Chapitre 37

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Lucie pénétra dans la cuisine alors qu'ils venaient de changer de sujet. Elle avait peur mais ne voulait surtout pas le laisser paraître.
- Dépêche toi de bouffer grosse, on part dans une heure.
Elle vint s'installer avec eux et mangea en silence. Combien de temps allait mettre Mathieu pour arriver ? Elle n'en savait rien. Elle avait peur. Elle en avait plus qu'assez.
Elle releva la tête et aperçu Victor qui fixait son t-shirt blanc, laissant apercevoir une lingerie en dentelle noir.
- Je vois que tu as vêtu les jolies petites choses que je t'ai posé sur le lit.
- Tu vois bien. Mais si tu pouvais regarder ailleurs que ma poitrine ca serait gentil. Elle essayait d'être sèche mais pas trop. Elle ne voulait pas les énerver.
- Ca serait dommage, continua le jeune homme, parce que d'après ce que m'a raconté mon frère ta poitrine n'est pas des plus détestables.

Non. Non. Non. Pas ca. Pas encore, pitié. Elle se crispa et l'homme rigola. C'était un rire gras et inapproprié. Elle voulait partir en courant mais n'avait pas la force de répliquer, ni même de se lever de cette chaise qui semblait la retenir.
-   C'est bon détends toi, je rigole ! Mon frère est un cretin. Il n'aurait jamais du te faire subir cela.
-   Ta gueule Victor. Lança David, sur un ton des plus assassins.
-   Non. Je dis ce que je pense. T'es un abruti. T'aurais jamais du toucher cette femme.
-   Commences pas mon gars.
David se leva, visiblement très énervée. D'un seul coup l'ambiance était devenue plus tendue et les deux frères s'assassinaient du regard. Victor se leva à son tour et lâcha :
-   Tu es un enculé, un faible. Un mec comme toi ne mérite pas une nana comme elle, c'est pour ça que tu l'as forcée.
Ouch. David venait de frapper Victor. Celui-ci rendit son coup à son frère et Lucie restait là, terrorisée.
Les deux hommes se poussaient et de frappaient et Lucie était impuissante face à cette situation. Elle leur cria d'arrêter, en vain. Elle se jeta sur l'un des frères qui l'envoya embrasser le sol. Elle pleurait, sa tête lui tournait. Elle n'arrivait plus à voir correctement et vit seulement qu'ils se frappaient à en saigner. La jeune femme tomba dans les pommes, à meme le sol.
Au même moment, deux policiers débarquèrent dans la cuisine et David et Victor s'arrêtèrent immédiatement. L'un des deux tenta de fuir, en vain. Toute la maison était encerclée et ils n'eurent aucun mal à maîtriser les deux individus.
Mathieu arriva en trombe dans la cuisine et se jeta sur Lucie, évanouie au sol. Il la prit dans ses bras et la porta jusqu'à la sortie :
-   Je suis là Lucie, je suis là.

Tagada (terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant