Partie 18

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Je regardais Mouhssine les grands yeux, après je détournai le regard, en ignorant sa remarque. Mais sérieux, j'avais l'impression que Mouhssine était au courant d'un

truc, je sais pas, peut être Badro lui avait dit quelque chose par rapport à moi.

Badro Badro Badro...C'était sûr que perso, j'étais vraiment déter à l'oublier, mais c'était pas lié à moi, mais mon cœur.

Quelques jours plus tard, la routine me tuait surtout que j'avais rien à foutre de mes longues journées d'été. Rima était rentrée en Tunisie, alors je squattais chez

moi et des fois chez ma sœur Amina (Finalement papa m'avait laissé sortir tranquillement)

Donc un jour je rentrais de chez Amina. Je marchais à pieds puisqu'elle était pas loin de chez nous. Et là, je rencontrai mon ex Fouad, il était avec des potes à lui

devant un kebab. Quand il m'a vu, il a traversé le grand boulevard pour me rejoindre.

FOUAD : wesh l'ancienne ?

MOI : oué gros, tu dates ya akhi (mon frère) !

FOUAD : s'toi oué

MOI : bien ou quoi ?

FOUAD : la pêche, et toi ?

MOI : si si

Bon Fouad était mon petit copain pendant le lycée, mais couple était comique wallah. Zerma lui, il aimait trop fait le thug, mais c'était qu'un gamin. En sah, je le

détestais pas Fouad.

On marchait ensemble en direction de la tess.

FOUAD : eh Soraya, tu te rappelles zerma on était des amoureux ?

MOI : oué dahka

FOUAD : on a viré paro, sérieux !

MOI : s'toi t'étais une racaille, tu faisais crari shab les thugs

FOUAD : mais je suis khataaal moi, un danger ma gueule

MOI : fonce dans le mûr haichek (stp)

FOUAD : alors, ça raconte quoi ? T'es pas partie au bled ?

MOI : bah nan, s'la hass chez moi. Et toi ?

FOUAD : nan, mais moi s'le bizz

MOI : zerma quel bizz nhal chétane ?

FOUAD : le taf wesh

MOI : tu te fous de ma gueule toi ! Vasi Fouad, faut arrêter de faire le thug

FOUAD : heeeey te casses

MOI: ben oué moi je m'en fous, s'pour toi je dis ça.

FOUAD : mahlich je gère

MOI : et ban khouya, c'est à toi de voir

Nous marchions tout en discutant, je me rappelle même pas de quoi.

FOUAD : il se passe quoi là ?

Je levai le regard, j'aperçus de loin une bande de gars, ils avaient l'air de s'embrouiller.

FOUAD : viens, on part les voir

MOI : quoi ? Vazi pars, moi je trace chez moi

FOUAD, me prit la main : mais viens wesh ! Tranquille

Donc on se dirigea vers la petite foule. J'pouvais reconnaitre quelques têtes, c'était des gars de mon quartier. Puis je vis la vago de la dar à Badro. Mon cœur sauta

Entre les blocs de ciments, l'amour ne choisit pas ses couleursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant