Budo's Vision ~ Yandere Simulator Fanfiction

Chapitre 14

Il est midi, je suis sur le toit avec Aso et Ayano, comme tous les jours. Dans une semaine nous serons mi-août, ce sera les grandes vacances. J'aimerais en profiter pour passer du temps avec Ayano. Ne plus la voir dans son uniforme, les cheveux détachés peut-être ?

Malheureusement elle est toujours appuyée contre la rambarde à observer son Senpai.

Un policier passe et nous regarde de travers. Aso n'y prête pas attention tandis que je lui rendait son regard. Ayano se retourna vers nous, toute rouge.

- Laisse moi deviner, il t'a vu ?

Elle hocha la tête, je soupirai et Aso ria.

La sonnerie retentit et nous allâmes dans nos salles. Après les cours, je me rendis au club d'Art Martiaux avec Ayano. Au programme : combats. Mon amie d'enfance avait pour adversaire Sho Kunin. Il était plus fort qu'elle, mais elle avait de la tactique. Pourtant j'avais l'impression qu'elle était un peu endormie...

Je la pris à part avant qu'elle combatte :

- Tu vas bien ?

- Oui oui, ne t'inquiète pas.

Elle me fit un sourire légèrement forcé. Je donnai le départ du combat et observai attentivement.

Ayano n'était pas aussi rapide que d'habitude, elle n'attaquai pas et se contentai de bloquer les coups, mais lorsqu'elle tenta un fouetté du pied droit, Sho lui attrapa la jambe. Elle tenta de prendre appui sur lui mais il la lacha et elle s'étala par terre dans un bruit sourd.

- Ayano !

Je m'approchai d'elle. Sho lui jeta un regard mauvais et murmura "elle n'a aucun équilibre". J'eus envie de le battre à mort. Ayano gemit en tentant de se relever. Je passai son bras au dessus de mes epaules et l'aidai à se redresser.

- Je l'emmène à l'infirmerie, continuez de vous entrainer et Sho, tu t'arrêtes et tu observes, je t'interdis de recombattre.

- Quoi ?! Je l'ai juste lâché, je l'ai pas jetté par terre non plus !

- Discute pas.

Ayano mit sa main libre sur son front. Nous marchâmes ainsi dans les couloirs jusqu'à l'infirmerie. À ma grande surprise, ce n'était pas l'infirmière habituelle. C'était un homme qui avait l'air...un peu con. Lorsqu'il nous vit, il nous indiqua un lit. Ayano s'allongea.

- Où est l'infirmière ? demandais-je.

- Elle a démissionné après la mort de Saiko. C'est moi l'infirmier maintenant. Qu'est-il arrivé à cette élève ?

- Au club d'art martiaux, elle est tombée et elle n'arrivait plus à se relever.

- Ok, tu peux t'en aller je vais m'occuper d'elle.

Je le regardai suspicieux. Il me fit un sourire supposé rassurant mais qui me glaça le sang. J'avais un mauvais pressentiment. Je fis mine de sortir et ecoutai à la porte après l'avoir fermée.

Il lui demanda si elle avait mal quelque part, si elle avait la tête qui tourne, des vertiges, si elle avait des allergies... Rien d'anormal. Je rejoignis mon club.

Un certains temps plus tard, une prof vint nous informer que l'école allait bientôt fermer. Les membres se changèrent, puis moi aussi. Ils partirent mais je pris la direction opposée, pour me rendre à l'infirmerie.

En arrivant devant la porte, j'entendis des rires. C'est quoi ce bordel. J'ouvris la porte et trouvai Ayano assise sur son lit en train de parler avec l'infirmier assis sur un tabouret juste à côté d'elle. Je fis sembler de tousser. Elle se tourna vers moi, un large sourire collé au visage.

- Budo !

- Tu vas mieux apparement.

- Carrément, Kina m'a donné un remède artisanal très efficace !

- Kina ?

Ils se connaissent depuis même pas 3h et ils s'appellent par leurs noms ?

- Oui !

Elle se tourna vers "Kina" et nous présenta l'un à l'autre. Il me fit un petit signe de la main et un sourire. Ayano lui dit au revoir et passa devant moi. Elle avait l'air heureuse... Déjà Aso, maintenant Kina... Elle avait également peur de Nemesis... Est-ce que tous ses sentiments, renfermés depuis toujours sont ressortis d'un coup ?

Nous sommes rentrés ensemble, comme toujours. Je décidai de prendre mon courage à deux mains et de lui proposer de passer une journée ensemble durant les vacances. Elle reflechit quelques secondes et finit par accepter. Elle rentra chez elle, sans emotion, comme autrefois. Je ne la comprend vraiment pas.

Le lendemain, j'arrivai au lycée avec elle. Elle semblait normale.. Nous nous dirigeâmes instinctivement vers les escaliers. Arrivés sur le toit, Aso courrut vers nous.

- Salut ! Vous ne devinerez jamais ce que j'ai dans ma poche.

- Euuh, indice, demanda Ayano.

- Ce n'est pas à moi.

- Un meilleur indice, Aso ! S'il te plaît, redemanda-t-elle en s'approchant de lui.

- C'est en metal.

- Un truc en métal, qui n'est pas à toi et qui loge dans ta poche...

- Des clefs ? proposais-je.

- Exact !

Il les sortit de sa poche et nous expliqua qu'elles étaient à la prof qui annoncait la fin des clubs. Elle les aurait fait tomber. Aso avait déjà repéré les clefs des portes des salles, de l'infirmerie, de la salle des profs, de la maison de la prof, d'une voiture...

Au final, il en restait trois. Il avait déjà des hypothèses, comme la cabane du club de jardinage et les placards de l'infirmerie, mais il en restait toujours une.

Je passais les cours de la matinée à me poser des questions sur cette clef, ainsi que sur ma journée avec mon amie d'enfance. Où pourrais-je l'emmener ?

À midi, pour rejoindre Ayano sur le toit, nous passâmes près de l'horloge, et là, illumination.

- Aso ! Regarde !

Je pointai le mur du doigt. Je n'avais jamais remarqué, mais il y avait une porte presque invisble, sans poignée, juste une serrure. J'allais chercher Ayano et Aso testa les trois clefs. La dernière ouvrit la porte.

Nous prîmes nos téléphones pour avoir de la lumière et nous avançames dans un espèce de débarras.

Je vis une ampoule qui pendait au centre de la pièce. Je trouvai l'interrupteur et appuyai dessus. Il y avait des cartons, une chaise, des seaux, des serpillères, des cordes... Apparement, c'était l'ancien local du concierge.

- À quoi pourrait nous servir cet endroit ? demanda Ayano.

- Un QG secret, plaisanta Aso.

- C'est cool d'avoir une pièce secrète dans l'école mais on en a pas besoin... murmurai-je.

- C'est vrai.

Nous sortîmes et allâmes manger nos bentôs à l'endroit habituel avant de retourner en cours.