Partie 20

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Je sortis de la voiture en courant ...J'étais paniquée, j'avais peur de le voir commettre un crime devant mes yeux. Faress ne faisait pas la taille de Badro et vu l'état

de ce dernier, il pouvait le démolir en deuspi.

MOI, ma voix vibrée : Badro ... Nhal chétane ... Badro, tu vas le tuer

Il me regarda en speed, il m'a même pas calculé, ensuite il souleva Faress par le col.

BADRO, il hurlait fort : on t'as pas dit c'était la reuss de Gibra ?

FARESS : tête de ma mère on a rien fait de mal

BADRO : t'as fait le malin, je vais te ken. Tu connais pas Gibra toi !

Il l'enchaina, il lui mettait des coups de poing, des tarcha (gifles), il allait mourir entre ses mains. Je voulais pas être spectatrice de ça, je voulais absolument

l'arrêter. Je cherchais quelqu'un pour les séparer, en même temps je voulais pas crier j'avais peur que les kemés de ce tiek défoncent Badro.

Mon cœur battait fort, j'étais perdue, je savais pas quoi faire, alors je m'approchai d'eux et je commençai à tirer Badro, je le griffais presque.

MOI : s'bon Badro, s'il te plaît arrête-toi !

Je regardai Faress dans ses yeux, il demandait de l'aide à travers son regard, il me faisait pitié.

Badro s'en foutait, il lui mettait des tatepas, il le défonçait grave fort.

BADRO : petit pd, d'où tu gères ma sœur ? Réponds !

Il lui serra le cou, et le regarda droit dans ses yeux. Faress était faya..

FARESS : le coran de la Mecque je la respecte Linda.

MOI, j'avais ma main sur son bras : pitié lâche-le Badro, Hafeeeek (s'il te plaît)

Il me poussa violemment, je tombai par terre, ça m'avait achevé ça, j'avais trop mal aux fesses et au dos. Je lui en voulais ça, il m'embarquait avec lui dans ses

conneries, je lui en voulais ça à mort. Quand j'ai chuté, j'ai poussé un cri et j'ai commencé à chialer, je chialais super fort , je le faisais exprès pour attirer

l'attention de Badro, mais aussi car j'avais mal..Enfin, j'abusais un peu. Mon plan avait marché, Badro jeta un regard vers moi, fronça les sourcils, repoussa Faress et

il s'approcha de moi.

BADRO : oh ! Lève-toi !

MOI, pleurant fort : mais j'ai maaal

BADRO : fais pas crari la meuf, lève-toi !

MOI : tu m'as défoncé

BADRO : d'où je t'ai défoncé ?

Il me prit le poignet et essaya de me soulever.

BADRO : vazi vazi casse-pas les klews (couilles) ! Sur ma vie t'es une galère

Je me levai, je faisais crari avoir super mal, mais c'était pas vraiment le cas. Faress était étalé sur le bitume, il nous regardait avec peine. Badro le pointa avec le

doigt et cracha un gros molard par terre.

BADRO : je vais pas salir mes mains dans une sale tapette de merde. Mais oh ! Je te vois avec ma sœur je dégomme ta race de cette terre. T'as compris ?

Faress parlait pas ...

BADRO : oh ! Je te jacte al, t'as capté ou pas ?

Faress fit oui de la tête. J'avais de la peine pour lui wallah.

Entre les blocs de ciments, l'amour ne choisit pas ses couleursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant