Partie 63

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« Le temps s'arrêta brusquement » Cette expression je l'avais compris pendant que j'étais dans ses bras. Sentir son souffle, son parfum. Ses grands bras musclé contre mon petit corps. J'étais aux anges et même pire, j'avais une sensation de larmes. C'était notre premier câlin et je peux dire que tellement les sensations étaient forte, je pouvais les sentir à chaque fois j'ai ce souvenir dans la tête.

Il se détacha de moi, me sourit et me caressa les cheveux. J'essayais de le regarder dans ses grands yeux noirs mais j'avais vla les frissons partout dans le corps.

Badro je l'aime. Un amour à en couper le souffle. Un amour si fort que le cœur devienne lourd. Je l'aime incompréhensiblement et à la folie.

Ya eu un long silence ou on se regardait sans rien dire.

BADRO : appelle Linda !

MOI : Badro gaffe pas hafak (Stp)

BADRO, me coupa : juste appelle-la Soraya

MOI : tu vas la taper ?

Il commença à s'énerver encore une fois.

BADRO : Soraya casse pas les couilles wesh! Dis lui de descendre je vais rien faire zebi

Il me donna son téléphone. Il avait déjà composé le numéro de Linda. Après quelques sonneries, elle répondit avec une petite voix.

LINDA : allo ?

MOI : Linda, viens au parking ! Celui de ton bâtiment

LINDA : il est avec toi ?

Je jetai un coup d'œil sur Badro. Il me regardait de trav'.

MOI : Si mais t'inquiètes Linda

LINDA : d'où je m'inquiète pas ? Il va me monter en l'air putain

MOI : mais non viens wesh

LINDA : ...ok

Après quelques minutes, je la vis s'avancer vers nous. Je lui fis un signe de main pour nous voir. Commet elle avait peur, on dirait elle marchait vers l'enfer. Badro la regarda de travers puis me regarda. Je lui fis signe de rester calme.

BADRO : passe ton phone !

Elle me regarda, je lui fais un oui de la tête. Elle soupira, elle avait toujours des sanglots. Et finalement elle lui donna le téléphone.

BADRO : monte chez toi !

LINDA : mais Badro je ..

BADRO : mais dégage putain, nacahav !

Elle baissa la tête et se barra. Badro me calculait pas, il fouillait le téléphone de Linda, il était à fond dedans.

MOI : tu vas la défoncer ?

BADRO : cher ap

C'est déjà pas mal le fait qu'il lui a pas sauté dessus tal'heure. Ça veut dire il s'est clamé de ouf.

BADRO : je bouge !

MOI : ou ça ?

BADRO : Soraya je vais pas la taper ok ? T'es contente !

MOI : ... Merci

Il fronça les sourcils.

BADRO : pourquoi tu me dis ça toi ?

MOI : je t'ai dit quoi wesh ?

BADRO : ton merci là

MOI : ben parce que tu vas rien lui faire

BADRO : qui t'a dit ça ? Zeeeh shab je suis la tarlouze teh le tiek ou quoi ? J'ai pas dit je vais rien lui faire

MOI : tu vas faire quoi ?

Entre les blocs de ciments, l'amour ne choisit pas ses couleursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant