chapitre 34

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Je suis resté assise par terre au milieu des débris de verre brisé, plusieurs heures il me semble. Je n'ai plus aucune conscience du temps. Quand on se rends compte que l'on a perdu ce qu'on a de plus cher, le temps n'a plus d'emprise.
Comment tout ce si a put arriver ! Oui je suis effondré, je pleure sans relâche, mes yeux me brûlent.
J'ai tout perdu, tout.
Je suis vaincu, Dexter a gagné. Je relève la tête d'un coup brusque. Non Dexter n'a pas gagner ! Je suis en vie ! Lauren aussi. Je dois quitter cette hôpital au plus vite, j'aurais ma vengeance. Je refuse de les laisser gâcher ma vie ! Je vais tenter le tout pour le tout.
Je n'ai pas tuer cet officier, c'était de la légitime défense. Ils n'ont rien pour me mettre en prison. Je me relève, sèche mes larmes et frappe contre la porte.

-Ouvrez !

Cette fois la porte s'ouvre.

-Que voulez vous ? Me demande le premier officier.

-Sortir, vous n'avez pas le droit de me retenir.

-On ne vous retiens pas vous êtes sous protection.

-Poussez vous.

Un homme de petit taille se faufile entre les deux hommes.

-Docteur Connor. Vous pouvez laisser cette femme partir, elle va bien.

Je lui adresse un sourire, il me répond par un clin d'œil.

-Mais ....

-Je sais ce que je dis ! Maintenant sortez laisser la se changer. J'ai encore un petit examen à vous faire mademoiselle, attendez quelques minutes.

L'homme se tourne et fixe les deux officiers.

-Dehors vous !

Sans autre choix les deux officiers se retirent et ferme la porte.

-Alors mademoiselle Cabello, allongée vous.

Il me fait un clin d'œil, puis il se penche sur la table, et griffonne quelques mot sur un papier blanc.

-Une jeune femme du nom de Normani a dit être une amie à vous, elle est venue vous chercher.

Il me glisse le papier dans la main.

-C'est votre ordonnance, vous pouvez aller vous changer.

Je lui adresse un sourire quand il sort de la chambre.

Un jean noir, des bottes à talons haut, un chemisier lui aussi noir et une veste en cuir m'attende dans un coin.
Je me change rapidement et glisse le papier dans ma poche.
J'ouvre la porte qui n'est plus fermer à clé, et sort sans adressé un mot au deux officiers assis devant ma chambre. Ils ne bouge pas, je salut le docteur de la main, puis au loin j'aperçois Normani. Elle a la mine sombre, Lauren était sa sœur elle se connaissaient depuis plus d'une dizaine d'année.
Elle me tend les bras, je reste la à lui faire un câlin. Ça peut paraître bizarre mais nous sommes dans la même situation.

-Je te ramène à la maison, elle me tend un casque de moto.

-D'accord.

Je ne proteste pas.
Nous sortons de l'hôpital une fois la moto enfourcher Normani trace à toute vitesse dans Miami. Ma ville m'avait manqué.
Elle roule vite, trop vite il y a quelque chose je le sais.
Normani zigzag, jusqu'à l'extérieur de Miami.
Elle gare la moto près d'un hangar désaffecté, sur un pont. Nous descendons.

-Je doit t'expliquer, me dit Normani.

Nous nous appuyons sur le rebord du pont.

-Lucas et moi sommes les deux seuls qui s'en sont sortis. Il est hors de question que Lauren pourrisse en prison, ils n'avaient pas à faire ça. Comme tu le sais Lauren a de nombreux allié, et le bras long. Beaucoup de personnes sont prête à t'aider à la faire sortir de prison, il faut juste que tu accepte.

Je regarde Normani.

-Bien sur que j'accepte.

-Attend se n'est pas simple, beaucoup se dispute l'empire que Lauren c'est construit, si tu accepte de la faire sortir de prison il faudra aussi que pendant son absence tu prenne les commende. C'est rude, c'est un monde sans pitié ou sauf les plus forts dominent. Tu te sent capable ?

-Oui.

-J'ai retrouver la trace du bébé.

Moi cœur fait un bon.

-On peut aller le chercher, me dit Normani.

-Non.

Je sais. Normani me regarde avec de grands yeux.

-Pas maintenant, je n'ai aucun pouvoir sur mon propre fils, on ira le chercher plus tard. Par contre infiltre quelqu'un dans le personnel de l'hôpital, je veux qu'il soit surveiller.

-Pas de soucis, Normani se redresse. Prête à rencontrer les associer de Lauren ?

-Oui.

Voilà pour le chapitre 34 ;)

jeux malsains.(camren)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant