PDV Alec
Restant sur mes gardes, je suivis cette femme que je haïssais profondément. Elle m'emmena dans une maison délabrée, au nord de New York. Il m'était difficile d'imaginer que quiconque aurait pu vivre dans cette maison. Le plafond et les murs étaient envahis de toiles d'araignées et le sol recouvert de poussière. Elle monta l'escalier en bois menant à l'étage. Il craqua sous ses pieds et j'hésitais à la suivre.
- Tu viens oui ou non ? Je n'ai pas que ça à faire ! Me fit-elle d'un ton autoritaire.
- Je ne comprends pas ce qu'on fait ici. Lui dis-je. Cet endroit est probablement abandonné depuis des années.
- On ne te demande pas d'acheter cette maison, Lightwood !
Je lui lançais un regard de mépris.
- Tu m'as dit que tu avais des révélations à me faire qui pourrait nous aider à sortir du merdier dans lequel on se trouve. C'est la seule raison pour laquelle j'ai accepté de te suivre. Mais j'ai eu tort. De toute évidence, tu ne cherches qu'à me faire tourner en bourrique. Au revoir, Camille.
Je lui tournais le dos mais elle se retrouva aussitôt devant moi, me bloquant le passage. Comment avait-elle fait ça ?!
- Je crois que nous nous sommes pas compris, Lightwood. Je ne te laisse pas vraiment le choix !
- Sinon quoi ? Tu vas me tuer ? J'aimerais bien voir ça ! Tu ne fais pas le poids face à moi !
Elle me fit un sourire cruel avant de se jeter sur moi. Sous l'effet de la surprise, je basculais en arrière et m'étalais lourdement sur les marches en bois de l'escalier. Sous le choc, un nuage de poussière fut libéré, nous faisant tousser tous les deux. J'en profitais pour la repousser, mais à peine avais-je eu le temps de me redresser, qu'elle s'en prenait à nouveau à moi. Des mèches de cheveux s'échappèrent de son chignon, lui donnant l'air d'une folle. Mais qu'est-ce que je disais ?! Elle n'en avait pas juste l'air, elle était vraiment folle ! Je la maintins à distance de moi à bout de bras. Elle avait beau être toute mince, elle avait de la force.
- Bats-toi ! M'ordonna-t-elle.
- Désolé, mais je ne m'en prends pas aux filles ! Lui rétorquais-je en la repoussant à nouveau loin de moi.
Elle recula de quelques pas, avant de sortir un couteau d'une de ses bottes. Sérieusement ? Bon sang, elle était vraiment cinglée !
- Qu'est-ce que tu veux ? Me tuer ?!
- Ça ne me dérangerait pas ! Même si je préférerais te torturer jusqu'à que tu me supplies de
t'achever !
- T'es complètement folle ma pauvre ! Lui fis-je en reculant.
Du coin de l'œil, j'examinais la pièce à la recherche d'une arme avec laquelle me défendre. Je vis alors une vieille poutre, tombée du toit, traîner au sol. Je m'en saisis et lui assénais un coup sur la tête au moment où elle fondait sur moi. Elle poussa un cri de douleur et un filament rouge apparut sur sa tempe gauche, alors qu'elle prenait appui contre le mur. J'eus, un court instant, un sentiment de culpabilité, mais il s'envola très vite lorsqu'elle lança son couteau vers moi et que sa lame se planta dans mon épaule. Je gémis de douleur en le retirant et me précipitais sur elle. Je la saisis à la gorge et la fis basculer au sol. Je resserrais mes mains autour de sa gorge. Elle rit et n'essaya même pas de me repousser. Alors qu'elle commençait à suffoquer, je la relâchais et m'écartais d'elle. Elle porta une main sur sa gorge rougie.
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Amoureux du fils de mon ennemi
Fiksi PenggemarLorsque que Magnus revient à New York pour s'occuper d'affaires pour le moins dérangeantes, il est loin de se douter que le jeune homme avec qui il a passé la nuit la veille, est le fils de ceux qu'il hait le plus au monde: les Lightwood. Hors univ...