Mon amour de Bataclan

Chapitre 3:

Chapitre 3:

Je me laisse glisser contre le mur de ma chambre et je fond en larmes.

Flashback d'il y a une heure:

Je suis assise dans la salle d'attente car des médecins s'occupent de ma mère. D'un coup j'entends un "bip bip" venant de la chambre de ma mère, les médecins commencent à s'affoler et des infirmière arrivent en courant.

Ma gorge se serra et mon pouls s'accélèra. J'essaya de rentrer dans la chambre mais des infirmières et l'assistante social, qui s'était toujours là, m'en empêchèrent.
Une infirmière sorti, chuchota quelque chose à l'oreille de l'assistante social, elle hocha la tête et se leva pour passer des coups de téléphone.
Les médecins s'acharnent encore dans la chambre.

Dix minutes plus tard une infirmière sors de la chambre et demande à me parler. Je me lève et la suit dans un coin tranquille.

"- Je suis désolé mademoiselle mais votre mère n'a pas survécu."

À ce môment là tout mon monde s'écroula en un instant, mes jambes se sont mises à trembler et l'infirmière dû me tenir pour que je reste debout. Ma mère était tout ce qu'il me restait dans ce monde, je me retrouve orpheline 17 ans. Je suis tellement triste que mes larmes n'arrivent même pas à couler. Une douleur me tord le ventre. Je sors de l'hôpital en courant, arrivée dehors, j'hurla pour exterioriser toutes mes émotions.

L'assistante sociale me rejoignit et me ramena chez moi car il faut que je fasse ma valise, elle m'emmène dans une famille d'accueil.

Retour au présent.

Je ne peux rien faire, Je unis comme paralysée, mes muscles ne veulent plus bouger, mes enses sont en ébullitions et je n'arrive pas à réfléchir correctement.

Au bout d'un moment je reussi enfin. Me lever, je prends tout ce qui me tombe sous la main, vêtements, produits de beauté et j'entasse tout ca dans mes valises. Je vais dans la chambre de ma mère, je prends quelques affaires de ma mère pour garder son odeur avec moi. Je boucle mes valises et je les porte jusqu'à la voitur de l'assistante sociale.

Je laisse couler une dernière larmes en fermant ma porte à Clara, je vais m'assoir dans la voiture e elle démarre. Le silence est plutôt pesant jusqu'à ce qu'elle commence à me parler.

"- Tu vas voir la famille chez qui tu vas être est très bien, la femme s'appelle Evelyne, elle est divorcée et n'as pas d'enfants. Elle s'occupe déjà de quelqu'un qui est dans ton lycée, tu le connais peut être. Crois moi Ambre, elle ne pourras jamais remplacer ta famille mais grâce à elle tu pourras aller mieux, et tu auras quelqu'un pour te soutenir."

Ma gorge est tellement serrer que aucun son ne sors de ma bouche, je me contente juste de hocher la tête.
La maison n'est pas très loin de chez moi, cela me rassure un petit peu.
Je sors de la voiture, devant moi je vois une magnifique maison avec un énorme jardin.

L'assistante sociale sonne a la porte, pendant que je reste à côté de la voiture.
Une femme d'une trentaine d'année, elle est jeune déjà donc je vais peut-être pouvoir bien m'entendre avec elle, elle est plutôt jolie, maquiller légèrement, habiller simplement mais classe, ses longs cheveux noirs lui arrive en dessous des épaules.
Elle me lance un sourire, auquel le je ne répond pas, je sis beaucoup trop triste pour sourire.

"- Adam, viens s'il te plaît, cri-t-elle."

Adam? Comme le mec le plus populaire de mon lycée? J'espère vraiment que ce n'est pas lui. Je commence. Prier intérieurement pour que ce ne soit pas lui mais quand je le vois descendre je comprend que je vais devoir vivre avec le mec le plus populaire de mon lycée.

Adam, on va pas se mentir mais physiquement i est parfait, ses cheveux bruns ténébreux, ses yeux verts, il est grand et très musclé mais il est également très coureur de jupons, fêtards, insolant, arrogant et tout ce qu'il va avec.
Il fait la bise à Evelyne et lui souris franchement , je suis choqué je ne l'ai jamais vu sourire comme cela.

"- Tu m'as appelé? Demande-t-il en souriant.
- Oui, tu peux monter les valises et montrer sa chambre à Ambre, s'il te plaît?
- Bien sure."

Il tourne sa tête vers moi et me regarde de haut en bas. Il vient me prendre mes valises et me dis de le suivre. Je le suis, en regardant toutes les pinces de la maison : la cuisine est grise est très bien aménager, le salon est norme avec une télévision gigantesque, un canapé d'angle en cuir. Nous montons à l'étage, il ouvre une porte et pose mes valises.

"- C'est ta chambre, la salle de bain est juste à côté, dit-il en me désignant une porte.
- Ok merci, dis-je froidement."

Il allait sortir de la chambre mais il s'abstient et revient vers moi.

"- On se connaît non? Ton visage me dit quelque chose? me questionne-t-il.
- Oui on se connaît, on est dans la même classe depuis trois ans, dis-je en levant les yeux au ciel et en commençant à ranger mes affaires.
- Depuis trois ans tu es sure? Tu es dans a classe cette année?
- Oui, tu es même sorti avec ma meilleure amie en 3eme juste avant de lui briser le cœur, dis-je avec rancoeur
- Et qui est ta meilleure amie? Demande-t-il en essayant de se souvenir.
- Elena.
- Ah oui je vois qui c'est, mais Elena elle était pas comme les autres je l'apprécier vraiment, je ne voulait pas la quittée.
- Pourquoi tu la fait alors?
- Je n'avais pas le choix, dit-il en partant."

Je m'assoie contre le mur et je branche mon téléphone pour qu'il charge. Je reçoit beaucoup d'appel manqué et de messages de mes copines. Elena me demande ce qui se passe, je lui explique par message car je ne me sens pas capable de lui dire de vive voix. Je souffle d'exaspération. Je sens que ma nouvelle vie risque d'être mouvementée.