Budo's Vision ~ Yandere Simulator Fanfiction

Chapitre 6

Après 4 jours à l'hopital, les medecins me laissèrent finalement sortir, avec l'interdiction de faire du sport avant 1 mois. Mais ce n'etait pas ça qui allait m'empecher de diriger mon club.

Le week-end passa sans encombre.
Lundi matin - j'arrivais devant chez Ayano. J'étais en retard. Elle etait déjà dehors à m'attendre. Nous allâmes au lycée ensemble, comme la plupart du temps. Une fois arrivés, nous changeâmes nos chaussures en vitesse et nous montâme les escaliers ensemble. Tous les etudiants étaient déjà en cours. Ayano se precipita vers sa classe et moi vers la mienne.
À la pause du repas, elle me rejoignit sur le toit.

- Devine quoi, Mlle Fuka sera absente durant une semaine !

- C'est ta prof, non ?

- Oui ! Elle a un remplacant. C'est un gars plutôt jeune, je ne dis pas que c'est un mauvais prof mais il est un peu... Je sais pas, bizarre..

- Comment ça bizarre ?

- À la fin des cours il m'a proposé des cours du soir. Pourtant je comprends presque tout, je ne pense pas avoir besoin d'aide.

Je relevais la tête.

- Et tu as accepté ?

- Oui. J'ai hésité mais, je ne voudrais pas que mes notes baissent. Si un professeur pense que j'ai besoin d'aide alors autant accepter.

Un prof qui propose son aide à une élève ? Je n'ai pas de quoi me mefier.

- Bonne chance alors. C'est quand ?

- Entre les cours et les clubs, ah et ne t'inquiète pas je pourrais toujours venir au club !

- Tant mieux, mais ne te surmène pas.

- Ne t'inquiète pas.

Après les cours de l'après-midi je croisai des filles de première année, de la classe d'Ayano et entendit des brides de leur conversation :

- Tu ne trouves pas que le remplaçant est super mignon ?

- C'est vrai qu'il est plutôt sexy, sa chemise est presque entierement ouverte et il a une voix mielleuse.

Quoi ? Quel genre de prof porte une chemise ouverte ? Je descendis les marches et me dirigeai vers la classe d'Ayano. La porte était fermée, je tentai de l'entrouvrir et j'observai :

Comme je l'avais entendu : un prof très jeune avec une chemise dont les 4 premiers boutons étaient ouverts, il était derrière Ayano qui écrivait sur un cahier. Malgrès son apparence il semblait plutôt serieux, puis je regardai ses yeux. Il fixait Ayano avec un etrange sourire au coin des lèvres, puis il leva les yeux vers moi et je fermai la porte avant de courrir vers les escaliers. J'esperais qu'il ne m'avait pas vu. Un élève qui espionne un professeur ce n'est pas très normal...

Je remontai les marches et me dirigeai vers le club d'arts martiaux. À l'heure des activités, tous les membres étaient arrivés mais pas encore Ayano. Une fois que tout le monde se soit changé, elle débarqua en courant.

- Ho non, je suis encore en retard ...

- Ne t'inquiète pas, on n'avait pas commencé. Va te changer.

À 18h nous retrâmes ensemble, comme toujours. Rien de très passionnant ne se passa.

Le lendemain par contre...

En arrivant au lycée, Ayano alla à son casier tandis que j'allai au mien. Je commencai à changer de chaussures lorsqu'elle m'appela. Je la vis revenir vers moi, un papier rose à la main. Elle le lisait, l'air intrigué.

- Qu'est ce que c'est ?

- Je ne sais pas, c'était dans mon casier...

Elle me le tendit. Je le pris et lu : "Cela fait longtemps que je n'avais pas ressenti cela. Tu es à mon goût petite." C'était glauque et stressant. Et surtout inquietant pour moi. Une personne anonyme à des vues sur ma Ayano. Mieux valait eviter de la laisser seule, ce mot ressemble presque à une menace. J'imaginai une ombre noir sauter sur ma Ayano lorsqu'elle était seule. J'eus un frisson. Je lui redonnai le mot.

- Tu sais de qui il peut venir ?

- Aucune idée... Personne ne m'appelle "petite"...

- À qui, de plus agé que toi, as-tu parlé recemment ?

- He bien... Toi, les senpais du club, les professeurs... Je crois que c'est tout.
Je sentis quelque chose faire "tilt" dans ma tête, mais aucune idée ne me vint, comme si je savais mais que mon cerveau refusait de me le dire. Que faire dans cette situation ?

- Fais attention, on dirait une menace, la mis-je en garde.

- C'est un genre de déclaration anonyme, pas une menace ! Même si il est mysterieux, intrigant, flippant et... Oui on dirait une menace. Tu as raison, Budo qu'est ce que je fais ?

Elle commenca à paniquer, c'était adorable ! Je finis de changer de chaussures et me relevai. Je lui souris et lui pris la main pour la rassurer. Même si cela ne dura qu'un instant etant donné que sa classe était au rez-de-chaussé, j'étais content.

À midi je vins la chercher devant sa classe. Apparement, il ne s'était rien passé. Nous mangeâmes à la cafeteria avant d'aller sur le toit pour discuter. Discretement, j'observais les alentours, mais personne ne semblait nous espionner. J'en conclus que le papier n'était qu'un canular.

La sonnerie retentit et je raccompagna Ayano devant sa classe avant de regagner la mienne. En attendant que le professeur arrive, deux filles vinrent me voir et me demandèrent le sourire aux lèvres :

- Pourquoi est-ce que tu es toujours avec une première année, Masuta-san ?

- C'est mon amie d'enfance.

- Tu n'as pas d'autre amis ? Tu es constement avec elle, et puis elle est plus jeune !

- Non, je n'ai pas d'autres amis, et cela ne me gêne pas.

- Pourquoi tu n'essaies pas de t'en faire ?

- Pourquoi je m'en ferais ?

J'avais répondu avec un ton calme, mais cela sembla les vexer que je ne veuille pas être "ami" avec elles ou d'autres.

Enfin, la prof arriva et tous retournèrent à leurs places.

À la fin des cours, j'allai retrouver Ayano lorsque je me rapellai qu'elle avait son cours du soir. Je me stoppai dans les escaliers et fis demi-tour, lentement. Tous les élèves partaient ou allaient dans leurs salles de club. J'étais seul dans ma salle. Les autres membres étaient sur le toit, ils m'en avaient informé. Je ne savais pas quoi faire, seul dans cette pièce.. Alors je posais mon sac et fis le tour du lycée, en marchant. Jusqu'à ce que j'arrive devant la salle de classe d'Ayano. Je les entendais parler, sans distinguer les paroles pour autant.

Je tentai d'entrouvrir la porte, même si je craignais de me faire remarquer, comme la dernière fois. Je jetai un oeil à l'intérieur et là : je vis Ayano la tête baissée sur son cahier, l'air sombre, et son professeur derrière elle, qui semblait lui dire des choses peu plaisantes. Il posa ses mains sur les épaules de mon amie d'enfance qui sursauta légèrement. Puis elles descendirent vers sa poitrine. Ayano se leva et se retourna vers lui mais il la plaqua contre la table.

- Mais arrêtez !

- Tu es à mon goût.

Tilt. Le mot venait de ce prof. Et une minute qu'est ce qu'il fait à ma Ayano là ?! Il commencait à se baisser vers elle. J'ouvris la porte en grand et me precipitai vers eux. Je poussai violement l'homme sur le côté puis aidai Ayano à se redresser. Elle semblait terrorisée.

- Viens, on se casse, lui murmurais-je à l'oreille.

Que faire ? Avertir un autre enseignant ? Le principal ? Partir sans rien dire ? Non, on ne pouvait pas faire profil bas. Je pris Ayano par le poignet et l'emmenai vers la salle de profs. Elle me suivit sans broncher, l'air toujours traumatisé.