Chapitre 2:

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Chapitre 2:

A la pause déjeuner, on se rejoint toutes les quartes pour manger toutes ensemble. On prend notre plateau puis on va s'assoir à notre table.

"- Je ne supporte déjà pas le prof de mathématiques, se plaint Elena.
- Bon cette année il faut qu'on trouve un copain pour Ambre, dit soudain Lola.
- Non merci je ne veut pas être en couple, répondis-je.
- Si moi je suis sûre que tu vas tomber amoureuse cette année, crois moi je suis une experte, s'exclama Elena.
- Vu comment c'est terminé ta dernière histoires d'amour , on peut pas dire que tu es une experte Elena, se moqua Anna.
- Je suis une experte dans les histoires d'amour des autres mais pas dans les miennes, ce n'est pas de ma faute, bouda Elena."

On éclata de rire et on termine notre repas en parlant de tout et de rien, mais dans la bonne humeur.

Ma journée est enfin terminée, je rentre chez moi. Je suis plutôt heureuse car je suis dans la classe de ma copine, les profs ont l'air sympas et c'est ma dernière année. J'ouvre la porte d'entrée et je vois ma mère, sur le canapé, qui pleurs en mangeant un pot de glace. Je vais m'assoir à côté d'elle.

"- Ça ne va pas maman ? Qu'est ce qu'il y a ?
- Si ne t'inquiètes pas ma chérie, c'est juste un coup de blues mais ça va, dit-elle.
- Ok, bah si tu as besoin je suis dans ma chambre, dis-je en me levant.
- Je vais aller boire un verre avec une copine, ca va me faire du bien. Commande toi une pizza pour manger, dit-elle en se levant.
- Pas de souci, fais attention en rentrant."

Je lui fais un bisous, je monte dans ma chambre. Je m'allonge sur mon lit et je me met une série sur mon ordinateur pour me changer les ides.
Puis je m'endors sans même avoir manger.

Le lendemain matin je me réveille en retard. J'ai juste le temps de filer sous la douche, me brosser les cheveux et les dents puis je pars en courant.
Je n'ai eu aucune nouvelle de ma mère depuis hier, elle a du aller dormir chez sa copine, j'espère que tout va bien pour elle.

J'arrive au lycée cinq minutes avant la sonnerie, je dis bonjour aux filles puis je vais dans la salle de mon premier cour.

Au milieu de mon deuxième cour de la matinée la principale rentre dans notre salle. On se met tous debout.

"- Ambre je voudrais que tu vienne avec moi s'il te plaît, dit-elle en me regardant presque tristement."

Je me dirige vers la sortie, tout le monde me regarde et chuchote à mon sujet. Cela me rend très mal-à-l'aise.
Je ferme la porte et je suis la principale sans un mot. Je n'ai vraiment aucune idée de pourquoi elle me convoque mais j'ai vraiment peur.

Arriver dans son bureau elle me demande de m'assoir.

"- Vous vouliez ma voir? Demandais-je impatiente.
- Oui, ce que je dois t'annoncer Ambre ce n'est pas facile, dit-elle sans même me regarder.
- De quoi sagit-il? Vous me faites peur, dis-je en stressant de plus en plus.
- Il est arrivé quelque chose à votre mère, annoce-t-elle en levant les yeux vers moi."

Mon cœur loupe un battement. Comment ca il est arivé quelque chose à ma mère?

"- Comment cela? Elle va bien? Bégayais-je.
- Elle a eu un accident de voiture et elle à été transféré à l'hôpital il me semble que c'est plutôt grave. Vous pouvez allez rcupéré vos affaires et l'assistante sociale va vous emmenez la voir."

Je sorti de son bureau et je ne pu empêcher mes larmes de couler. Je rentre dans ma salle de cour en pleurs, je rassemble mes affaires. Je vois Anna qui me lance des regards interrogateurs, encore une fois tout les regards sont braqués sur moi, mais je m'en fiche complètement. Tout ce qui m'importe à ce moment là c'est ma mère. Je sors et je me dirige vers le hall du lycée ou je rejoins l'assistante sociale qui me lance un regard entre la pitié et la compasion. Ma mère n'est pas morte et elle ne va pas mourir, alors je ne veux ni pitié ni compation.

Je rentre dans l'hôpital, demande à la secrétaire la chambre de ma mère. Je prends l'ascenseur pour monter au quatrième étages. Je déteste cet endroit, l'odeur me répugne, la couleur blanche m'écœure et voir tout ces gens en pleurs qui attendent des nouvelle de leurs proches me brise le cœur.

Je rentre dans la chambre de ma mère, je la voix inerte, branché. Beaucoup de machines dont j'ignore le nom et leur utilté. Je m'associe sur le fauteuil à côté de son lit.

"- Tu ne peux pas me laisser toute seule maman sil te plaît, bats toi pour moi. Je t'aime."

Mon amour de Bataclan Où les histoires vivent. Découvrez maintenant