Chapitre 19

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Moi: Karim, Karim tu es où?

Une voix: derrière toi.

Je me retourne et je ne vois rien. Que du noir. Tout est ténébreux ici.

Moi: je ne te vois pas. Pourquoi tu te caches? Pourquoi tu parles comme ça ? Tu commences à me faire peur Karim.

Une voix: oui ma chérie c'est bien ce que je veux, que tu aies peur.

Tout de suite une lumière éblouit mes yeux et j'ai dû les fermer avant qu'elle ne m'aveugle. Quand je les rouvre, la scène devant moi est insoutenable et je ne peux m'empêcher de sortir un cri assourdissant devant le corps de Karim couvert de sang et collé au mur très sale qui me fait face....

Mon Dieu, quel horrible cauchemar. Je viens de me réveiller le corps tout en sueur, émergeant de la peur de ma vie. Je scrute la chambre des yeux et ne vois nullement l'ombre de Karim. L'inquiétude de lors du cauchemar me submerge à nouveau. Et si c'était réel ? C'est quand je m'apprête à me lever que je le vois entrer en trombe dans la chambre.

Lui: qu'y a-t-il? Tu vas bien? Pourquoi t'as crié ?

Il me prend par les joues et m'examine comme pour voir s'il n'y a rien d'anormal avec moi.

Moi: j'ai .....j'ai fait....un horrible cauchemar. Tu étais là... Au mur...il y avait beaucoup de sang...je t'ai vu mort

Il me prend dans ses bras, ce qui a l'effet immédiat de me calmer.

Lui: calme toi. Je suis là avec toi. Tout vas bien.

C'était l'horreur à son apogée. J'ai tellement eu peur que j'ai cru sentir mon coeur se dégager de ma poitrine.

Je prends ma douche et accompagne Karim pour faire les courses puisque c'est le week-end et il n'y a à la maison que quelques gardes. Il a eu l'idée de faire une spécialité algérienne. Le nom du plat ? Il n'a pas voulu m'en parler cependant je lui fait confiance car je sais qu'il est un excellent cuisinier.

Lorsque nous revenons, nous nous mettons au travail. Il me donne certaines tâches secondaires comme faire la marinade, couper les légumes, etc. La cuisine se fait dans une ambiance bien agréable.

Moi: tu te rappelles quand tu es venu chez moi la veille de nos fiançailles?

Lui: comment pourrais-je oublier? Quand tu es entrée et que tu m'as vu sur le canapé, la posture que tu as eu m'a immédiatement fait penser "voilà, ça c'est une vraie femme".

Moi: (rire), et tu avais cuisiné ce jour là. Tu avais dit que ce serait la dernière fois que tu le ferais.

Lui: j'ai dis ça moi? Mais non tu as dû oublier.

À voir son sourire, on sait immédiatement qu'il fait exprès de ne pas s'en rappeler.

Moi: hun ouais c'est ça j'ai oublié.

Lui: par contre ce que je n'arriverai jamais à oublier c'est la raclée que tu as donné à cet homme là,... comment il s'appelle déjà ?

Moi: momo, le pot de colle.

(Rire)

Soudain il m'attaque avec le couteau qu'il tenait. Je l'esquive, plie rapidement sa main et la frappe avec mon genou ce qui fait tomber son couteau que je m'empresse de ramasser.

Lui: en tout cas Xiao est un excellent professeur. Elle t'as bien enseigné le sens du réflexe.

Il me plaque contre lui et tourne ma main de sorte que le couteau caresse ma gorge. Il est tellement rapide.

Les Secrets D'un Mariage Arrangé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant