Partie 38

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AMINA : c'est un galsen de son père non ?

MOI : oui...

AMINA : sah, t'as sérieuse à tomber pour lui ? ça le fait pas wesh, le raclo il avait prit combien de piges au shtar ? 2 ans ? 3 ans ? En plus il est mi-sénégalais wesh

MOI : et alors ? C'est quoi le blém s'il est à moitié galsen ?

AMINA : le blém est pas chez moi, ni chez toi. Le blém est chez ton père Soraya.

MOI : t'façon ya foy entre nous.

AMINA : tant mieux !

MOI : faut je dodo Amina, demain on se réveille tôt le sbah (matin).

Je posai ma tête contre l'oreiller, je fermai les yeux pour pouvoir dormir. Bienvenue l'insomnie. J'étais entrain de cogiter, Amina m'a réveillé de mon rêve. J'ai beau être amoureuse de Badro, il a beau éprouver le même sentiment, mais ça reste impossible entre nous dans le futur et la raison était bel et bien la mentalité de mon père.

C'était le début de la première semaine de février. Ma vie reste comme elle est. Routine, boulot, cours... Nabil m'appelait souvent, avec vla les nums, mais dés que j'entende sa voix, je lui raccroche au nez. Il m'envoyait des textos pervers, il me parlait des ces envies chelous, il me menaçait de viol gueh. La situation avec Badro était toujours la même. On se croisait des fois, mais de loin, il me faisait des signes de mort et continuait son chemin. Chelou le raclo !

Je rentrais de mon taf, il caillait de ouf donc je marchais rapidement pour arriver chez moi avant qu'il commençait à pleuvoir. Devant les toboggans y'avait deux filles entre de se battre, j'arrive à reconnaitre Ikbal ma nièce et la petite sœur de Nacera (Rania).

Donc je courus pour les séparer. Djemba, la soce à Ikbal les regardait avec vla le sourire.

MOI : hey Ikbal lâche-là t'es ouf ou quoi ?

IKBAL : cette grosse pute, je vais la ken.

Elle m'a choqué comment elle parlait vulgaire.

DJEMBA : aller Ikbal arrache-lui ses veuchs. Aller aller..

MOI : ta gueule Djemba, t'as craqué ?

DJEMBA : elle le mérite cette chienne.

Ikbal lui resauta dessus, elle lui arracha les cheveux. Ma nièce c'est pire que la sauvagerie, c'est une vrai Kadera. J'attrape Ikbal par la taille et j'essayais de la tirer, mais elle attrapait toujours les cheveux de Rania.

MOI : lâche-la Ikbal ou wallah je te frappe

IKBAL : ...Non, non, non

Elle était hystérique.

MOI : ohhhh !

Je la pousse fort et je me mets entre les deux.

MOI : mais vous avez perdu la tête ?

IKBAL : c'est elle, elle m'a provoqué, elle m'a dit je suis un garçon

MOI : vazi Rania rentre chez toi là. Et toi et Djemba venez avec moi.

Rania s'éloigna. Je pris ma nièce et Djemba et je les accompagnai à leur tour. Rien que je râlais zerma je faisais l'adulte avec elles.

Nous arrivons devant leur tour, je leurs criais dessus.

MOI : sah t'es malade Ikbal à frapper la meuf comme ça ?

IKABL : c'est elle, elle m'a dit je suis un bonhomme

DJEMBA : elle fait vla les tminiks (manières) en plus..Tchiiiiip

MOI : zerma en la frappant, tu lui feras penser autrement ?

Entre les blocs de ciments, l'amour ne choisit pas ses couleursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant