Soulmates

XXIV

Je me réveille et j'éteins l'alarme. Je réveille Shawn, puis je referme les yeux. Il me demande si je ne vais pas à l'entreprise, je lui dis que non. Je ne vois plus l'intérêt d'y aller vu qu'à chaque fois quelqu'un essaye de faire des histoires entre lui et moi. Autant rester.

J'entends la porte de la chambre se fermer et je referme les yeux. J'entends frapper à la porte, et je vais l'ouvrir. Une gouvernante me dit que Karen Mendes et quelques autres femmes vont venir ici pour le déjeuner. Il ne manquait plus qu'elle... Il est 10 heures. J'ai le temps de me préparer et de m'occuper d'en bas.

Après m'être douché et changé, je descends en bas. Je n'ai rien à faire à part donner des ordres, mais je déteste ça. Je vais donc les aider dans la préparation des plats. Je prends tout ce qu'il me faut pour dresser la table et je vais dans la salle à manger. Je dresse la table et je retourne les aider dans la cuisine. Je vois le regard étonné des gouvernantes, mais elles sont quand même amusés, elles ne s'attendaient pas à ce que je les aide, mais je ne suis pas Karen ou les autres comme elles.

J'entends frapper à la porte, et j'enlève le tablier pour aller ouvrir. Lorsque j'ouvre la porte, Karen contracte sa mâchoire. Qu'est-ce qui lui prend ? Les femmes entrent, et elles passent au salon, mais Karen me retient le bras.

- Tu as des gouvernantes pour ouvrir la porte, ce n'est pas ton job. Tu réussis toujours à me faire honte. Et... Quelle est cette odeur affreuse ?

- C'est l'odeur de la nourriture. Je sais que vous n'avez pas l'habitude, mais moi j'ai l'habitude de cuisiner.

Elle s'énerve vraiment pour rien. On passe dans le salon, et je m'assois parmi les autres. Elles sont vraiment gênantes. Elles me regardent comme si j'étais un extraterrestre...

- Vous préférez prendre d'abord un thé, ou bien passer à table ?

- C'est comme vous le souhaitez, Maria.

- Très bien... Passons à la salle à manger dans ce cas.

On passe et je vois une fille qui a un teint pâle, elle doit être malade. On s'assoit autour de la table, et les gouvernantes viennent les servir. Alors qu'elles mangent tout en se parlant, mon regard reste bloqué sur la fille qui me paraît un peu malade.

- Maria, nous avons complètement oublié le fait de de présenter. Je suis Emina Davis, la femme de votre oncle Henry. Et elle, c'est ma fille, Ema.

- Enchanté.

Les autres se présentent aussi, mais c'est Ema qui attire mon attention. Pourquoi est-elle dans cet état ? Elle ne touche pas son assiette.

Après avoir mangé et bus leur thé, quelques femmes partent. Karen aussi, et heureusement. Il ne reste plus que Emina et Ema.

- Emina, si vous le voulez bien aussi, j'aimerais montrer le jardin à Ema, j'ai vu qu'elle y lançait quelques regards.

- Oh oui, avec plaisir. Elle beaucoup à apprendre de vous de toute façon.

Je ne comprends pas ce qu'elle me dit, mais je prends Ema avec moi et on part dans le jardin. Elle sourit un peu quand elle voit les fleurs, mais elle est encore mal. Je ne sais pas comment lui demander. Après tout, je suis une inconnue quand même. Je lui dis de s'asseoir un moment et je m'assois en face d'elle.

- Qu'y a-t-il ? Pourquoi es-tu dans cet état ?

- Ce n'est rien. Juste un peu malade.

- Je ne te crois pas. Je peux voir que tu es mal, mais ce n'est pas une maladie ou quoique ce soit.

- C'est vrai... Je ne suis pas malade. Mais je ne peux pas en parler...