Chapitre 5

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Ce matin, je me demandai, si Taro ne s'était pas excusé, est-ce que Ayano lui en aurait voulu ? Elle aurait peut-être tourné la page... Si Ayano faisait sa déclaration à Taro, comment réagirait-il ? ... Pourquoi Ayano a ressentit quelque chose à son contact ? Pourquoi lui ? Qu'avait-il de plus que moi ? Puis le professeur cria et je compris qu'il s'adressait à moi.

Après avoir repondu à ses questions je me replongeais dans mes pensées : Ayano semblait très satisfaite, après avoir tuer 2 potentielles rivales. Combien ce Taro avait-il de prétendantes ? En quoi était-il attirant ?

À la pause de midi, Ayano et moi mangeâmes sur l'un des banc à l'exterieur du lycée, près de la fontaine, pas celle des amoureux, l'autre. Nous parlions d'un film lorsqu'une étrange fille s'approcha de nous. Elle semblait determinée et très froide. Elle avait un regard de tueuse, de courts cheveux noirs, un uniforme avec un blazer... Je ne l'avais encore jamais vu.
Je me levai et lui fis face.

- Qui es-tu ?

- Nemesis.

- Que nous veux-tu ?

- Budo Masuta. Ayano Aishi est une tueuse.

Merde. Je sentis Ayano se crisper. Elle se leva d'un bond et allait s'approcher mais je la retins d'un bras.

- Budo Masuta, tu la protèges ? Dans ce cas je te tuerais toi aussi.

Me tuer ? Elle sortit un couteau de sa manche et s'apprêta à me poignarder mais j'esquivai de justesse. Par maladresse je poussai Ayano et elle tomba. Nemesis se jeta sur elle mais Ayano lui attrapa le poignet, juste au dessus de sa poitrine. Nemesis etait à cheval sur elle et forcait pour lui planter son couteau en plein cœur, mais Ayano resistait tout juste. J'attrapai les épaules de Nemesis et la tirai en arrière mais elle se retourna d'un coup et je sentis une profonde douleur au beau milieu de mon ventre. Je compris que j'avais son arme dans le corps, elle le retira, je tombai à genoux en appuyant sur ma plaie. Je la vis mettre un coup de poing à Ayano qui s'était tout juste relevée. Je tentais d'ignorer la douleur et d'arreter Nemesis. Je me redressai et la poussai sur le côté, elle s'etala par terre. J'attrapai la main d'Ayano et l'aida à se relever.

- Budo ! Tu es blessé !

- Pas le temps, allons nous-en !

Je lui pris le poignet et nous courûmes vers la sortie du lycée. Apparement personne n'avait vu ce qu'il venait de se passer. Nous sortîmes de l'académie et continuâmes jusqu'à une rue sombre. Est-ce que Nemesis nous avait suivit ? Je ne la voyais pas alors je présumais que non.

Dès que nous fûmes à l'abri des regards, je m'assis dos à un mur. Ayano se mit à genoux près de moi et leva ma main. Elle eut un mouvement de recul à la vue du sang, je sentais la peur qui emmanait d'elle. Elle prit son téléphone.

- Ne t'inquiète pas, Budo, j'apelle une ambulance...

Sa voix tremblait.

- Non... Ils nous demanderont qui m'a fait ça. Et je ne veux pas que Nemesis te dénonce...

- Ça n'arrivera pas. Elle a tenté de nous tuer, et elle semblait s'y connaitre. Une tueuse ne peut pas en denoncer une autre. Et on n'aura qu'a mentir !

Elle composa un numéro et demanda une ambulance. Je vis des larmes couler sur ses joues. Lorsqu'elle raccrocha elle se tourna vers moi et murmura :

- Je m'en veux tellement de t'avoir embarqué là-dedans Budo...

Je voulais répondre mais ma vue commença à se brouiller, jusqu'à ce que je ne vois plus rien.

Je me reveillais sur un lit d'hopital. Je tentai de me redresser mais la douleur me plia en deux, je restai alors allongé. Et Ayano ? Où est Ayano ?! Je regardai autour de moi, personne. Je vis une horloge : 3h39. Je suis resté inconscient pendant presque 15 h ?!

Ayano devait être rentrée chez elle, en train de dormir. Ou assassinée par Nemesis, qui l'aurait retrouvé. Ho non... À quoi je pense ? Ayano est forte, quand bien même cette Nemesis l'aurait retrouvé, elle ne se serait pas laissée tuer... Je doutais. Il fallait que je sorte d'ici. Soudain, une infirmière entra dans la chambre. Elle vit que j'étais reveillée et sursauta :

- A-Attendez, j'appelle un médecin !

Elle fit demi-tour, quelques minutes plus tard un homme d'environ 40 ans entra.

- Comment vous sentez-vous ?

- Très mal.

Evidemment, je ne savais pas où était Ayano et j'étais à l'hopital après m'être fait poignardé par une psychopathe.

- Vous avez mal quelque part ?

- Non...

Je remarquai que mon ventre était couvert de bandages.

- Très bien, votre etat est stable, nous vous avons fait quelques points de suture pendant que vous etiez inconscient...

Je lui coupai la parole.

- Où est la fille qui était avec moi ?

- Quelle fille ? Ah oui, la lycéenne, elle nous a expliqué que pendant que vous sechiez les cours, un homme vous aurait attaqué dans la rue avant de partir en courant, et qu'elle nous aurait appelé de suite. Après cela elle est rentrée chez elle. C'est pas bien de secher, j'éspère que vous retiendrez la leçon. Votre assurance prendra en charge les frais medicaux, nous allons vous garder encore quelques jours et vous pourrez sortir. Au revoir.

Alors elle a menti... Je me sentis soulagé. Ils ont cru à son histoire. Mais désormais la police allait rechercher l'homme qui m'aurait poignardé. Bah, si il ne le trouve pas, l'affaire sera classée et tout finira. L'infirmière était encore là.

- Avez-vous besoin de quelque chose ?

- Eh bien... J'ai faim..

- Je vous apporte une onigiri et un lait-fraise !

15h07. J'étais encore à l'hopital. J'espèrais qu'Ayano viendrait me rendre visite après les cours. J'avais passé la journée à dormir, à manger et à m'ennuyer...

16h12. Quelqu'un frappa à la porte. Je lui dit d'entrer et je souris instentanément en voyant Ayano avec une boite de chocolat blanc. Elle s'approcha et la posa sur la table.

- Budo... Tu vas bien ?

- À merveille et toi ?

Elle sourit egalement.

- Oui! J'étais si inquiète !

- Que s'est-il passé après que je me sois évanoui ?

- Eh bien, l'ambulance est arrivée peu de temps après, je suis montée avec toi. Ils m'ont demandé ce qu'il s'était passé et j'ai dit que nous séchions les cours lorsqu'un homme d'environ 30 ans s'est jeté sur toi et t'a poignardé avant de partir en courant. Ils ont eu l'air de me croire.. Ensuite on est arrivés à l'hopital. Les urgences t'ont pris en charge et on m'a demandé d'aller voir un psychologue car je venais de voir un proche se faire poignarder mais j'ai refusé. Alors ils ont appelé le lycée et m'ont dit de rentrer chez moi. Aujourd'hui je suis retournée a l'école, apparement la nouvelle n'a pas étée repandue, mais des seconde année m'ont demandé pourquoi tu n'étais pas là.

- Et qu'as-tu répondu ?

- J'ai dit que tu étais malade.

- Et Nemesis ?

- Je ne l'ai pas revue.

- Tant mieux.

Elle m'expliqua que les activités du club n'avait pas eu lieu et que peu de gens se faisaient du souci, vu l'excuse. Elle me donna les devoirs car étant donné son mensonge, mes camarades me les auraient ammenés chez moi, alors elle les a demandé. Ensuite nous mangeâmes ensemble la boite de chocolat blanc mes préférés, elle est attentionnée ~ et elle rentra chez elle.

Je me demandais si les urgences avaient appelé mes parents étant donné qu'ils étaient à l'etranger. Peu importe, même si ils les avaient appelé, il ne reviendraient pas pour moi. J'étais bien le cadet de leurs soucis.

Budo's Vision ~ Yandere Simulator FanfictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant