Les Quatre [EN PAUSE ET RÉÉCRITURE]

Ch31: sauvetage inattendu

Point de vue Jacob
Comme Claire n'avait pas répondu à mon appel, j'ai décidé de la retrouver. J'étais en train de traquer ces émotions quand quelqu'un m'appelle. Je me retourne et me retourne face à Augustin.
- T'aurais vu Claire?
- C'est bien toi, Jacob?
- Qui veux-tu que ce soit?je demande.
Ce n'est vraiment pas le moment de se moquer de moi.
- Tu n'es pas Jacob!s'exclame-t-il.
- Mais si! Tu sais quoi? Laisse tomber. J'ai juste pas la patience là!
Je continue d'avancer. Voyons qui pourrais-je être d'autre que moi-même, Jacob? Attends, et si ça avait avoir avec la visite que Claire m'avait faite et que j'ai oubliée. Et si Augustin ne posait pas des questions insensées mais des vraiment réfléchies? Je me retourne pour essayer de le rejoindre, mais pas besoin. Il m'avait suivi. Quand il réalise enfin que je l'observe il s'arrête, à une assez grosse distance, bien sûr. Je le rejoins.
- Augustin?
- C'est moi..?
- Moi aussi c'est moi.
- Je suis probablement débile de converser avec toi mais non. Je ne crois pas que tu es toi. Mais ce serait pratique si Will te laissait me répondre à quelques questions. Es-tu un robot ou quelque chose d'autre?
- Mais mince! C'est quoi cette histoire! Je suis humain à 100%!!
Je suis frustré de ne pas comprendre.
- Écoute, tout ce que je sais, c'est que j'ai un trou de mémoire. Claire était venue passer me voir quand je faisais semblant d'être malade avec quelqu'un qui se faisait passer pour Gabriel.
- Même si c'était vrai, ton histoire ne joue pas.
- Je me suis mal exprimé. Je sais qu'ils étaient venus car je ressens encore maintenant des bribes de leurs émotions, comme si mon pouvoir a travaillé inconsciemment.
J'essaie de tout lui expliquer.
- Merde!dit-il à la fin. Tu m'as mis un doute. Tu pourrais être Jacob tout comme autre chose...
- Autre chose?je répète pour l'inviter à continuer.
- Autre chose, dit-il coupant court à mon invitation.
Ça m'énerve mais je laisse tomber.
- Et tu sais où est Claire?
- Non. Mince tu as dit que tu sentais qu'un "faux Gabriel" était avec elle. Et s'il était maintenant avec elle? Et si elle était en danger?
- Raison pour laquelle je la cherche.
- Allons voir sa mère, propose Augustin. Elle sait toujours où est Claire en général.
- D'accord!
- C'est pas que tu viens avec moi que je crois à tes mensonges.
Je roule des yeux.
- J'espère juste qu'un jour tu réaliseras que ces mensonges, comme tu le dis si bien, sont la vérité.
Après quelques minutes, nous sommes arrivés devant la maison de Claire. Nous appuyons sur le bouton de la sonnette et attendons.
- Comment savais-tu qu'elle n'était pas là? Comment peux-tu en être sûr?
- Je t'ai déjà dit qu'elle n'était pas là. Aucune de ses émotions émanait de la maison, donc...
- Bonsoir.
- Oh monsieur Brandon!je m'exclame, mal à l'aise.
- Que puis-je faire pour vous?
- Nous cherchons Claire, dit Augustin d'une voix mesurée. Nous voulons savoir si vous aviez où elle était, c'est assez urgent.
- Elle est allée nager au bord du lac avec Gabriel. Mais elle devrait effectivement être de retour depuis le temps, dit-il en regardant sa montre.
- Qui est-ce?demande la mère de Claire, rejoignant son compagnon à la porte. Oh les garçons!dit-elle quand elle nous voit. Savez-vous si Claire est toujours au bord du lac?
- Oui!je m'exclame. Mince, Gabriel m'en avait parlé. Oui ils y sont encore. Nous allons les rejoindre. Voulez-vous qu'on dise à Claire de rentrer?
- Non, c'est bon. Laissez-la s'amuser un peu.
Nous hochons la tête. Augustin me jette des drôles de regard. On s'en va après quelques minutes d'échanges avec sa mère.
- Pourquoi as-tu dit qu'elle était encore au bord du lac alors que tu n'en sais rien du tout.
- Tu ne lisais pas leurs pensées?je demande agacé.
- Non. Tu lisais leurs émotions?
- Bien sûr. Ils étaient prêts de venir avec nous! Et je me suis dit s'il passait quelque chose de bizarre valait mieux pas qu'il le voie.
- Ah, répond-il d'une voix méfiante.
Et c'est là que j'explose.
- TU PEUX PAS T'EMPÊCHER DE TE MÉFIER DE MOI. MOI, TON MEILLEUR AMI QUI TE DIT QUE JE SUIS MOI! SI TU NE PEUX PAS ME CROIRE, AIS AU MOINS LA DÉCENCE DE MASQUER UN PEU TES ÉMOTIONS À MON SUJET! BORDEL!
Je le regarde après ma cession de "hurlage d'émotions". Il a les yeux ronds comme des billes. Appartement je l'ai choqué. J'avance à grands pas. Sans plus lui parler. Il m'énerve.