PDV Alec
Fermant les yeux, je laissais l'air frais caresser mon visage. De douces lèvres vinrent alors se poser sur les miennes. J'ouvris les yeux. Magnus était agenouillé devant moi, un sourire aux lèvres.
- Tout va bien ? Me demanda-t-il.
- Oui, ça va...
Je désignais d'un signe de tête son téléphone portable qu'il tenait dans sa main.
- Le travail ?
- Non, ta sœur. Elle m'a appelé une bonne dizaine de fois ! Me fit-il en riant.
- Qu'est-ce qu'elle voulait ?
- Aucune idée. J'ai essayé de la rappeler mais elle ne répond pas.
- Elle veut sûrement savoir si votre plan pour me faire plier a fonctionné !
Il rit, faisant emballer mon cœur. Mon dieu, je ne croyais pas cela possible d'aimer autant quelqu'un.
- Probablement, oui.
- J'aimerais bien rester ici... Fis-je, rêveur.
- Alors on reste.
- C'est vrai ?
- Oui. De toute façon tant que je n'ai pas ton entier pardon, on ne bouge pas d'ici.
- Pourquoi ? Pourquoi ici ?
- Je ne sais pas... Ça m'est venue comme ça, sans aucune raison. Peut-être parce que c'est un endroit important pour moi, et que tu es important pour moi.
Je caressais sa joue, et il vint s'asseoir à côté de moi sur le muret, en face du haras.
- Qui s'occupe des chevaux ? Demandais-je.
- Ma grand-mère.
- T'es sérieux là ?!
- Oh oui ! Me fit-il en riant. J'ai essayé une fois de la convaincre d'embaucher quelqu'un...
- Qu'est-ce qu'elle t'a répondu ?
Il me lança un regard rieur.
- Tu veux vraiment savoir ?
- Hum... Non... Enfin, si ! Si, je veux savoir !
- Elle m'a répondu qu'après s'être occupé d'un sale gosse comme moi pendant des années, s'occuper de ses chevaux à son âge était un jeu d'enfant !
- Oh... Oui, ça lui ressemble bien effectivement ! Remarquais-je en souriant.
- Ouais, c'est tout à fait elle...
- Hum... Donc tu étais un sale gosse ?
- Non, je ne comprends pas pourquoi elle dit toujours ça ! Bon, c'est vrai qu'une fois, alors qu'on était venu passer un week-end ici avec ma mère, je lui ai fait la peur de sa vie.
- Qu'est-ce que tu avais fait ?
- Ben disons que comme je te l'ai dit, la campagne m'ennuie rapidement. Et cette fois-là, je devais avoir 7/8 ans, je ne voulais pas venir. J'avais prévu d'autres choses à New York avec Raphaël. Ma mère avait dû me traîner littéralement dans la voiture pour venir jusqu'ici. Je leur ai fait la gueule toute la soirée de notre arrivée. Quand ils se sont réveillés le lendemain matin, ils ont trouvé un lit vide. Je me rappelle, j'avais noué tous les draps que j'avais trouvés entre eux pour m'échapper par la fenêtre de ma chambre. J'y avais passé des heures parce que ça ne tenait pas ... D'ailleurs ça n'a pas tenu ! Rajouta-t-il avec un sourire amusé. Heureusement il y avait une haie de lavande en dessous de ma fenêtre. Ça a amorti ma chute. Sauf qu'après j'empestais la lavande, une horreur... Enfin, j'ai quand même réussi à aller jusqu'à la gare à pied...
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Amoureux du fils de mon ennemi
Fiksi PenggemarLorsque que Magnus revient à New York pour s'occuper d'affaires pour le moins dérangeantes, il est loin de se douter que le jeune homme avec qui il a passé la nuit la veille, est le fils de ceux qu'il hait le plus au monde: les Lightwood. Hors univ...