Quelques jours venaient de passer, je sais même pas combien. Au boulot c'était la même, Nabil me harcelait pour reprendre. Mais j'avais toujours une putain de haine au fond de moi, du coup, c'était pas possible.
Samedi, j'étais avec ma sœur Keltoum entrain de faire quelques courses pour la maison. On était fin Janvier et ça caillait dur. Après avoir finit, on était dans la voiture. Keltoum avait pas prit la route de la tess.
MOI : on rentre pas ?
KELTOUM : non, je dois régler un truc vite fait.
MOI : putain Keltoum ça caille de malade, je veux rentrer moi.
KELTOUM : vite fait Soraya wallah.
MOI : pfff putain !
Alors après quelques minutes, elle s'arrêta dans un coin, elle prit son téléphone et composa un numéro.
KELTOUM : oui t'es ou ? (....) Je suis dans ma voiture et toi ? (...) 5 minutes, 5 minutes car la vie de ma mère je me casse direct.
Moi je la regardais sans trop comprendre la situation.
MOI : on attend qui là ?
KELTOUM : So, me les casse pas toi aussi !
MOI : ah bon ? Ok c'est moi la conne mais ma3lich.
Puis une turve se gara devant nous. Keltoum la fixait pendant un petit moment, puis elle sortit de la voiture.
MOI : attends ! Mais tu vas ou ?
KELTOUM : attends-moi stp !
Voilà elle m'a pas calculé et elle est montée dans l'autre voiture. J'étais comme une abrutie entrain d'attendre dans la voiture toute seule. J'essayais de comprendre, mais walou. Je fixais la voiture devant la notre, et je vis ma sœur entrain de parler avec un mec. UN MEC ! UN RACLO ! Ça doit être son mec ? Heeeen comment ça se fait elle est casée ou c'est comment ?
Je restais là à l'attendre, je pétais les câbles surtout que je suis quelqu'un d'impatient. Après presque une heure, elle décida finalement de sortir de cette gove. J'allais lui faire sa fête franchement. Mais ce que j'ai vu, ne m'a pas plu. Ma sœur claqua fortement la porte de la turve, et le mec accéléra comme un fou.
Elle monta dans la voiture, je la regardai, elle était entrain de pleurer. Heeen comment ça se fait ? Il lui a fait quoi ce connard ?
MOI : Keltoum, t'as quoi ?
KELTOUM, renifla : rien.
Le trajet était pire que silencieux, on entendait que les reniflements de Keltoum.
Après une longue hésitation, je me lançai.
MOI : Keltoum ?
KELTOUM : oué ?
MOI : c'est ton mec lui ?
KELTOUM : non.
MOI : ok
Silence ...
KELTOUM : c'est plus mon mec.
Et elle s'est mit à pleurer.
MOI : oh hbiba stp, arrête de pleurer ! Il mérite pas tes larmes ce fils de pute.
Elle me regarda en fronçant les sourcils.
KELTOUM : s'pas un fils de pute.
MOI : si si, il t'as fait mal, donc c'est un fils de pute.
KELTOUM : ....
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Entre les blocs de ciments, l'amour ne choisit pas ses couleurs
Sachbücher« Si vous aimez quelqu'un, aimez malgré les traditions soi-disant, misez sur l'amour qui est plus fort que les médisants... » Chronique enregistrée, elle n'est pas à moi.