corps.
- Faut vraiment que tu arrêtes avec tes fringues en cuir ! Ça me donne envie de te les enlever !
Il rougit.
- Ben fais-le, mais... Si on pouvait aller ailleurs que là... C'est glauque...
- Ouais... Allez, viens !
Je sortis de la voiture. Il en fit de même et je lui fis signe de me suivre. Une fois dans mon appartement, je jetais ma veste sur le canapé et allumais une clope. Je détestais fumer à l'intérieur, mais j'en avais besoin, et fumer sur la terrasse était hors de question : si on me voyait avec Alec...
- Tu es bien silencieux.... Me fit-il remarquer.
Je me retournais vers lui.
- Tu ne devrais pas être là, Alexander...
- Mais je le suis, alors... On pourrait peut-être parler, non ? Il me semble qu'on a beaucoup de choses à se dire tous les deux...
- Moi je n'ai rien à te dire...
- D'accord, ben c'est pas grave, moi je vais parler !
Il s'assit dans un des fauteuils de velours du salon.
- Je suis désolé de ne pas t'avoir révélé la vérité sur mon identité. Mais j'avais peur de ta réaction. Puis quand on s'est rencontrés, j'ignorais qui tu étais. Je l'ai su que bien plus tard... Quand tu l'as découvert à ton tour, je ne le savais moi-même que depuis très peu de temps ! Je t'assure....
- Admettons que je te crois... Qu'est-ce que ça change ?
- Ça change tout !
- Non ! On ne peut pas continuer à se voir !
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Amoureux du fils de mon ennemi
أدب الهواةLorsque que Magnus revient à New York pour s'occuper d'affaires pour le moins dérangeantes, il est loin de se douter que le jeune homme avec qui il a passé la nuit la veille, est le fils de ceux qu'il hait le plus au monde: les Lightwood. Hors univ...