chapitre huit

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C'est mon dernier jour de cours avant l'été. Je ne sais pas comment j'ai pu me trainer jusqu'au lycée, vraiment, je suis tellement mal, vide, en ce moment, c'est horrible. Ma mère m'a dit d'aller en cours, apparement pour elle, si je reste au lit toute la journée ça empire les choses. Je sais pas trop si c'est vrai, mais en tout cas là, il y a un truc dont je suis sur, c'est que aller au lycée dans cette état, ça n'arrange rien non plus.
Chris est venu aujourd'hui, il ne manquerait le dernier jour de cours pour rien au monde. Il voit bien que je suis déprimé, mais il ne dit rien, comment d'habitude.
Je n'ai pas été voir Even depuis la soirée, et je n'ai pas répondu à ses messages sur insta non plus.
Il est 17h30 et nous sortont enfin des cours, Chris et moi, tout le monde à l'air heureux d'être liberer des cours pour au moins deux mois. N'allez pas croire le contraire, je le suis aussi, c'est juste que je suis pas d'humeur à faire la fête.
Even a du s'inquiété de ne pas avoir de mes nouvelles pendant 5 jours, parce qu'il est sur le parking du lycée et il a l'air de m'attendre. Mes yeux croisent les siens et ça y est, mes joues sont complètement rouges. Il me fait beaucoup trop d'effet, c'est flippant.
À force de regarder Even au loin, à quelques mètres de nous maintenant, j'en avais oublié que Chris était avec moi.
《 - Pourquoi le copain de Lea est là? me demande Chris.
- Hein? je sors de mes pensées difficilement.
- Even, qu'est ce qu'il fout sur le parking ? Il te regarde là non?
- J'en sais rien moi, il doit regarder autre chose derrière nous. je m'énerve un peu.
- Calme toi mec, ça va, ça c'est mal passé entre lui et toi à la soirée? me demande Chris. 》
Je suis prêt à exploser, avant de trop m'énerver sur mon ami Chris, je pars, les mains dans les poches en soupirant. Je passe devant Even sans lui jeter un regard, je sens que ses yeux sont sur moi.
J'entend Chris m'appeler derrière, mais je ne me retourne pas. Il doit s'être arrêté prêt d'Even parce que je les entend se parler au loin, mais je ne distingue pas ce qu'ils disent.
J'en ai marre d'être en colère contre la terre entière, mais j'arrive pas à faire autrement. Even me manque mais, à cause de sa copine je ne veux plus lui parler. C'est riddicule, je sais. Il a pas l'air bien, mais je peux pas retourner le voir maintenant, faire demi tour comme ça, ce serai con.
Quand je rentre chez moi, je claque la porte d'entré, puis ma mère me dit bonjour, je ne lui répond même pas et fonce dans ma chambre, en claquant la porte également. Je sais que cela fait de la peine à ma mère que je sois comme ça et que je l'ignore, j'ai clairement l'impression d'être un monstre en ce moment.
Je m'allonge dans mon lit et attend, je ne sais pas ce que j'attend, mais je n'ai que ça à faire.
Mon portable se met à vibrer, je me decide à le regarder au bout de la troisième fois où il vibre. C'est Chris. J'aurais tellement aimer que ce soit Even. Je m'énerve moi même là, j'ai envie de me foutre des claques, c'est de ma faute si il ne m'envoit plus de messages ni rien.

Chris: Eh mais qu'est ce que tu avais aujourd'hui?
Moi: Rien, j'étais juste fatigué
Chris: Mouais. Et c'est quoi le problème avec Even?
Moi: Quel problème?
Chris: Je sais, que tu le connaissais avant la soirée chez moi, il m'a rien dit de plus, mais du coup il m'a demandé pourquoi tu lui parlais plus depuis 5 jours?
Moi: J'ai pas envie de lui parler c'est tout

Mensonge, mensonge, mensonge.

Chris: Pourquoi?
Moi: Putain Chris occupe toi de tes affaires
Chris: Tu me soules. Juste, parle lui, il a un truc à te dire je crois

Après ça, je verouille mon portable.
Je me lève, j'ouvre ma fenêtre en grand, et j'allume une cigarette. Je sais qu'Even n'aimerais pas me voir fumer, mais là j'en ai rien à faire.

EvakOù les histoires vivent. Découvrez maintenant