J'ouvris les yeux et trouvai Ayano penchée sur moi.
- Budo ! Tu m'as fait peur ! Tu t'es évanoui près de la piscine...
- Comment te sens-tu ? me demanda l'infirmier.Putain, pas lui.
- Normal, tout va bien, merci, au revoir.
Je me lève sans difficulté, prend Ayano par le poignet et sort sans lui jeter un seul regard.
- Au revoir Ayano !
- Bye !Je regarde ma montre : je me suis évanouie il y a environ cinq minutes. Puis je tourne la tête vers mon amie d'enfance, qui est toujours en maillot de bain.
- Vas te changer ! le dis-je en détournant le regard.
- Ok.Elle part dans la direction opposée, vers les vestiaires, me laissant seul dans le couloir.
Je vais changer mes chaussures et l'attends à la grille. Aso doit être déjà parti.
Enfin elle arrive, en uniforme, les cheveux tressés, encore mouillés et le sourire aux lèvres.
Moi aussi, je me sens sourire, idiot.
Le lendemain matin, en allant chercher Ayano devant chez elle, je remarque qu'elle n'est pas là. Sa maison est fermée, aucun signe de vie. Je décide de l'appeler sur son portable.
Appel Aya-chan
- Ayano ? Où es-tu, je suis devant chez toi.
- Budo...Ho non, sa voix tremble.
- Je suis au lycée.
- Pourquoi tu y es allée sans moi ?Je commence à marcher vers l'academi.
- J'ai voulu aller voir Senpai... Je suis allée devant chez lui et ... Sa sœur n'a pas arrêté de lui dire qu'elle l'aimait.
- C'est sa sœur, Ayano, elle ne peut pas être ta rivale.
- Mais c'est bien plus qu'un amour fraternel ! Ça se voit à 30 km !! Elle l'aime vraiment, elle lui a tenu la main durant tout le trajet, elle n'arrêtait pas de lui faire les yeux doux, non, elle ne se comporte pas comme une sœur...Je sens son énervement à travers mon téléphone.
- Calme-toi, Ayano. J'arrive.
- Dépêches-toi...Je raccroche et me mets à courrir. Ce n'est qu'une fois dans le hall que je m'arrête. Je ne suis pas trop essouflé. Je change de chaussures et vois Ayano, dans l'encadrure de la porte menant à la coure intérieure. Elle les observe et je vois qu'elle avait dit vrai :
Hanako a posé sa tête sur l'épaule de son frère et lui tient la main, ses doigts entrelacés aux siens.
Soudain, Ayano fait demi-tour. Elle prend le couloir menant à l'infirmerie, je la suis. Elle entre sans frapper, ce qui surprend Kina.
- Ha ! Ayano, tu m'as fait peur ! ... Ça va ? Tu es pâle. Tu veux t'allonger ?
Mais elle l'ignore. Elle se dirige vers les étagères où sont rangés les médicaments. Elle tente d'ouvrir mais c'est fermé à clef.
- Ayano que fais-tu ? lui demanda-t-il en fronçant les sourcils.
Elle ne répondit pas, pris un peu de recul et donna un puissant coup de poing dans la vitre.
Même moi, j'eus un mouvement de recul.
Elle examina les produits et pris un liquide.
- Ayano ! Repose ça ! En plus tu saignes !
Elle se tourna vers l'homme aux cheveux roses, sans expression. Elle s'agenouilla, empoigna un morceau de verre au sol puis se releva. Sans un mot, elle se precipita vers lui et lui planta en plein dans la gorge en une fraction de seconde.
Mon premier reflexe fut de fermer les portes de l'infirmerie. Ensuite je la rejoignis. Elle prit une seringue, qu'elle cacha sous sa jupe puis me jetta un regard. Elle esquissa un sourire, puis fit demi-tour et sortit de la pièce. Heureusement, le sang de Kina n'avait pas coulé sur elle.
Je pris le morceau de verre de sa gorge et l'emballai dans un tissu pour éviter que les policiers ne trouvent ses empreintes. Je nettoyai rapidemment le sang de mon amie, encore frais, sur les restes des vitres de l'étagère et pris des bandages avant de la rejoindre. Elle était dans sa salle de cours.
Je la trouvai devant un bentô rouge à cœurs présent sur un pupitre. Elle le déballa et planta sa seringue dedans pour y vider le contenu.
Après cela elle referma le bentô, mis la seringue dans son sac et se retrouva face à moi. Elle sursauta en me voyant, comme si elle pensait être seule depuis tout à l'heure...
- Ayano, montre moi tes mains.
Elle tendit les mains devant elle et j'entrepris de lui appliquer les bandages.
- J'ai effacé les preuves de ton passage à l'infirmerie, l'informais-je.
- Merci, murmura-t-elle simplement.Ensuite la sonnerie retentit.
À midi, Ayano et moi avons brûlé la seringue, le flacon de poison, les morceaux de verres et les tissus gorgés de sang.
Ayano était appuyée contre la rambarde et observait sa rivale s'etouffer lorsqu'une alarme se declenchit. Les policiers nous demandirent d'evacuer l'école. Aso, Ayano et moi faisons semblant de paniquer et courrons vers les escaliers. Ayano rigole discrètement. Ce spectacle, tous les etudiants qui courent vers la grille, semble l'amuser, sans parler de sa rivale morte. En arriant dans le hall je vois un brancard passer avec Hanako dessus. Ayano souris et Aso détourne le regard. Senpai les suit, et soudain j'ai l'impression qu'il a affreusement maigri. Il a la peau pâle, ses yeux n'ont aucun reflet, ses cheveux sont ternes... Un vrai zombie. Une infirmière l'aide à monter dans l'ambulance et ils partent en coup de vent.
Ayano est à la limite du fou rire et Aso n'en a strictement rien à foutre. C'est à se demander ce qu'il fait là, et à quoi il sert.
Après que les professeurs aient fait l'appel et annoncer la mort de l'infirmier et la presque-mort-on-est pas-sûrs d'Hanako, nous avons l'ordre de rentrer chez nous, sans détours.
Ayano nous propose de venir chez elle à Aso et moi, ce que nous acceptons volontiers, bien evidemment.
•••
/!\ NDA Importante :
Voilà voilà, le chapitre 16 de ma chère fanfic qui a dépassé les 800 vues quand même !! Merci !! 🐣Bon l'essentiel : je pars à Londres 3 jours donc pas de suite, pas de réponses aux commentaires, que dalle désolée !
Vous l'aurez deviné c'est pour ça que j'ai publié le chapitre 16 ce soir, sinon vous auriez attendu des jours et je sais à quel point c'est chiant d'attendre.
Allez, remerciez votre auteur compréhensive ! ~Bon week-end !
VOUS LISEZ
Budo's Vision ~ Yandere Simulator Fanfiction
FanfictionBienvenue dans l'Akademi Ai, une école en apparence normale, si on met de côté les tueries perpétrées par une adolescente malade d'amour pour un garçon. Que pourrait-il y avoir de pire que ça ? Qu'un autre garçon soit si attaché à elle, qu'il est p...