chapitre trente

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Les cours reprenne dans quelques jours et je sens Even tellement stressé qu'il pourrait exploser. Même si il change de lycée, il y a quand même de l'appréhension. J'ai beau lui dire que mes camarades de classe ne sont pas comme les siens, rien à faire, il est à deux doigt de pleurer quand je parle de la rentrée. Ça me brise le cœur. Je me sens bien avec lui, mais sa tristesse commence à deteindre sur moi, de plus en plus, et c'est pesant. J'ai l'impression d'être un con égoiste, mais je ne vais pas pouvoir vivre comme ça longtemps, il faut qu'il voit quelqu'un, mais il ne veut rien entendre. Ça va aller, ça va passer. Il me répète ça à longueur de journée, mais je sais à quel point c'est un mensonge qu'on se raconte pour ne pas y penser, pour essayer de se convaincre que ça ira. De mon coté, j'ai recommencer à voir ma psy, mais je n'en ai rien dis à Even.

Il est dans la même position que l'autre jour, moi allongé sur mon lit et sa tête sur mon torse. Je joue avec ses cheveux et lui regarde la télé. Koh Lanta à l'air passionnant pour lui, moi, c'est un autre histoire, j'arrive pas à me concentré. Mon corps frissonne à chaque fois que Even passe innocement sa main sur la mienne, ou quand ses jambes viennent se poser sur les miennes. Je soupire de frustration quand je vois qu'il n'est pas décidé à m'embrasser. Il n'a plus son bras dans le platre, et presque plus aucun bleus ne sont apparent, j'ai retrouvé le beau Even que j'ai connu, pourtant à l'interieur rien n'est réparé. Quand il se met à se ronger les ongles, je ne peux m'empêcher de lui demander:

《 - Tu es stressé?

Il tourne sa tête rapidement vers moi, il ne doit pas trouver ça très confortable comme position alors il se redresse pour mieux me regarder.

《 - Je suis pas stressé, il répond, un peu sur la défensive.
- Ça va, calme toi, je rigole, je dis ça sur un tont un peu blasé. 》

Il soupire.

《 - Tu sais quoi? J'ai une idée pour te détendre.

Il fronce les sourcils, intrigué. Mes doigts parcoure son torse par dessus son tee-shirt, sur sa clavicule, passent sur son visage puis finissent dans ses cheveux. Je sens Even frisonner sous ce contact, il se mort la lèvre et se redresse encore plus, je me met assis, ce qui fais que nous sommes maintenant face à face et mon corps entier est proche de l'ébulition. Mes mains tremblent alors Even les prend pour les embrasser.
Whoua. Pourquoi j'ai proposé ça moi?
Sa bouche remonte mon bras, puis se pose dans mon cou, sur ma machoire, il m'embrasse partout sauf sur la bouche ce qui me vaut un soupire de frustration. Alors c'est moi qui prend les devant et j'attrape ses lèvres. Et là, tout va tout de suite plus vite. Comme si c'était une urgence, une urgence de vivre. Mes doigts attrapent son tee-shirt blanc pour l'enlever, puis j'arrache presque le mien. Nos deux corps coler l'un à l'autre me donne, très chaud. J'espère de tout cœur que ma mère ne va pas ouvrir la porte comme la dernière fois, le jour où elle a rencontré Even, parce que là, je suis pas du tout en position de me lever. Sa bouche descend dans mon cou pour y laisser une marque, puis arrive sur mon torse. Je tremble comme une feuille mais je suis heureux, c'est indescriptible. Even à l'air beaucoup plus détendu contrairement à moi, les roles s'inversent. Ses mains touchent la fermeture de mon pantalon. Ok, je vais perdre pied. On à déjà fais des trucs, lui et moi, mais c'est pas pareil aujourd'hui, c'est plus intense, je n'ai qu'à regarder dans les yeux d'Even pour le voir. Il enlève mon pantalon puis le sien. Il remonte pour m'embrasser sur les lèvres.
Je met ma main dans le creu de son dos pour rapprocher son corps du mien, comme si ce n'était pas assez.

Son souffle contre ma peau. Ses mains partout sur moi. Ses lèvres qui m'embrasse. Ses yeux qui me dévore. Je n'ai jamais ressenti autant de truc en même temps.
Il n'y a pas de mot pour décrire ce qu'on à fait lui et moi. Il faudrait les inventer les mots. Parce que c'était un melange de peur et d'envie, de tendresse et d'agressivité.
C'était magique. Comme quand je l'ai embrasser la première fois mais en mille fois mieux.

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Oyé oyé, court chapitre encore. Je suis pas très doué pour écrire ce genre de truc, ça doit ce voir, mais j'aime pas les détails, je suis assez timide pour décrire ça. Alors voilà, je sais pas vraiment si ça ressemble à quelque chose, mais bon. Vous m'en voudrez pas? J'ai mis un petit GIF pour me faire pardonner.

EvakOù les histoires vivent. Découvrez maintenant