Chapitre 15

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Moi: j'ai une idée Soraya.

Soraya: oui ma chérie dis moi.

Moi: je...je veux être la mère porteuse de ton enfant.

Elle agrandit ses yeux de manière à faire littéralement ressortir leurs orbites, elle est sous le choc.

Soraya: quoi...non, non il en est hors de question.

Moi: mais pourquoi? Je veux juste vous aider.

Soraya: je sais cela. Je suis sûre que tu es encore vierge et par conséquent cela amènera des complications.

Moi: je sais mais je peux le supporter. Et si tu as peur pour ma virginité, on peut procéder par une césarienne.

Soraya: ma parole, cette fille est vraiment folle.

Moi: je sais mais je peux le faire, fais moi confiance.

Soraya: J'ai une confiance aveugle en toi mais je ne veux pas te faire prendre des risques. Alors ma réponse est non.

Moi: mais...

Soraya: n'insistes pas. En plus ni Karim, ni Jalal ne sera d'accord alors ne te fatigues pas.

À ce moment là, les deux frères entrent dans la salle et on continue à discuter comme si de rien n'était. Cependant je ne m'en arrêterai pas là. Je veux les aider et je le ferai. Je les convaincrai.

Mon beau-frère et ma belle-sœur sont maintenant rentrés et même sur mon lit je n'arrive pas à dormir tellement je pense à la proposition que j'avais faite à Soraya. Je cogite, je cogite et quand je le fais, je suis très agitée.

Karim: qu'est qu'il y'a Adélaïde.

Moi: rien, ce n'est rien.

Karim me retourne de façon à ce que je lui fasse face.

Lui: depuis tout à l'heure tu bouges, plus que d'habitude d'ailleurs, donc s'il te plait ne me dis pas que ce n'est rien parce je ne te crois pas.

Je me redresse donc parce qu'il faut que je lui en parle et curieux comme il est, il ne vas pas se recoucher de sitôt.

Moi: j'ai parlé à Soraya tout à l'heure. On a discuté sur son désir d'avoir un enfant. Elle m'a parlé de la mère porteuse qu'elle et Jalal avait payé mais qui a tenté de se suicider....

Je m'arrête pour reprendre mon souffle, je sens qu'une dispute va s'éclater.

Moi: je....je...je lui ai donc proposé d'être la mère porteuse de leur enfant.

Karim me regarde comme s'il n'avait rien compris et laisse un temps de latence avant de réagir et un temps à mon avis très long et désagréablement pesant.

Karim: n'y pense même pas.

Il l'a dit d'une façon si froide que j'ai cru que j'avais déménagé en Alaska en  une fraction de seconde. Je sais que j'exagère mais quand même c'est juste une comparaison.

Moi: mais Karim....

Lui: mais rien. Je ne te laisserai jamais le faire.

Moi: mais je veux juste les aider. Tu sais que je peux les aider.

Lui: je le sais. Je sais que tu veux leur bonheur et moi aussi. Tu es toujours vierge.

Moi: oui je sais.

Lui: et ça peut être compliqué surtout pour l'accouchement, tu le sais aussi.

Moi: oui je sais, mais je suis prête à prendre le risque.

Les Secrets D'un Mariage Arrangé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant