Elle a couru jusqu'où elle a pu, puis elle sait mise à l'abris entre les pierres de ce qui était autre fois une maison. Le souffle coupé, la transpiration dégoulinante de son front, et ses membres tremblant, elle vient de faire face à ce qu'elle pensait n'être qu'un conte pour enfant. Les bâtiments ne sont que poussières, les cadavres sont la source d'alimentation pour les passants ; qui eux sont des animaux. Le jour ne pourrai en rien arranger ce que l'homme a fait, et la nuit s'évertue à donner une image encore plus apocalyptique de la ville. Cette bombe a belle et bien explosée ici même, offrant les lieux comme cadeau à la SM.
Il est pratiquement treize heure quand elle décide enfin de se remettre en route. Elle traverse les rues de Séoul, faisant face à un ventre qui cri famine alors qu'elle tente de se cacher dessous son énorme gilet noir et sa casquette. Elle essaye de rester forte devant les cadavres qui ornent les alentours, et prudente au moindre bruit pour ne pas se faire tuer, kidnapper, ou autre torture des plus horribles qui l'empêcherai de retrouver son proche.
Cela fait des heures qu'elle marche, mais la jeune femme ne trouve toujours pas la YG.
Ce gang est celui de la rébellion, là où des membres du sud vivent et combattent, protégeant chaque citoyen né sous la démocratie d'autre fois. C'est ce que son père lui avait raconté étant enfant, accompagné de ce conte aujourd'hui réalité. Il lui avait même parler du passé de cette unité ; c'est à cette pensée qu'elle se stop soudainement au beau milieu du chemin. Elle regarde autour d'elle comme si la réponse pouvait se trouver dans l'air.
Autrefois, le sud vivait bien, malgré les espions envoyés. Il y avait de la musique dans les rues, de beau bâtiment et de nombreuses personnes venant des quatre coins du monde. Le pays était connus pour sa mode, sa culture, mais également pour ses dramas coréen, sa pop coréenne. Ces artistes faisaient partis d'agence, et deux sortaient principalement du lot. Et la seule dont il connaissait l'adresse se trouvait à Hapjeong-Dong, car il avait travaillé dans ce quartier juste avant que le nord crée une guerre finissant à son seul avantage.
Sa propre unité a gardé l'emplacement de l'ancien bâtiment, étant aussi une ancienne agence artistique, alors elle se mit à penser que la rébellion a également été nostalgique. Elle cours en direction d'un arrêt de bus afin de regarder la carte qui s'y trouve, par chance, encore, et prend ensuite la bonne direction. La jeune femme fait plusieurs pauses, car la faim et la soif viennent l'handicaper, ainsi qu'un mal de pied phénoménal. Pour un voyage de moins d'une heure en métro il y a encore quelque années, elle mettra plusieurs heures.
Elle arrive enfin à destination alors que le soleil n'est plus présent depuis un moment. Ses yeux marrons fixant l'immense portail ; elle se doute que les lieux ont dû être refait, autant saccagé que le reste de la ville l'a été. Le bâtiment semble être totalement différent de celui de son unité. De l'extérieur, il semble largement plus luxueux que tout ce qu'elle a pu connaitre depuis vingt ans. Elle va bientôt voir l'intérieur.
La jeune femme cherche premièrement des caméras, celles ci sont ses ennemies numéro un. Elle repère leurs angles afin d'escalader le portail au plus loin de leurs champs de visions. Son arme dans la bouche, elle se tient au départ à la seule force de ses bras pour atteindre un point stratégique pour coincer en sécurité ses pieds. Elle est petite et doit donc continuer de se hisser en forçant sur ses membres simultanément pour arriver au piquet placé au sommet. Par chance, ceux là ne sont pas très grand ce qui l'aide à enjamber le reste du mur facilement. Ce n'est que quand elle arrive presque en bas qu'elle saute pour ne pas perdre plus de temps.
Choco longe le mur à sa gauche, et passe par le terrain où sont plantés de nombreux arbres pour passer inaperçue. En faisant cela, elle est donc obligée de faire le tour alors que sans caméra elle aurai pu courir tout droit pour se rapprocher de l'immeuble. Elle a remarqué une fenêtre ouverte à quelques mètres. La jeune femme s'en rapproche, jette un œil qui finit par être un long repérage puisqu'elle se place inconsciemment devant l'ouverture afin de mieux voir l'intérieur. Il n'y a aucune lumière visible d'où elle se trouve, et elle ne voit personne non plus. Soudain, son ventre se met à grogner et la lumière s'allume en même temps. Elle se précipite à terre et entend la fenêtre se fermer juste au dessus d'elle. La jeune femme soupire, se laisse tomber sur le sol et tape du point celui ci, regrettant directement son geste quand elle sent de petits cailloux s'enfoncer sur sa peau. << C'était trop facile pour qu'un truc de ce genre n'arrive pas >> se dit-elle en rageant.
Après quinze bonne minutes de recherches, de stresse et de peur, elle finit par trouver une issue sur le côté de l'immeuble et au niveau de ses pieds. C'est en réalité une grille d'aération en mauvaise état qu'elle réussira a totalement enlever. Le trou assez large pour qu'elle puisse passer, elle s'engouffre à l'intérieur. Elle ne touche d'abord pas le sol, puis saute, et comprends à cet instant qu'elle doit être arrivée directement dans les caves de l'agence.
Les lieux sont sombres, mais la lune l'aide a apercevoir une chaise en plein milieu de la pièce, ce qui l'amène à conclure que cela doit être la salle d'interrogatoire. Elle tressaillis, car c'est surement ici que les tortures sont effectuées. Malgré tout, le temps est compté, elle se dépêche de sortir d'ici et se retrouve face à un grand couloir plongé intégralement dans le noir. Elle tâte le mur, marche doucement pour ne pas tomber, ne pas faire de bruit, et essaye de distinguer les éventuels danger qui pourraient se présenter.
C'est quand elle sent le fer de la porte d'une première cellule qu'elle commence à comprendre que leur prisonnier doivent tous être ici et qui ne lui reste plus qu'à trouver son proche. Elle l'appelle, puis laisse son écho couvrir la distance à sa place, jusqu'à l'instant où elle entend une réponse et se met à courir jusqu'au fond pour se positionner devant l'avant dernière pièce. Il est là, juste derrière ces barreaux, dans un état déplorable. A cette vue, Choco ne peut empêcher ses larmes de couler alors qu'il lui tend la main, un sourire se voulant rassurant accroché aux lèvres.
-Appa.. pleure-t-elle.
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Enemies (iKON)
FanfictionUne explosion est survenu, tuant chaque être autour d'elle, rendant toute joie tristesse, laissant naître un chaos dont certains prirent comme une chance d'atteindre leur but. La ville d'abord divisée en deux, l'ennemie prit place sur le cimetière d...