"Eh calme-toi Michael, je suis là avec toi, tu n'as pas à t'en faire." Me dit Emma en caressant mes cheveux.
À force de repenser à ce cauchemar, je me suis mis à pleurer, tout le monde a le droit de pleurer non ?
Je me suis mis sur le côté et me suis accroché à la taille d'Emma, en faisant reposer ma tête contre son ventre.Bien sûr je l'ai inquiétée, ce n'était pas mon but, c'est juste que je n'ai jamais fait de cauchemar aussi réel, c'est tout.
"Qu'est-ce qui t'arrive Michael ?" Me chuchote Emma.
"J'ai rêvé, que tu étais blessée par le diable." Dis-je en bégayant.
"Par le diable ? Dis-moi en plus."
"Je te retrouvais allongée sur le ventre à terre, avec une énorme fourche plantée dans l'aile gauche, et tu criais comme les dragons, tu m'as dit après que c'était le diable qui avait fait ça."
"Écoute, si ça peut te rassurer, ce genre de chose, est impossible, le diable à d'autre occupation je peux te l'assurer." Me dit Emma, en continuant ses caresses.
"Tant mieux." Dis-je simplement.
"Tu devrais dormir maintenant, tu vas être fatigué demain sinon."
"Je n'arriverais pas à dormir." Dis-je resserrant ma prise sur sa taille.
Elle pose alors sa main sur mon front, avant que mes paupières se fassent plus lourdes, et que je ne me laisse tomber dans les bras de Morphée.
8 h 16 :
J'ouvre doucement les yeux, la lumière qui éclaire ma chambre est plutôt forte. Emma est toujours à mes côtés, une main dans mes cheveux, et une aile me servant de couverture.
Je regarde le réveille, et vois qu'il est huit heures seize, la même heure que dans mon cauchemar.
Cette coïncidence me faisant un peu peur, je me replonge dans les bras d'Emma, et m'autorise à ne plus bouger. Étant plus concentré sur l'instant, je remarque aussi, qu'Emma a une jambe, posée sur ma hanche, le genou plutôt, le reste de sa jambe, étant derrière moi. Très protectrice cette position ?
Elle se met à gigoter un peu, puis ouvre les yeux, ses deux beaux yeux verts.
"Coucou." Me dit-elle.
"Coucou." Répondis-je.
"Tu as bien dormi ?" Me demande-t-elle.
"Parfaitement bien, merci, et toi ?"
"Pareil."
Nous nous regardons quelques secondes elle et moi, comme si on cherchait quelque chose dans le regard de l'autre. La jambe d'Emma, glisse ensuite contre ma cuisse, avant de quitter ma jambe. Elle dépose un baiser sur mon front, puis se lève de mon lit.
Je me lève alors aussi, et m'habille. Je la suis dans le salon, et m'assois à une chaise du comptoir.
"Bien le bonjour, chers amis, qu'est-ce qui vous tente ce matin ?" Dit Sophie en entrant dans la pièce.
"Rien merci, je n'ai pas faim." Répondis-je.
"Sophie fais lui quelque chose à manger s'il te plaît." Lui demande Emma.
Je me tourne alors vers elle, un sourcil levé, alors qu'elle lit le journal, assise sur un fauteuil.
"Oui Michael, je sais mais tu as besoin de manger, parce que tu as besoin de force, et parce que tu as fait un malaise hier." Dit-elle toujours en lisant son journal.
"Bon, d'accord." Dis-je vaincu.
"Super, je te prépare un truc tout de suite." Dit Sophie enthousiaste.
"Pourquoi une si belle humeur ?" Demandai-je amusé à Sophie.
"Pour peut-être te donner l'exemple mon coco, te remonter le moral quoi, te voir sourire." Me dit-elle déterminée.
C'est réussi, puisque le simple fait de savoir qu'elle essaye de me redonner le moral me fait sourire, elle est mignonne.
"Mon Dieu quelle sourire, vous allez me tuer sir Jackson." Me dit Sophie en mettant une main sur son cœur, jouant la comédie.
"Je préfère te garder en vie, sinon c'est pas drôle." Dis-je avant de lui faire un clin d'œil.
"HE EMMA ! T'en penses quoi toi, il est beau son sourire non ?" Dit Sophie à Emma.
"Je ne vis que pour ça." Dit Emma toujours dans son journal.
"Un ange pour mon sourire ?" Dis-je flatté.
Elle pose son journal et me regarde en essayant de ne pas trop sourire, peine perdu laisse tomber.
"Exactement, un ange pour ton sourire, et pour plein d'autres choses, mais ton sourire est très important malgré tout, il est très poétique" Dit Emma convaincue.
"Pardon ? Poétique ?"
"Oui, ton sourire illumine les yeux de tous, ton sourire illumine la vie des gens plus que le soleil, ton sourire vaut la peine de se battre." Prend-elle des aires de philosophes assez comique.
"Tu vaux la peine de se battre." Dis-je en insistant sur le premier mot.
"Tu ?" Me dit Emma étonnée.
"Oui, c'est en partie grâce à toi que je me bats depuis le début, et aujourd'hui encore, tu es un de mes principaux piliers."
"Je, euh, merci." Dit-elle gênée.
"C'est norm....." Dis-je avant que quelqu'un ne toque à la porte.
Je me lève de ma chaise et me dirige vers l'entrée. J'ouvre la porte et vois Bill, un de mes gardes du corps.
"Bonjour Bill, il y a un problème ?"
"La police vient vous parler." Dit-il alors que mon sang se glace.
Une main se pose sur mon épaule, qui n'est autre qu'Emma, j'aurais dû m'en douter.
"On va les voir Michael ?" Me dit Emma.
"Oui, mais tu restes avec moi."
"Promis." Me répond-elle.
Nous sortons alors accompagnés par Bill, qui nous conduit jusqu'au portail, où je peux voir quelques policiers attendre.
Le portail s'ouvre et nous arrivons devant les policiers, je suis assez nerveux, mais Emma est juste à côté de moi, alors ça va.
"Monsieur Jackson, vous êtes convoqué au tribunal de Santa Maria, demain à dix heures et demie, tenez, les papiers que vous devez signer, signez seulement sur la première. Me dit le policier en me tendant un petit paquet de feuille.
"Voilà." Dis-je après avoir signé.
"Bonne journée Monsieur, au revoir et bonne chance." Me dit-il avant de retourner dans son véhicule, et de partir.
"Bon bah ça va, il n'était pas méchant celui-là." Me dit Emma.
"Emma, je....je vais au tribunal demain." Dis-je le cœur serré.
"Je sais, ça va pas être facile, mais je serais là, malheureusement tu sais bien que je ne pourrais pas entrer, mais je verrais tout, à la moindre chose je viens tout de suite, ne t'inquiète pas."
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An Angel For My Smile
FanfictionQue la vie peut être cruelle avec les enfants, et pas n'importe quels enfants. Les enfants qui ont une vie dure, souffrent davantage comme une punition qu'ils ne méritent pas, comme Michael, jusqu'à ce que Dieu voit sa bonté et son courage. Il env...