- Mais on se marre vraiment bien en te torturant comme ça, s'exclame la voix de Noä.
- Va pourrir en enfer, sale obsédé, hurlai-je en lui balançant de l'eau.
Il se le reçoit et j'explose de rire alors que Brad et James échangent un regard.
- Elle n'a pas osé, si ? demande-t-il, choquer.
Julien et Tom hochent la tête et je lâche un « ho ho » avant de partir en courant dans ma cabane. Ils commencent à monter, mais je les bombarde de petits cailloux qui me servent de munition.
- Vous n'avez pas le droit de monter, personne n'y a le droit ! leur criai-je alors que je vois James et Brad ricaner dans leur coin.
Les garçons finissent par revenir à la terre ferme et je souris, fière.
- Mais pourquoi on n'a pas le droit de monté ? se plaint Julien. On n'est jamais monté nous.
- Rassurez-vous, nous non plus, rigole James.
- Et même ma mère n'est jamais montée ici, ajoutai-je. Personne ne monte dans ma cabane. C'est mon endroit, pas le vôtre.
Je les vois marmonner dans leurs barbes imaginaires et ils vont avec James et Brad dans un coin du jardin pour parler. Je les entends raconter des trucs que j'ai fait avec eux, mais je m'en fiche. Peu de temps apret, je vois Evie arrivé dans le jardin. Je me laisse tomber jusqu'au sol et la prends dans mes bras en souriant.
Elle me saute dans les bras en rigolant et je nous fais tourner comme dans un manège. On rigole et on s'assoit dans l'herbe.
- Tu ne t'ennuis pas trop ? lui souris-je.
- Nan, les garçons sont trop géniaux, s'écrit-elle et j'éclate de rire.
- Et moi alors ? Je suis nul ? fis-je semblant de bouder et triste.
- Tu es meilleure qu'eux, hurle-t-elle en me sautant dessus.
On rigole comme des folles. Ça m'a manqué de plus vraiment lui parler.
- Peux chanter ? demande-t-elle en faisant sa tête de chien battu.
- Ok, je vais chercher ma guitare, souris-je en levant les yeux au ciel, amusé.
Je vais chercher ma guitare et revient pour m'assoir à côté d'elle. On colle notre dos contre le tronc de l'arbre, place ma guitare sur mes genoux et commence à jouer.
Quand je m'arrête, je vois que Brad me regarde de l'autre côté du jardin, mais je tourne la tête vers Evie pour voir son grand sourire d'ange.
- C'était génial, s'écrit-elle toute contente.
Je rigole en secouant la tête, amusé de sa réaction. Soudain, elle me saute dessus et me chatouille.
Putain, tout le monde a décidé de me chatouiller ou comment ça se passe ?
Ensuite, elle part en courant et je lui cours apret. Je l'attrape par la taille et cours vers la piscine.
- Nan, cri-t-elle, mais elle rigole.
- Ho que si, rigolai-je. La bombe atomique !
Et je saute dans la piscine en faisant la bombe. J'entends Evie crier en rigolant et on se retrouve dans l'eau. On remonte à la surface et je rigole.
- Couler ! hurle-t-elle en me sautant dessus et je coule.
Je remonte à la surface pour voir les garçons sur le rebord de la piscine et vois Evie qui me fait dos.
- Vengeance ! m'écriai-je en lui sautant dessus et on coule toutes les deux.
On remonte à la surface et on rigole.
- Vous n'avez pas honte de plonger dans la piscine tout habiller ? demande Noä.
On se regarde avec Evie. Est-ce que ça nous dérange ?
- Nan ! disons-nous d'une même voix avant de projeter de l'eau sur eux.
Ils hurlent des injures et on rigole. Ils plongent tous dans l'eau et sa tourne en bataille. Les filles et le reste des garçons arrivent et se joignent à nous en partant dans un fou rire incontrôlé. Mais...
- Mais vous êtes tous dans la piscine ? hurle la voix de ma mère. Vous vous rendez compte qu'on est au mois de novembre ? Vous allez choppez la crève ! Sortez tout de suite de cette piscine et dans vos chambres jusqu'à nouvelle ordre !
On se regarde, dépité. On s'exécute enfin et nous passons devant les deux hommes et la femme qui nous regarde. Celui qui doit être le mari de la femme me lance un sourire narquois.
- Qu'est-ce que tu veux toi ? lui lançai-je. T'espère quoi avec ton sourire narquois, hein ?
- Rien, sourit-il malicieusement. Tu devrais simplement descendre d'un cran.
- Frérot, soupire la femme.
- Pour qui tu te prends toi ? m'énervai-je. Je n'ai pas d'ordre à recevoir d'un type comme toi, même si tu étais le président. Je te fou la raclé de ta vie tout de suite si tu veux, ça te remémora que tu n'es rien pour moi et que jamais je ne te laisserai t'en prendre à ma mère, espèce de ...
Je n'ai pas le temps de finir ma phrase, qu'une main venant de derrière moi se plaque sur ma bouche, pour m'empêcher de continuer.
- Lilou, retient toi ou tu seras puni par ta mère, me dit calmement Bradley, le propriétaire de la main.
- Non, c'est à mon frère d'être puni, sourit la femme en lançant un regard noir à l'homme. Il n'avait en aucun cas le droit de te dire cela et je veillerai à ce qu'il reconnaisse sa faute.
Son frère ? Je croyais que c'était son mari...
Ma mère apparaît dans le salon et soupire.
- Lilou, fais-moi confiance, s'il te plait, me dit-elle. Je te jure de faire attention à moi et ce que je fais. Promis.
Je hoche simplement la tête, vu que Brad n'enlève pas sa main de sur ma bouche, s'entend peut-être que je me retiens d'arracher la tête à ce con qui se croit tout permit.
Brad me tire en arrière et me traine vers ma chambre en me tenant toujours la bouche fermer. Arrivé dans ma chambre, il me lâche et je peux enfin m'écriai :
- Mais je vais lui casser la gueule à ce fumier de merde qui se croit tout permit ! Il croit quoi lui ? Que je suis sa bonniche ? Nan mais faut pas rêver, je vais lui en foutre des baffes mérité. Je vais le réveiller un bon coup pour qu'il redescende à sa place de merde, il va voir lui. S'il ose toucher à ma mère, je vais lui arracher la tête comme j'aurai dû le faire ...
Je m'arrête en sentent un regard me fixer. Je me retourne pour voir un Brad qui sourit. Pourquoi il sourit lui ? Y a quoi de drôle ?
- T'as quoi toi ? lui demandai-je un peu trop durement à mon gout, parce que je sais qu'il n'a rien à voir contre ce type qui est en bas.
- C'est mignon quand tu te mets en colère, sourit-il encore plus. Je dois avouer que j'aime bien te voir rager contre ce type que tu veux tuer pour protéger ta mère.
Je fronce des sourcils.
- Tu as des tentations de suicide ou comment ça se passe ? demandai-je.
- Pourquoi j'en aurais ? ricane-t-il.
- Parce que je parle de tuer un homme et que toi tu dis aimer m'entendre parler comme ça, lui dis-je. Y a que les gens près du suicide qui parle comme ça.
Il rigole et s'approche de moi pour encerclé mon corps de ses bras.
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SMS [The Vamps]
FanfictionTout à changer depuis que ses potes lui ont donné le défi d'envoyer un message à mon numéro, sans même savoir que c'était le mien.