CHAPITRE TROIS.

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-Appa.. pleure-t-elle. Appa que fais-tu ici? demande-t-elle en prenant ses mains dans les siennes.

-Tu do-

-Park Choco.. Qu'elle bonne surprise.. entend-t-elle avant de sentir une arme contre sa tempe. La plus jeune membre de mélangé.. Je suis honoré.

-Laisse là partir.. quémande son père.

-Je ne partirai pas sans toi. déclare-t-elle.

-Elle ne partira pas sans toi. Répète le membre de la Rébellion en haussant les épaules, un sourire amusé aux coins des lèvres. Et vu que je ne compte pas te laisser partir.. Devrais-je l'emprisonner aussi?

-Je t'en supplie.. Laisse ma fille en dehors de ça. insiste son père. Ce n'est pas à elle de payer pour mes erreurs.

-Ne t'en fais pas, elle va premièrement payer pour les siennes. sourit-il avant de frapper la jeune femme à l'arrière de la tête. Ton héritage n'est pas un cadeau, n'est ce pas?

Celle ci tombe inconsciente au sol sous les yeux de son père qui cri comme si sa vie en dépendait. L'arme autrefois sur la tempe de sa fille vient d'être retourner contre lui.

La sensation de l'eau sur sa peau, de l'eau qui la frappe violemment, comme si quelqu'un venait de lui balancer celle ci à la figure. Elle ouvre les yeux, puis les referment quand une lumière aveuglante la gène. Elle tente de bouger, de se lever, mais elle est bloquée, elle est attachée. Elle grogne, sa nuque lui fait un mal de chien, également sa hanche, son dos, son épaule, finalement tout son côté gauche. Puis elle se fait violence pour rouvrir les yeux, et les garder bien ouvert.

Il y a du monde ici, pour être exacte ; il y a un totale de quatre personne dans la pièce avec elle. Elle les dévisage tous un part un, et reconnait déjà celui qui l'a prit en flagrant délit à sa gauche, il l'a méprise comme personne ne l'a jamais fais avant lui. Grand d'au moins un mètre quatre vingt, habillé d'un jean noir troué, d'un tee-shirt blanc. Ses yeux ne sont presque pas ouvert tellement ils sont petits, et il a un nez fin, même enfantin. Elle remarque son menton, tranchant rien qu'à la vue avant que son attention se rapporte sur les autres. Deux autres hommes se trouvent cette fois à sa droite, plus vieux de quelques années mais certainement encore dans la vingtaine, ils arborent un style qui leur est propre.

Le quatrième se rapproche et se positionne devant elle. Un homme ayant, elle suppose, dans la quarante, habillé tel un CEO. C'est lui le boss ici, elle comprends bien vite, mais ne baisse pas les yeux pour autant.

-Tu ne baisses pas les yeux? lui demande-t-il en pouffant.

Elle ne répond pas, ne le lâche pas du regard.

-Tu ne réponds pas? insiste-t-il.

D'une minute à l'autre, elle se retrouve à terre, violemment frappée par le garçon au dents de lapin qui s'amusait à rigoler de la situation avec ses hyungs. Un marteau tapant contre son crâne l'a fait clairement souffrir, et son corps qui n'a encore jamais connu de tel chose a du mal à encaisser la situation. Choco regarde dans le vide, encore choquée par ce qui lui arrive, alors que leurs rires continuent de lui parvenir aux oreilles.

Le boss s'accroupit pour être à son niveau et vient replacer ses cheveux. A ce geste, elle tente de se reculer, mais quand elle sent son corps se paralyser elle ferme juste les yeux de dégout, de douleur. Elle veut pleurer, mais elle ne peut pas montrer ses faiblesses devant l'ennemi, même si il les a déjà sentis et comprises.

-Aigo.. Qu'est ce qu'on va faire de toi, hein? il continue avec un sourire aux coins des lèvres.

-Enfermez-moi.. elle tente d'articuler.

-T'enfermer?

-A sa place.. appa.. lâche-t-elle, une larme roulant sur sa joue.

-Pourquoi nous ferions ça? lui demande le plus grand parmi les quatre homme. Pourquoi on ne te tuerai simplement pas?

Celui ci a une voix grave et profonde qui pourrait avoir le pouvoir de rassurer n'importe qui. Il ressemble un peu à un lutin selon elle, et a un regard charmant et intriguant. Pourquoi ressemble-t-ils tous à de bonnes personnes alors qu'ils sont finalement la réincarnation du diable? Elle avale avec difficulté, sa bouche est pâteuse, elle a soif, elle a faim.

-Pour les même raisons qui vous poussent à le garder en vie.. lâche-t-elle.

Le lapin de la bande l'a frappe d'un coup de pied dans le ventre. Elle cri, gémit de douleur, se tient après avoir tenter de se replier sur elle-même. Puis la voilà qui crache du sang, elle ne peut retenir ses larmes.

-Tu es bien sa fille, à couvrir des erreurs que même ta propre unité n'accepte pas.. pouffe-t-il.

-Enfermer là en face de lui. crache leur patron avant qu'ils ne viennent la détacher, et l'emmener.

Bien qu'elle ne puisse presque pas marcher, elle se retrouve escortée par deux des garçons ; le lapin et le lutin. Ils l'a tirent à leur suite, alors que les deux autres hommes les suivent derrière. Elle les entends discuter entre eux, alors qu'on lui cri également de se dépêcher, d'avancer. Elle manque de tomber plusieurs fois pendant le trajet, et se fait jeter, pousser comme un sac de merde dans la cage. Son père l'appel, mais la jeune femme est tellement perturbée qu'elle met un temps à reprendre ses esprits, et à lui répondre.

Ce n'est qu'une trentaine de minutes plus tard qu'elle se met à pleurer, a se rapprocher des barreaux pour ainsi faire ça à son père.

-Tu n'aurai jamais dû venir ici, Choco. lui dit-il. Tu n'es pas prête pour vivre toutes ses choses, tu n'aurai jamais dû quitter l'unité. insiste-t-il comme pour la gronder.

-Et te laisser pourrir ici? Qu'elle genre d'enfant je serais si je laissais ma famille seule face à la mort? pleure-t-elle avec colère.

-Ton frè-

-Mon frère est un lâche! cri-t-elle. Comme l'est le reste de notre unité!

-Ne parle pas comme ça de ceux qui ton élevé! l'a gronde-t-il en haussant également la voix.

-Comment veux-tu que je parle d'eux alors qu'ils t'ont abandonnés comme si tu te trouvais être un traite?! hurle-t-elle encore plus.

Son père ne répond pas, puisque le fameux lapin vient de faire son entrée dans le couloir de la mort. Deux plateaux remplies de pain, d'un verre d'eau et de pomme de terre dans les mains. Il sourit à Choco, puis regarde son père.

-Mangez ça, demain vous passerez tous les deux en interrogatoire. Toi la première, ma jolie.

-Ne pose pas tes mains sur elle, Bobby. intervient son père.

Le jeune homme qui répond finalement au nom de Bobby se met face à son prisonnier. Il pouffe, l'attrape par le col de son tee-shirt sale pour le tirer contre les barreaux. L'homme gémit de douleur sous la poigne du lapin avant que celui ci ne lui dise ;

-Et si c'était déjà fait?

Le père de Choco se débat vivement après ces paroles, se qui fait rire le jeune homme qui continue de le tenir fermement avant de le pousser en arrière. Il lui jette ensuite le plateau, dont les aliments autrefois positionnés dessus tombent au sol.

-Espèce de sous-merde! cri Monsieur Park.

-Tu n'esplus le seul alors, c'est parfait. sourit Bobby avant de poser le plateau deChoco bien loin de sa cage. Arriveras-tu à l'attraper si je le met ici? luidemande-t-il. J'espère que oui. crache-t-il avant de s'éloigner. A demainmélangés!    

Enemies (iKON)Where stories live. Discover now