Les Quatre [EN PAUSE ET RÉÉCRITURE]

Ch17: le peut-être traître

Après m'être vite fait lavé et séché les cheveux,je suis rentrée chez moi. Biensûr ma mère m'a grondée. Je lui ai juste dis que le travail a pris plus de temps que prévu. Elle m'a envoyée dans ma chambre énervée, mais avant ça elle m'a demandé à quelle heure Jacob est rentré chez lui. Je lui ai dit qu'il allait dormir là-bas. Donc me voici dans ma chambre en train d'observer le plafond. Je suis donc voyante... L'idée me plaît-elle ou c'est juste que je suis contente de ne pas être possédée? Mon téléphone sonne. C'est Eloïse.
- Hey!je lui lance.
- Salut! Pourquoi t'as répondu à aucun de mes messages! Tu aurais au moins pu me dire que ça ne marchait pas pour aujourd'hui!
- Je suis désolée. Je n'avais pas mon tel ... et puis j'ai fait des devoirs.
- Oh! Tu viens de me rappeler que la rentrée est dans deux jours. Merci Claire! On peut toujours compter sur toi pour remonter le moral,dit-elle la voix dégoulinante de sarcasme.
- Quand tu veux!
Après 15 minutes je raccroche. Il y a quelque chose qui cloche de nouveau.... Mais quoi? Puis je m'en rappelle.
- Salut Augustin!je lance après l'avoir appelé.
- Hey y'a quoi?
- Comment va Jacob?
- Cent fois mieux! Mais là pour l'instant il dort. Sinon quelle était ta question?
- En fait j'étais en train de me dire que quelque chose cloche. Et j'ai enfin trouvé! Augustin le rêve prémonitoire je l'ai faut avant que je porte le collier! C'est possible!?
- Pas à ce que je sache. Attends je vais demander à Gabriel.
Je tressaille en entendant ce nom. Gabriel. Automatiquement je touche ma bosse sur la tête.
- T'inquiète il est réveillé, m'informe Augustin.
Puis je n'entends plus qu'un petit bourdonnement. Après quelques minutes de patience Augustin me dit:
- Gabriel n'en est pas sûr, mais il croit que si tu étais proche du démon, je veux dire la personne que a créé ces objets, eh bien tes pouvoirs auraient pu se manifester avant. C'est à dire qu'il t'a déjà vu et qu'il t'avait déjà comme prochaine victime, il te les a donnés d'avance.
- Oh mon Dieu! C'est le petit copain de ma mère qui m'a offert le collier. C'est lui? Ça veut dire que c'est lui? Il semblait pourtant si gentil!
- Calme-toi, me dit Augustin. Ce n'est pas forcément celui qui te l'a offert qui est le salop. Observe Jacob. Il l'a eu de son petit frère, et toi tu le reçois d'un homme, deux personne différente. C'est possible que ce soit lui mais rien n'est sûr. Voilà tout.
- Jacob n'a pas de frère,dis-je énervée qu'il me mente pour me rassurer.
- Si mais il est mort. Il n'en parle pas souvent donc évite de lui dire que je t'ai dit, merci. Ça le fait énormément souffrir et ça ne sert à rien maintenant.
- OK,je souffle choquée par cet aveux. J'ai une autre question.
- Je suis de toute ouille..?me dit-il.
- Tous mes rêves seront donc des rêves prémonitoires?
- Je ne crois pas, parce-qu' il y a des rêves qui sont tout bonnement irréalisable et...
- Augustin,je le coupe sèchement, nous sommes considérés comme irréalisable nous aussi. Pourtant on existe!
- Ouais tu n'as pas tort. Mais je ne crois quand même pas.
- J'espère oui!je m'exclame.
Je n'ai pas envie d'avoir un troupeau d'araignées dans ma chambre quand même!
- Claire?
- Mmhh?
- Gabriel m'a demandé que je te dise qu'il est vraiment désolé de ce qui s'est passé.
Je ne dis rien.
- Il le regrette vraiment tu sais, ajoute Augustin en entendant mon silence.
- Je sais. Salut.
- Au revoir.
Finalement ma mère frappe à ma porte. Elle rentre la tête et me dit:
- On mange.
- J'arrive.
Quand je descends, la table est remplie de sandwichs.
- On attend quelqu'un?je demande.
- Bonjour Claire, me salue la voix grave de Brandon.
Je me retourne face à lui.
- Je vois que tu portes mon collier. Ça fait plaisir à voir!me dit-il tout en m'embrassant.
- Salut,je dis d'une voix crispée.
Je ne peux m'empêcher que c'est de sa faute, qu'il est coupable.
- Comment ça va?
- On ne peut mieux!
- Voilà qui me fait plaisir! Bon, j'ai une faim de loup. On mange?
- Biensûr, dit ma mère. Installe-toi seulement.
- Oh mince j'ai oublié les serviettes. Discutez donc un peu je vais les chercher en attendant.
Je m'assieds à ma place sans parler.
- Alors, ça t'a plus ces vacances?
- Oui, c'était génial.
On ne sait pas quoi dire donc un malaise s'installe.
- Petit malaise, je marmonne dans ma barbe.
- Effectivement, dit-il avec un petit ricanement coincé. En tout cas, ce collier te va à merveille!
- Oui je l'adore! Mais pourquoi celui-là? Ce n'est pas qu'il ne me plaît pas mais il y en avait tellement de colliers! Je veux savoir ce qui t'as marqué, pourquoi lui.