Quelques jours après, nous n'étions toujours pas retournés dans le débarras. Ayano n'avait pas reparlé à l'infirmier et Aso était surexcité à l'idée qu'il y ait une nouvelle piscine après le vacances qui étaient dans deux jours.
Après mes clubs, Aso nous attendait au portail.
- Un problème ? lui demandais-je.
- La clef du débarras a été volée.
Il nous montra le trousseau.
- Je vais le rendre à la prof, continua-t-il.
Une fois hors de vue, Ayano se tourna vers moi :
- Qui a pu voler la clef ?
- Aucune idée. Ça sert à rien de toute façon...
- Tu as sans doute raison.
Puis nous rentrâmes chez nous.
Enfin les vacances ! Nous sommes samedi et je pars retrouver Ayano à la gare. J'ai prévu de l'emmener voir un film, puis à la piscine - parc d'attraction.
Je descends du train et la vois en train de m'attendre. Elle est en short bleu clair avec un t-shirt parsemé de fleurs de cerisiers. Et, oui, elle a les cheveux lachés, comme lorsque nous étions petits. Ça me rend heureux.
Nous allons au cinéma pour voir un film de zombie, qui a beaucoup plu à Ayano. Wow, elle s'interesse plus aux morts qu'aux vivants.
Puis nous allons à la piscine qui fait aussi parc d'attraction. Nous louons des maillots de bain et allons nous baigner. Je l'éclabousse et elle rigole en faisant mine de s'énerver. Elle rigole sincèrement, ce n'est pas un rire forcé...
Quand je pense que je la connais depuis 10 ans, et que ce n'est qu'une fois au lycée qu'elle révèle ses émotions.
Ensuite nous mangeons sur une terrasse puis testons plusieurs attractions à sensations, toujours en maillot de bain. Ayano porte son mini-short en plus, evidemment.
Pendant que nous marchons pour nous détendre après un enchainement de manèges, nous croisons quelqu'un que j'aurais aimé ne jamais connaître.
L'homme aux cheveux roses sourit en nous voyant. J'ai dit nous ? Pardon, en LA voyant.
Il la salue amicalement mais me dit un simple "bonjour". Ils commencent à discuter en me laissant de côté. Je remarque donc qu'il est lui aussi en maillot de bain, qu'il n'est pas très musclé et surtout qu'il est seul. Pas de copine, pas d'amis... Vraiment seul ? Le pauvre, je me surprends à compatir.
Je tousse indiscrètement pour attirer leur attention.
- Désolé "Kina", mais on doit y aller.
- Au revoir alors, il se tourne vers Ayano, content de t'avoir vu aujourd'hui.
- Moi aussi, bye !
Il trace son chemin, sans un regard en arrière. Je prends la main d'Ayano et lui demande, l'air de rien :
- Il a quel âge déjà ?
- 27 il me semble.
- 9 ans de plus que toi ? C'est beaucoup.
- T'es en train de le traiter de pédophile ?
- Non, non.
Après cela, nous avons testé des toboggans aquatiques. Vers la fin de la journée, je raccompagnai Ayano à la gare, puis je déambulai dans les rues avant de rentrer chez moi. En marchant, j'aperçus Taro Yamada et à côté de lui, sa photocopie, avec des couettes.
Je ne savais pas que Taro avait une petite sœur. ... Il semble encore plus déprimé qu'avant. Il se force à sourire, mais ça se voit dans ses yeux, il est détruit.
Les vacances étaient bientôt finies. J'avais parfois revu Ayano, nous passions du temps ensemble, dans les parcs, nous faisions les boutiques... Banal.
À la rentrée, Aso nous sauta dessus. Nous avions à peine eu le temps de changer de chaussures, qu'il nous entraina derrière l'école en sautillant.
- Regardez, regardez !! Une pi-scine !!!
- Oui, on a vu, Aso-kun, murmura Ayano.
- Vous comprenez pas ? Je suis le chef du club de sport, qui dit sport dit natation, CETTE PISCINE EST À MOI ! hurla-t-il.
- Calm Down espèce de taré ! Elle est pas à toi, t'es juste le chef du club de natation, si t'es si heureux de la voir, t'as qu'à sauter dedans ! criais-je pour tenter de lui remettre les idées en place.
Je n'aurais pas dû dire ça. Il se retourna, me fixa, les yeux pleins d'étoiles, et s'enfuit vers les vestiaires.
- Après les cours !! hurla Ayano.
Il se stoppa à mi-chemin lorsque la sonnerie retentit. Je pris Ayano par le poignet et l'emmenait vers nos salles respectives, en ignorant le fétichiste des piscines blond.
À la pause de midi, je suis allé la chercher dans sa classe. Elle semblait démoralisée.
- Qu'y a-t-il ?
- Hanako Yamada.
- Yamada ?
- La sœur de mon Senpai. Est dans ma classe.
Sa sœur ? Celle que j'ai vu dans la rue ? Au lycée ? Elle devait avoir l'âge d'une collégienne ! Et pourquoi prendrait-elle les cours au milieu de l'année ?
- Qu'est-ce qu'elle fait ici ? C'est une collégienne !
- Et une surdouée. Apparement, ses parents ont fait une demande "très spéciale" pour qu'elle aille dans le lycée de son frère...
- Je vois. Sûrement car il est déprimé, et à cause des meurtres... Ils ne veulent pas que leur fille et leurs fils se baladent seuls dans la ville avec un tueur en série en liberté.
Elle acquiesa. Sans commentaires. Mais c'est sa sœur, pourquoi cela la gêne-t-elle autant ?
À la fin des cours, Ayano me demanda si elle pouvait aller dans le club d'Aso pour "observer" au lieu de venir aux activités. J'aurais voulu rester avec elle, mais je ne pouvais pas l'accompagner, car je suis chef de club...
Elle me fixait de ses grands et magnifiques yeux gris, en attendant ma réponse. Je finis par céder.
- Vas-y...
- Youhou !! Merci Budo-kun !
Elle s'enfuit à toutes jambes après m'avoir serré dans ses bras un dizième de seconde. Un dizième de seconde de bonheur.
À la fin des clubs, je m'étais à peine changé que je me precipitai vers la nouvelle fameuse piscine.
Je montai les marches et trouvai Ayano en haut du plongeoir. Juste immense. Je vacillai... En me voyant, elle me fit de grands signes de la main, avant de prendre de l'élan et de sauter.
Je crois que j'ai failli m'évanouir...
Plouf.
Elle s'approcha de moi en faisant des brasses et s'appuya sur le bord de la piscine.
- Ça va ?
- Oui oui...
Aso arriva derrière elle et lui attrapa les épaules. Elle sursauta puis l'eclaboussa un peu.
Là je crois que je me suis rééllement évanoui.
••
Chapitre spécial été !!
J'ai eu tellement de mal à l'écrire, j'éspère qu'il vous satisfera, bandes de poussins psychopathes !
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Budo's Vision ~ Yandere Simulator Fanfiction
FanficBienvenue dans l'Akademi Ai, une école en apparence normale, si on met de côté les tueries perpétrées par une adolescente malade d'amour pour un garçon. Que pourrait-il y avoir de pire que ça ? Qu'un autre garçon soit si attaché à elle, qu'il est p...