Il me sourit et descend de scène pour me laisser seule le micro.
PDV DE CONNOR :
Le dirlo vient vers notre table et sourit à Stella qui nous a rejoint avec Evie pendant qu'il parler.
-Mais pourquoi la faire monter sur scène ? demande-t-elle.
-Votre fille possède un don très rare, Madame Ball, sourit-il. Elle a une oreille extraordinaire qui lui permet de gérer la musique comme elle le souhaite et une voix qui nous transporte dans un autre monde. Elle s'attire peut-être beaucoup d'ennuis, mais c'est parce qu'elle défend les croyances qu'elle a acquise du monde qui se trouve autour de nous.
-Heu... Je ne sais pas quoi dire, s'étonne Stella. On ne m'avait jamais dit autant de chose positive sur elle.
-C'est vrai qu'elle a l'air dangereuse au premier regard, mais, quand on a appris à la connaître, c'est impossible de ne pas devenir ami avec elle, rigole-t-il.
Lentement, une musique s'élève et je regarde avec les autres vers la scène où on voit Lilou, comme dans sa bulle. On dirait qu'elle fait qu'une avec la musique, comme la dernière fois qu'elle a chanté au bar. Elle se poste devant le micro et commence à chanter. Le dirlo dit vrai, on dirait qu'on est transporté dans un autre monde avec sa voix.
Quand elle a chanté la berceuse à Evie l'autre fois, elle m'a surpris. Et je n'étais pas le seul, quand j'ai regardé les gars, ils avaient la même tête choquer que moi.
Je chante en ayant les yeux fermés, malgré que je sente tous les regards sur moi.
Je n'ai pas l'habitude de chanter devant mes camarades de classe ou autre personne du lycée... J'ai l'impression qu'ils pourraient dire des choses fausses sur moi ou m'obligeaient à faire quelque chose dont je ne veux pas.
Au bout d'un moment, je n'entends plus personne chuchoter, mais danser et je me laisse emporter par la musique.
Un sourire se plaque gentiment sur mes lèvres au fur et à mesure que la mélodie des instruments s'élève dans la salle, comme pour faire vibrer le monde d'une certaine joie nouvelle.
Je dois avouer que me dire que je chante dans une robe, au lieu de mes pantalon et hauts de sport, faisait un certain changement qui me fait un peu me sentir bizarre. Mais j'adore chanter en me laissant porter par la musique sans me retenir de garder un peu de réalité pour garder la tête sur terre.
Quand la musique s'arrête, je reste un moment les yeux fermés, le front contre le micro à profiter de ma bulle un instant.
Quand j'ouvre les yeux, je vois que tous les gens m'applaudissent.
Je souris faiblement et descends pour aller rejoindre le dirlo à côté avec un certain brin de colère dans les yeux.
-Alors vous, je vous jure que si vous balancer ce que vous savez, je vous étripe, le menaçai-je avec mon doigt pointer vers lui. J'ai chanté pour pas que ça se sache, alors motusse et bouche cousue ou s'est moi qui m'en charge !
-De quoi tu parles ? demande ma mère en fronçant des sourcils.
-Et qui te dis que j'allais réellement le dire ? sourit malicieusement le dirlo.
J'ouvre de grands yeux.
-Vous m'avez joué un sale putain de tour ! hurlai-je en lui frappant le torse.
Il rigole et il tapote le dessus de ma tête, comme un toutou.
-Je ne suis pas votre chienne, je vous signale, crachai-je. Donc, pas touche ou vous aurez de mes nouvelles.
-Hé hé, je sais, ricane-t-il avec un clin d'œil.
Je laisse échapper un « Tsss » d'entre mes lèvres et il part en rigolant.
-Vous me le payerez ! hurlai-je en levant mon poing en l'air.
Il fait un signe de main pour détourner mes paroles et s'éloigne.
-Lilou, tu devrais mieux lui parler ou tu auras encore des ennuis, soupire ma mère.
-Il s'en fou de toute façon, rétorquai-je en levant les yeux au plafond. Depuis le temps que je vais dans son bureau presque 6 fois par mois.
D'un coup, Evie me saute à la taille et me sers fort avec ses petits bras et je ricane en la regardant.
-T'es trop belle, me sourit-elle.
-Ça fait la cinquième fois que tu me le dis, rigolai-je.
Depuis qu'elle a vu m'a « transformation », elle n'arrête pas de dire que je suis magnifique. Mais franchement, je trouve qu'elle se répète beaucoup.
Apret un moment de rire, je remarque que Brad n'est plus là. J'entends vaguement dire de James qu'il est parti dans les vestiaires pour aller aux toilettes. Je pars discrètement pour savoir s'il a trouvé le chemin et tourne dans le couloir désert qui mène aux vestiaires... Enfin, désert... C'est ce que je croyais. Quand je lève le regard, j'ai comme l'impression que mon monde s'effondre. Bradley est en train d'embrasser Tiffany. Je recule doucement, sous le choc et pars du bal apret avoir vaguement dis aux autres que je partais prendre l'air. Je cours, les larmes dévalant mes joues, sans vraiment regarder où je vais.
Pourquoi j'ai cette impression que mon monde est détruit ? Pourquoi j'ai comme mon cœur qui est briser, brouiller et casser en mille morceaux ? Comment peut-il me faire sentir aussi anéanti rien qu'en embrassent Tiffany la pute ?
Je m'arrête de courir et pose mon dos contre la paroi froide et humide de l'immeuble de celui qui se trouve à côté de moi. Des sanglots m'échappent et mes larmes s'estompent peu à peu. Plusieurs minutes passent, avant que je retrouve un semblant de calme. J'entends des jappements et tourne la tête pour voir un chaton au pelage tout blanc, malgré la saleté la recouvrant, qui boite dans sa marche.
-Bah alors, comment tu t'es fait ça ? dis-je doucement en le prenant prudemment.
Il miaule et je remarque que ce n'est pas un garçon, mais une fille. Je la prends dans mes bras et regarde si elle a un tatouage ou autre, mais il n'y a rien du tout. Je commence à marcher vers chez moi en lui parlant pour la rassurée et je l'enroule dans une serviette quand je suis arrivé dans mon chez moi. Je la sèche un peu et essaye d'enlever la saleté sur son pelage. Quand j'ai enfin réussi, je découvre une magnifique robe blanche, encore plus pur que la neige. Je souris, mais elle part en courant de l'autre côté de ma chambre.
-N'est pas peur, tu es en sécurité ici, lui souris-je. Je vais te chercher à manger.
Je vais en bas et prend un bol de lait et une assiette avec quelques restes. Je remonte et découvre Tucker en train de gigoter la queux et qui a l'air d'être joyeux en regardant le chaton.
-Laisse la tranquille, elle a peur, dis-je doucement pour qu'il comprenne.
Je lui embrasse le front et pose le bol et les restes devant elle avant de m'écarter pour la laisser tranquille.
-Mange, tu vas reprendre des forces comme ça, lui souris-je.
Je prends mon portable en baillant et envoie un message à ma mère en la prévenant que j'étais rentré. Je repense à la scène avec Bradley et Tiffany... Les larmes reviennent et je me laisse tomber sur le lit, ayant la flemme d'enlever ma robe. Je retiens les larmes et Tucker vient se mettre contre moi.
-Bonne nuit, tout le monde, chuchotai-je la voix tremblante.
J'éteins la lumière et je m'endors avec difficulté, Brad occupant toutes mes pensées.
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SMS [The Vamps]
FanficTout à changer depuis que ses potes lui ont donné le défi d'envoyer un message à mon numéro, sans même savoir que c'était le mien.