CHAPITRE DIX HUIT.

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Ses premiers pas en tant que membre de la YG ont fait jacasser plus d'un dans l'agence. Rien que de boire un simple verre d'eau est devenu compliquée pour elle, de cette manière, Choco passe bien plus que deux jours par semaine à s'entrainer. La jeune femme tente de guérir ses blessures phycologiques par sa seule force, avec le temps également.

Deux semaines sont passés, deux semaines pendant lesquelles une certaine routine sait installée sans qu'elle ne le cherche vraiment. Elle sait aussi rapprochée inconsciemment des Oppa avec qui elle avait pu parler sans problème alors qu'elle n'était encore qu'une prisonnière. Aujourd'hui, elle n'en est plus une, et certaines personnes ne sont pas d'accord.

La jeune mélangée se lève tous les jours à cinq heure du matin, bien que certaines fois, elle soit réveillée depuis bien longtemps, écoutant ainsi la respiration du lapin depuis son matelas sur le sol. Elle descend sans faire de bruit jusqu'à la cuisine souvent encore dans la pénombre, et déjeune tranquillement. Elle se pose ensuite devant le grand écran plasma qu'est la télé, mettant le son à son plus bas pourcentage et profite de cette technologie qui a survécue en ces lieux. Quand les premiers membres de chacun des gangs se réveillent, dont son responsable, elle remonte sous leurs regards et se prépare. Ainsi pendant le reste de la journée, elle se trouve généralement en salle d'entrainement pour évacuer colère, tristesse et autre sentiments l'handicapant.

Les premiers jours de sa première semaine, tout le monde évitaient la pièce. Mais ils ont finit par devoir se prépare a de potentielles attaques après les remontrances de leur chef. Lorsque vient l'heure de manger, elle sourit devant la gentillesse de Yunhyeong qui pense toujours à elle. Et quand personne ne se trouve sur la terrasse, elle prend une pause bien méritée de quelque minutes.

<< -Je savais que je te trouverai ici. entend-t-elle avant de se retourner.

-Jinhwan! sourit-elle sincèrement.

-J'avais peur de me faire rejeter, ouf! pouffe-t-il en se touchant la poitrine pour montrer qu'il est rassuré, elle soupire tout en reportant son attention dans le lointain. Tu ne parles avec personne depuis que tu as signé ton contrat.. déclare-t-il visiblement déçue

-Certains ne m'accepte pas, et je les comprend, alors j'essaye de rendre les choses plus facile pour tout le monde. répond-elle simplement en haussant les épaules.

-Est-ce vraiment facile pour toi? demande-t-il. Si tu ne leur donne pas une chance de te connaitre, ils continueront à agir ainsi. Mais moi, Yunhyeong, Chanwoo, et les autres membres d'iKON sommes près à t'accepter.

-Je vous en suis reconnaissante pour cela, vous m'avez, les premiers, donner une chance. sourit-elle en le regardant dans les yeux. Mais je pense que..

-Je pense que tu es un train d'encaisser tous ce que tu as vécu, et ce que tu vivras. lâche-t-il sans retenu alors qu'elle baisse les yeux. Tu t'en fous qu'ils ne t'accepte pas, tu es juste trop prise par tes pensées pour regarder autour de toi. le jeune homme marque en temps d'arrêt avant de lui dire ; Tu n'es pas seule, sache le. >>

Puis aussi discrètement qu'il est apparu, il lui sourit et s'en va en marmonnant sa prévision du temps pour ce soir ; de la pluie.

Les jours chaud, long et agréable commenceront bientôt à n'être que des souvenirs, la nuit tombent toujours plus vite en cette fin d'été. Choco est excité, l'humidité maintenant ressenti n'est rien comparé au froid glacial que l'hiver apporte avec lui, elle l'attends de pied ferme. Il est dix neuf heure et vingt et une minutes lorsqu'elle se met enfin au lit, fatiguée. Le lit surélevé à côté du sien est toujours vide et le sera jusqu'à minuit, certainement. Il a tendance à faire du bruit lorsqu'il se prépare à dormir. Ce lapin ne prend aucun précaution, voulant lui montrer sa place dans cette pièce et son ressenti face à sa présence.

Elle s'endort rapidement, aidée par ses heures de sports intensives mais ne se réveille qu'à trois heures du matin alors que la pluie, pousser par le vent, vient claquer les vitres séparant le balcon à la chambre de Bobby. Choco se redresse pour le trouver endormi. Il est silencieux, et à un air beaucoup plus gentil de cette façon. La jeune mélangée laisse apparaitre un sourire aux coins de ses lèvres puis décide de se lever. De pats lent et endormie, elle se rend près de la porte fenêtre et pose sa main sur la poignée. Ses yeux verts gonflés de sommeil détail la beauté de la nature qui en cet instant gronde et combat.

Choco ouvre, et s'en vraiment penser aux bruits que cela peut procurer, elle se rend, comme possédée sur ce balcon qu'elle n'avait encore jamais vu d'aussi près. Le ciel est en feu, l'apocalypse ne fait pas que rage ici bas, ni même dans son cœur, mais en haut, chez le créateur. Elle se sent alors connectée, ferme les yeux et sent les goûtes la frapper. Puis tout lui revient, tous ce qu'elle essaie d'opprimer refait surface, et des larmes se mélange à celles de la nature.

Sa mère absente, son soit disant décès, puis sa soit disant capture par la SM,  puis ce soupçon qui l'a tient peut-être en vie ; quelque part dans ce monde. Puis son admiration envers son père, le presque sacrifice de sa vie pour lui, ses mensonges, puis la vérité. Son unité qui n'hésite pas une seule seconde à l'abandonner, pour ordonner à l'ennemie de la tuer. Son frère, qui semble donner son silence pour accord.

<< -Putain! Qu'est ce que tu fous?! entend-t-elle en sursautant. Rentre, merde! >>

Elle reste pourtant au même endroit. Perdu et prise d'un moment de faiblesse, la pluie prend place sur elle comme elle le fait sur la Terre. Une main prend alors possession de la sienne, et violemment, sans prendre de gants, elle est tirée à l'intérieure de la maison. La porte fenêtre claque après son passage, les goutes s'échouent une à une sur le sol, puis elle commence à trembler alors que ses yeux viennent s'attarder dans ceux, noir et dur, de Bobby.

<< -Vas tu vraiment continuer à me faire me sortir de mes gonds? lui demande-t-il en chuchotant. >>

Leurs regardes l'un dans l'autre, ils se scrutent, se cherchent presque. Alors que la chaleur aide les goutes sur sa peau à sécher, les larmes de Choco devient de plus en plus visible. Ses yeux verts sont rouges, gonflées et larmoyant.

<< -Es-tu en train de pleurer devant moi, machine à tuer? sourit-il face à ce spectacle. >>

Enemies (iKON)Where stories live. Discover now