Chapitre 8 : Encore toi !?

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Je regarde Emma, pourquoi est-elle triste je ne comprends pas ?

"Emma pourquoi pleures-tu ?" Lui demandai-je en séchant ses larmes avec mes pouces.
Elle croise son regard avec le mien et je peux y voir une intense douleur.

"J'ai fait un rêve qui me torture." Me dit-elle laissant couler quelques larmes.

Je fronce les sourcils d'incompréhension, c'est-à-dire que j'ai un peu été à l'avant-première de son rêve, et il ne me paraissait pas triste.

"Raconte-moi." Lui demandai-je intrigué.

"J'étais avec une personne que je ne connaissais pas mais qui me paraissait pourtant familière, et j'appréciais beaucoup cette personne, et nous sommes restés un moment sur une balançoire semblable à celle-ci, et nous chantions une chanson." Me raconte-t-elle.

Je souris attendris par la scène qu'elle me raconte sachant que je suis cette personne, mais je ne comprends pas pourquoi elle est triste.

"Et bien c'est un beau rêve, alors pourquoi pleurer ?"

"C'était le plus beau rêve que je n'ai jamais fait, et je sais que ce genre de chose ne m'arrivera jamais." Me dit-elle en baissant la tête, que je relève aussitôt en la prenant par le menton.

"Je peux te dire une chose ?" Lui demandai-je un sourire en coin.

"Dis-moi."

"Cette chose, tu l'as déjà vécu." Lui chuchotai-je à l'oreille.
Elle me regarde en fronçant les sourcils, l'air de me demander qu'elle bêtise j'invente là.

"Tu ne m'avais pas dit que tu étais somnambule Emma."

"Qu'est-ce que tu racontes ?"

"Cette nuit tu es sorti de ta chambre et nous avons marchés tous les deux sur les sentiers, jusqu'à la balançoire où tu es assise en ce moment, et nous avons chanté une chanson ensemble." Lui expliquai-je.

Elle entre-ouvre légèrement la bouche et paraît ne pas croire ce qu'elle entend.
"Vraiment ?" Dit-elle hésitante.

"Oh que oui, et je me souviendrai probablement toujours de cette nuit."

"Je ne savais pas que j'étais somnambule." Dit-elle songeuse.

"Ce qui m'étonne c'est le fait que je t'ai ramené dans ton lit cette nuit, et que tu t'es relevée une deuxième fois pour retourner à la balançoire, je ne t'ai même pas entendu."

Elle me lance un regard gêné et baisse les yeux vers ses mains, je lui prends une de ses mains et la tire jusqu'à la maison.

Nous prenons notre petit déjeuner en silence et nous partons ensuite nous habiller.
Je me suis mis une chemise bleue avec un pantalon noir suivit de mes fidèles mocassins.

En sortant de la pièce je vois qu'Emma est déjà prête, toujours vêtue de blanc, de blanc et encore de blanc.

"Tu ne voudrais que je t'achète des vêtements Emma ? Plutôt que de porter toujours la même couleur ?" Lui demandai-je en la dévisageant.

Elle me regarde apparemment pas très contente de ce que je viens de dire et cesse de me regarder.
"Inutile, je suis bien dedans, et je ne porterai pas autre chose."

Je lève les mains vaincues et m'approche d'elle, je m'assois à ses côtés et réfléchi à ce que nous pourrions faire, mais mes pensées sont interrompues par une personne qui m'interpelle.

"Monsieur Jackson ?" Me demande ma secrétaire en entrant dans la pièce.

"Oui, il y a un problème ? Demandai-je intrigué.

"N'oubliez pas que vous avez une interview aujourd'hui, à deux heures de l'après-midi."

Oh non j'avais complètement oublié ! Bon bah je réfléchirai plus tard, en attendant il n'est que dix heures vingt, j'ai le temps.

"Je suis désolé je devrai m'absenter aujourd'hui." Dis-je à Emma navré.

"Aucun problème, ce n'est rien." Dit-elle avec un sourire plus que franc.

"J'espère que ça se passera bien." Dis-je un peu angoissé.

"J'en suis sûr." Me dit Emma certaine d'elle.

"Bon, vu que pour l'instant on a le temps, tu voudrais bien venir avec moi regarder un film ? Lui demandai-je en attendant curieusement sa réaction.

"Oh oui bonne idée !" Me dit-elle enthousiaste.

Nous partons alors tous les deux jusqu'au cinéma.
Enfin entré dans la grande salle, je vais dans la pièce où sont rangés tous les films avec Emma.

"Que voudrais-tu regarder." Lui demandai-je en fouillant un peu partout dans la pièce.

"Hmm, comme tu veux, pour tout t'avouer je n'ai jamais regardé de film." M'avoue-t-elle.

"PARDON ?!" Lui demandai-je outré.

"Bah à l'armée on ne fait pas des soirées cinéma, si tu vois ce que je veux dire."

"Oh, alors il était temps, parce que ce n'est pas possible ça ! Ça te dit de regarder Peter Pan ?" Lui demandai-je avec un grand sourire.

"Le nom est sympa, je suis d'accord."

"Très bien alors allons-y !"

Je prends le CD et cours l'installer dans le lecteur et reviens vite m'asseoir à côté d'Emma.

Le film commence et elle semble émerveillée, c'est triste qu'une enfant de quatorze ans n'est jamais vu de film à cet âge.

Après que le film soit fini Emma me regarde comme si elle apprenait qu'elle allait à Disney.
"C'était incroyable !" Me dit-elle subjuguée.

"C'est mon film préféré !" Dis-je avec un grand sourire.

"Je comprends pourquoi ! On recommencera ?" Me dit-elle en faisant une moue de chien battue.

"Bien sûr, c'est quand tu veux."

Nous sortons avec le sourire de la salle de cinéma et nous séparons dans nos activités personnelles.

13 h 30 :

"J'y vais, comme d'habitude tu es sage hein !?"

"Mais oui ne t'inquiète pas."

Je lui souris et sors de la maison. Je m'assois dans ma voiture noire, et c'est partie pour une interview, j'espère que ça ne sera pas trop long.

Je suis assis sur un fauteuil bien inconfortable, le cadreur est presque prêt et la présentatrice me regarde avec des yeux doux. Je suis mal barré.

"Très bien on est prêt." Annonce le cadreur.

"Bon super commençons."

"Action."

"Bonjour, ici Rachel Sanderson, et c'est avec un immense honneur que je vous présente notre invité du jour, Monsieur Michael Jackson." Dit-elle avant que le cadreur tourne la caméra vers moi.

"Bonjour Monsieur Jackson, comment aller vous ?"

"Très bien merci." Mentis-je.

"Tout d'abord, à quand votre prochain album ?" Dit-elle enthousiaste.

"Il sortira l'année prochaine." Dis-je en souriant.

"Wow je pense qu'on a tous hâte, bien, vous êtes sûrement au courant, que certaines personnes se posent des questions, sur votre ranch et ce qui se passe à l'intérieur."

"C'est ma maison voyez-vous, donc je pense que ça ne regarde que moi." Dis-je un peu sarcastiquement.

"Pourquoi invitez-vous autant d'enfant ?"

"Eh bien, parce que ce sont des enfants malheureux, et à Neverland, ils s'amusent, ils trouvent un peu de bonheur."

"Vous ne trouvez pas ça étrange, qu'un homme s'entoure d'enfant dans sa vie."

"Hein ? Je ne m'entoure pas d'enfants, j'aide des enfants, et puis ces enfants ne restent pas indéfiniment, tandis que j'ai aussi des amis et d'autres personnes que je fréquente, sont-ils des enfants ? Je ne crois pas." Dis-je agacé.

"Oui, mais, vous passez vos journées avec des enfants c'est-"

"Écoutez, la seule chose que je fais, c'est aider des enfants malheureux, à être heureux, point final, ça sert à quoi de les invités si je ne reste pas avec-". Dis-je avant de me stopper dans ma phrase.

Oh non, c'est pas vrai ? Pas encore ça !? Pas encore cette impression de présence ?! Bon est-ce que je me retourne en prenant le risque d'être plus qu'étrange à leurs yeux. Non non, pas cette fois, je ne tiens pas à me ridiculiser.

"Avec eux. Me rattrapai-je quelques secondes après.

"Très bien, je vois, concernant, votre peau, elle est de plus en plus, blanche, est-ce que vous vous blanchissez la peau ?" Tenta-t-elle d'introduire la question avec des pincettes.

Oh non ça va pas recommencer, j'ai un putain de vitiligo, arrêtez de me harceler avec ça merde !

"C'est bien plus compliqué." Dis-je énervé en serrant les dents.

"Vous êtes sûr, non parce que-....

An Angel For My SmileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant