Reality 58

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Plus j'avance plus j'ai l'impression d'être suivit. Je sens une présence derrière mon dos. Mais quand je me retourne, il n'y a personne. Rien, Nada, Nothing. 

- Je deviens folle, ma parole, grimaçai-je alors que la caméra film tous mes gestes.

Je souffle et regarde autour de moi. Elle est où la sortie ? Putain, d'abord le bouclé se volatilise puis je me perds ?!

- Merde, je crois que je me suis perdu, jurai-je. Je trouve plus là sortie.

J'entends un chuchotement, comme un « cache-toi » et me retourne à toute vitesse, mais rien. Aucune ombre, aucune présence. Je deviens parano. J'ai peur bordel. Seule ma torche illumine un peu les pièces sombres et encore. Ma respiration s'accélère et je reste sur mes gardes. J'avance avec prudence. Je crois que je suis au tout dernière étage le plus haut. Le vent me fait frissonner et je commence à avoir froid aux jambes, vu qu'elles n'ont qu'un collant qui les recouvre. Au bout d'un moment, j'arrive dans une pièce et vois plein d'affaire.

- On dirait qu'il y a quelqu'un, dis-je à la caméra. Y a ... une casserole, des conserves, des bidons d'eau... C'est étrange. Vous croyez que quelqu'un pourrait vivre dans un endroit à faire froid dans le dos ? Et on dirait qu'ils sont récents en plus.

J'avale difficilement ma salive alors que j'ai l'impression que la pénombre se prononce un peu plus et le vent siffle. Je marche lentement vers la salle d'à côté, mais je vois des tâches sur le sol dans le petit couloir.

- Mais qu'est-ce que... chuchotai-je.

J'avance encore et les tâches sont comme rouge et plus grandes. J'entre et regarde d'abord vers le fond de la pièce en restant à l'entré et tourne la caméra de l'autre côté. Mais ce que je vois me pétrifies d'effroi. Un cadavre à terre, l'autre pendu par une corde, encore un autre complètement ouvert et un adosser contre le mur, le visage complètement ouvert. Je hurle et me mets à courir dans les couloirs, ne cessant de hurler et crier de peur. Je trouve l'escalier et descends vite, même si je manque à plusieurs reprises de tomber la tête la première. Des bruits se font de tous les côtés alors que je continue de crier à m'en déchirer les cordes vocales. Lorsque j'arrive au rez-de-chaussée, je cours sans m'arrêter.

Je suis complètement paniquée. Je n'arrive plus à réfléchir, à retrouver mes esprits, à retrouver mon calme. La peur m'a complètement consumé, me poussant à crier sans m'arrêter et à m'en bousiller la voix.

Je sors dehors et j'entends des personnes crier mon prénom. Quelqu'un m'attrape, mais cela ne fait que faire augmenter mon cri. J'essaye de me débattre, mais la personne me tient fermement.

- Lilou, calme-toi, c'est moi, s'écrit la personne en me secouant un peu, les mains poser sur mes épaules.

Je regarde la personne et vois le visage inquiet de Bradley et de c'eux de mes amis derrière lui. Mon cri se calme un peu, mais je tremble de tous mes membres.

- Calme-toi, Lilou, me souffle-t-il doucement en me prenant dans ses bras.

Ma respiration est forte, mes yeux remplis de larme, mon cœur bat hyper vite et des sueurs froides me parcourt le dos.

- Chut, voilà, murmure-t-il toujours.

- Mon dieu, mais pourquoi tu hurlais comme ça, Lilou ? demande Arianna, inquiète.

En repensant à ce que j'ai vu, ma respiration prend encore plus de rythme et je repanique. Je ne sais plus quoi faire ou penser.

- Nan Lilou, je suis là, tu n'as rien à craindre, s'exclame Bradley en voyant que je repanique.

SMS [The Vamps]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant