SMS [The Vamps]

Reality 49

Brad me rattrape à temps et me porte en mode princesse.

- Tu n'es pas possible toi, souffle-t-il en me mettant sous les couvertures. Je m'endors cinq minutes et tu disparais. Comment veux-tu que je te soigne ainsi, hein ?

Je souris en coin alors que je me mets de côté.

- J'ai bien le droit de t'embêter un peu, quand même ? lui dis-je.

- Nan, pas temps que tu auras de la fièvre, jeune fille, dit-il comme un père en me recouvrant des couvertures que j'avais dégager. Et puis, qu'est-ce que tu as axépter de ce type, hein ? J'espères pour lui que tu n'es pas en train de délirer, ou il aura une mauvaise surprise.

- Il a demandé l'accord de revoir ma mère, lui répondis-je. J'ai sentis qu'il était sincère, mais je le tiens à l'œil. Et je ne délire pas. Je ne suis pas comme toi qui sais pas combattre la fièvre. Même si celle-là est quand même forte.

Il me donne une tape sur la tête et je me plains.

- Justement, si elle devient forte, tu ne bouges pas, dit-il. Ou je serais obligé de prendre une corde pour t'attacher et que tu ne puisses plus bouger.

J'ouvre de grands yeux. Il vient de dire quoi là ?!

- Si tu continues de te lever sans que je te surveille, c'est ce qu'il va se passer, sourit-il devant ma tête. Et puis, je suis content que tu es réussi à donner une chance à cet homme.

Je ne réponds pas.

Il dit ça, mais je serai toujours là pour lui foutre une raclé s'il le faut. Je n'ai pas oublié comment sont la plupart des hommes...

Je vois Bradley s'assoir à côté du rebord du lit et je le regarde. Ses cheveux lui tombent sur le front et quelques mèches sur ses yeux. Ça le rend plus mignon qu'il ne l'est déjà.

Il tourne les yeux vers moi et sourit.

- Repose-toi pour que ta fièvre tombe un peu, me dit-il. Tu pourras fêter Monsterween seulement si tu vas mieux.

- Monsterween ! m'écriai-je en me redressant, contente de bientôt fêter Monsterween.

D'un coup, il me re-plaque contre le lit. Il me lance un regard qui réprimande et je lève les yeux au plafond.

- Je sens que je vais avoir besoin de la corde bientôt, soupire-t-il.

J'ouvre de grands yeux et mets la couverture sur ma tête, comme pour me cacher.

- Tu vas avoir encore plus chaud que maintenant, Lilou, s'exclame Brad.

- Même pas vrai, je n'ai pas chaud, rétorquai-je.

Je l'entends soupirer. Je crois que la fièvre commence à me faire déliré, vu qu'elle est forte, mais j'essaye de me contenir avec difficulté.