Reality 50

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Mon téléphone sonne quelque part dans la pièce

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Mon téléphone sonne quelque part dans la pièce.

Je pose ma main sur ma table de nuit, mais il n'y a rien. Je me lève brusquement.

- Putain, mais j'en ai marre, râlai-je en fouillant par tout. Faut toujours qu'il se retrouve planquait quelque part.

Je fouille sous le lit et le vois. Je le prends et décroche.

- Allô ? demandai-je.

- Ah bah enfin tu réponds, la naine, rigole la voix de Julien.

- Va te faire foutre, bâtard, rétorquai-je alors que les autres me regarde. Pourquoi tu m'appelles ?

Bradley entre dans la pièce et va s'assoir avec les autres au sol.

- Je voulais savoir si la fille que tu essayes de faire sourire ne s'appellerai pas Nina, me dit-il.

- Qu'est-ce qu'il lui est arriver ? Comment tu la connais ? m'inquiétai-je. Crache le morceau !

- Bah, elle est au bar, m'explique-t-il. J'ai essayé de parler avec elle, mais tout ce qu'elle m'a dit, c'est qu'elle était dans ton lycée et qu'elle s'appelle Nina.

- Pourquoi elle est là-bas ? me demandai-je.

- Je ne sais pas, mais elle est vraiment déprimée, soupire-t-il.

D'un coup, on entend une voix hurler. C'est un homme. On dirait qu'il est en colère.

- Julien ? m'écriai-je. Qu'est-ce qui se passe ? C'était quoi ça ?

- Y a un homme qui pette un câble, répond-t-il rapidement. On dirait qu'il est bourré, mais il a l'air d'être en colère contre Nina.

D'un coup, son téléphone coupe.

- Julien ? demandai-je. Julien !

Je regarde l'appel et vois qu'il a était couper.

- Fait chier, râlai-je en me levant. Faut toujours qu'il est un type bourré. Je vais au bar.

Je prends mon skate, mais Connor m'attrape par le poignet.

- On vient avec toi, ce n'est pas négociable, dit-il.

Je hoche la tête et on court vers le bar. J'emmène Tucker au cas où et on arrive apret 5 minutes de course. Quand j'entre, je vois directement les gars entourer un homme aux cheveux noir et aux yeux vert. Mais c'est le mec qui est le frère de Nadia ! Je cours vers lui en voyant qu'il tient le bras de Nina et lui assène sans réfléchir un grand coup de genoux dans la tête. Il la lâche et je me poste devant elle pour plus qu'il la touche.

- Tu ne la touches pas, bâtard, hurlai-je. Si c'est à quelqu'un que tu dois t'en prendre, c'est par moi qu'il faut passer !

Il grogne de douleur et se redresse pour me faire face. Je sers les poings, sachant que j'allais devoir me battre contre lui. Je vois bien qu'il est bourré, qu'il a plein de rage en lui et qu'il en veut à tout le monde pour aucune raison valable.

Je vois que les garçons regardent la scène et que Julien, Tom et Noä prennent Nina pour l'emmené en sécurité.

- Sale petite garce, je vais avoir ta peau, s'écrit le mec.

- Je te préviens, ça va faire mal, marmonnai-je alors qu'il lève son poing pour frapper.

J'évite son coup et décuple ma rage avant de tourné sur moi-même et lui assène un grand coup de jambe dans son ventre. Je vois des hommes se lever et marcher vers moi alors que le type tombe à terre.

- Bande de pourritures, ça vous amuse de vous en prendre aux gens comme ça ? hurlai-je de rage.

Un homme fonce sur moi, mais j'évite son coup et saute sur une table pour lui donner un grand coup de pied dans la mâchoire. Il tombe à terre. Les clients commencent à voir qu'il y a une bagarre et commencent à paniquer, ce qui augmente ma colère. Je vois un mec s'approcher d'une femme et qu'elle commence à avoir peur. Je saute sur lui et le fait basculer en arrière. Il tombe en se cognant la tête et je saute à terre. Je mets tous mes sens aux aguets et vois un mec me regarder avec mépris.

- Tu veux ma photo ou ça se passe comment ? lui dis-je en me fixant aussi.

Et ça recommence. Je ne sais pas fermer ma gueule dans ces moment-là. Il faut toujours que je riposte et que je les fasse encore plus rager.

- Tu ferais mieux de fermer ta gueule, lance-t-il. On arrivera toujours à te battre, toi et ta clique.

- Malheureusement pour toi, le jour où je fermerai ma gueule, il pleuvra du feu, mec, rétorquai-je. Ce qui n'est pas près d'arriver, enculé. Si tu crois que tu me fais peur, tu te gourd.

- Et pourquoi tu n'aurais pas peur, hein ? s'écrit-il encore plus en colère.

- Parce qu'il y a vraiment une raison que j'ai peur de toi ? demandai-je. Franchement, tout ce que je vois là, c'est qu'un type qui ne vaut pas mieux que tout le monde.

Il hurle de rage et fonce sur moi. J'évite ses coups en reculant en me penchant pour les éviter. Mais je commence en avoir marre de jouer à ce petit jeu et attrape son poignet pour le lui torde, et je remarque que seulement que les garçons sont à côté. Le type râle de douleur, mais je garde un visage impassible.

- Tu disais ? souris-je malicieusement. Que je n'arriverais pas à te battre ? Pauvre con. Tu ne mérites même pas que je te libère. Mais tu sais quoi, je vais être gentille.

Je le lui retords encore plus et lui donne un énorme coup de poing dans la gueule et un autre dans la mâchoire avant qu'il ne s'écroule au sol.

- Et voilà, comme ça, c'est régler, soupirai-je. Tsss.

Je me retourne pour voir les dégâts et vois que je les ai tous mit à terre.

- Je suis peut-être aller trop fort, grimaçai-je.

Je regarde les gens. Ils ont l'air plus serein maintenant qu'il n'y a plus de danger pour eux. Il y en a qui reprennent ce qu'ils faisaient et d'autre qui parle pour se rassurer.

- Tsss, ils ont foutu la trouille aux gens et faut que je répare ça, murmurai-je.

Une main se pose sur mon épaule et je tourne la tête.

- Tu sais, t'es une vraie tigresse quand tu te bats, sourit Bradley. Mais tu devrais arrêter de serrer tes poings, tu vas te faire mal.

Je baisse la tête et vois qu'il a raison. Je suis presque à enfoncer mes ongles dans ma chair.

- Désoler, murmurai-je en ouvrant mes mains.

James, Tristan et Connor se mettent autour de moi et ils font un câlin général alors que je suis au milieu.

J'ai recommencer à serrer trop fort mes poings à cause de ces ordures. Ils me font tellement penser à cette époque, que je m'énerve et me laisse porter par la rage.

Ils se décalent tous et me sourient.

- Ils sont K.O, mais promet-moi que tu ne me feras pas la même chose, parce que j'ai déjà mal sinon, sourit Tristan.

- Je me bats seulement contre les gens qui le mérite, c'est à toi de décider ta voix, souris-je et il rigole.


SMS [The Vamps]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant