Chapitre 11

110 7 2
                                    


Mardi 9 février.Mon père n'est même pas là.En 2010 on a diagnostiqué un cancer des poumons à ma mère,ses poumons prenaient l'eau.Je n'avais que 8 ans mais je savais que ma maman avait quelque chose.Et le 9 février 2012,je rentrais de l'école et c'était ma grand mère à la maison.Maman était à l'hôpital.Elle est morte.Je n'ai pas pu la voit une dernière fois.
Et voilà qu'aujourd'hui mon père est absent pour ce jour si important.
La peur de mourir résulte de la peur de vivre.Mark Twain a dit,une personne qui vit pleinement est prête à mourir à tout moment.Ma mère était une bonne vivante,elle faisait parti de ces personnes à voir le verre à moitié plein.Le jour de son enterrement,fut l'un des plus tristes et des plus beaux de ma vie.Chaque inspirations de ma mère lui provoquait une souffrance et un effort insoutenable,sa mort fut le moment de sa délivrance.Elle à arrêter de souffrir après son dernier souffle.Comment vouloir garder une personne à ses lorsqu'on sait ce que ça provoque en elle.
Média
Je passe la journée dans mon lit.Musique à fond dans mes oreilles,la couvertures sur moi.
Il est 17 heures.Je n'ai rien mangé de la journée.
*toc*toc*
Cathy entre.
-Je sais que c'est dur pour toi mais il faut que tu manges.J'ai appelé ton père,il est très triste lui aussi tu ne dois pas lui en vouloir.Il travail beaucoup.
Je me redresse.Cathy me prends dans ses bras.
-Pleure.
Elle ressort et je prends la part de pizza qu'elle a posé sur mon lit.
Je sors de mon lit,j'aère et je m'habille.
Je vais courir,Eminem dans mes écouteurs fait ressortir la rage que j'ai en moi dans ma course.Je cours jusqu'à ne plus avoir de poumon,ça me brûle de l'intérieur,je transpire,je ne respire plus.Je m'arrête,symboliquement ma pause est un signe d'échec.Je cours jusqu'à la maison,me douche et me fait à manger.
Je mange rapidement et retourne me coucher.Je ressort de mon placard une lettre de ma mère,

Luc,
Si tu lis cette lettre c'est que je ne suis pas là pour te voir grandir.Je ne connaitrais pas ta première petite amie,je ne verrais pas la barbe pousser sur ton visage et je n'entendrais pas ta voix muer.
Sache que je suis partie le coeur léger,je n'ai ni haine ni regret si ce n'est de ne plus vous voir.Profite de la vie.J'espère que ton père se remariera,qu'il retrouvera l'amour et quand ce sera le cas je serais que vous irez mieux.

Je pleure.Je m'endort le visage humide et les mains moites serrant la lettre.

14 ansOù les histoires vivent. Découvrez maintenant