Chapitre 48

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Je préviendrai quand il faudra activer le media ☺

Pendant ce temps, l'aîné des triplets, Ayato, imaginait comment il pourrait faire souffrir sa victime. Mais dès lors où il retrouverai la présumée​ "humaine" il avait la ferme intention de lui faire comprendre à qui elle appartenait selon lui...

Retour PDV normal :

Un jour avait passé depuis la demande de mariage. J'avais toujours ce mauvais pressentiment. C'est sûrement à cause de demain. J'ai encore du mal à croire que je vais tuée un Roi. Karma, m'avait obligé à ne pas découvrir la robe avant demain soir. Autant dire que je dévorais du regard, le précieux paquet. Karma, lui, était parti je ne sais où.

Une idée me traversa l'esprit. C'est risqué mais, maintenant, je peux me défendre. Rester dans cet appartement me donner l'impression d'être enfermé dans une cage.

Je m'habillais précipitamment avec de simples vêtements et parti en direction de la porte. Alors que je m'apprêtais à partir, je pris un postite pour signaler mon absence. Il ne manquerait plus que Karma se fasse des films. Je n'ose pas imaginer comment il réagirait.

Une fois mon petit mot écrit, je décide enfin à franchir la porte pour aller en ville. Je peux déjà entendre le bruit des moteurs. Je pousse la porte principale de l'appartement et je pousse un soupir d'aise. Si je restais une heure de plus dans l'appartement, j'aurais sûrement piqué une crise.

Je marche dans la grande rue et j'en profite pour regarder les vitrines. Les vêtements deviennent de plus en plus chères, c'est hallucinant. J'aperçois un parc au loin alors je décide d'y aller.

Activer média.

Pendant que je marche, je regarde autour de moi. À ma gauche, se trouve un petit lac, sur lequel, des enfants jouent avec leur bateau télécommandé. Quant à ma droite, il y a des couples, des gens avec des toiles, dessinant, peignant, le paysage. Il y a aussi des lycéens qui rentre des cours. Dire qu'il y à peine deux mois, j'étais à leur place. Ça me rend un peu nostalgique. Beaucoup de choses ont changé. Alors que mon regard se ballade sur les personnes assises sur l'herbe, je me stoppe à la vue d'une famille​ en particulier.

Sur l'herbe, il y a mes parents. Enfin, les personnes qui ont joué ce rôle. Entre eux, il y a un petit garçon. Ils ont l'air d'être comblés. Ce garçon a dû être adopté. Une multitude de sentiments me traversent à cet instant. Haine, tristesse, frustration, dégoût, malaise, jalousie. Ils m'avaient remplacé si vite. Je voyais bien dans leur regard qu'ils étaient heureux. Normal pour un parent​. Mais ils ne m'avaient jamais regardé comme ils regardaient ce petit garçon.

Soudain, ma "mère" tourna la tête vers moi. Quand elle m'aperçus, elle sursauta. Je la fixait avec un regard ferme. Je voulais lui montrait à quel point j'avais changé. Elle se leva et s'approcha de moi. Quand elle fut à ma hauteur, je pû constater que je faisais une tête de plus d'elle. J'avais oublié ce petit détail.

Moi (ferme): Ça faisait longtemps Carla.

Je n'arrivais pas à l'appeler "maman" tout simplement pour la simple et bonne raison qu'elle n'était pas ma vraie mère mais elle était surtout celle qui m'avait envoyé chez les Sakamaki. Celle qui m'avait abandonné​.

Carla: Oui, le temps passe vite...

Je sentais dans sa voix qu'elle était gênée.

Moi (ferme): Je vois que tu n'as pas perdu de temps. Tu as eu ce que tu voulais. Un garçon.

Carla (gênée): Oui... Il s'appelle Lawliet.

Moi (ferme): C'est original. Tu as changé je trouve.

Carla (gênée): Ha merci... Toi aussi tu as changé. Tu fais plus​... Adulte ?

Moi (ferme): Sans doute. Tu en es responsable dans un sens. Merci.

Carla (gênée): Je... Tu... Tu es encore avec..

Moi: Karma ?

Carla (gênée): Oui...

Moi: Oui, d'ailleurs je... Il m'a demandé en mariage.

Carla (surprise): Mariage ?!

Moi: Oui, c'est pour bientôt.

Carla: Je vois...

Moi: J'ai l'impression que c'est la seule vraie discussion que j'ai eu avec toi de toute ma vie.

Carla: Ce n'est pas une impression hélas... Avant que tu partes, j'aimerais te dire deux choses​.

Moi: Je t'écoute.

Carla: Premièrement, sache que je suis fière de toi. Il suffit de te regarder pour voir que tu es une personne forte. Une qualité que j'aurai aimé avoir. Et deuxièmement, fais les choix que tu regretteras le moins.

Moi: Merci....

On se fixait droit dans les yeux sans rien dire. Je savais, tout comme elle, que c'était la dernière fois que nos chemins se croiseront. J'inclinai légèrement la tête et lui tourna le dos. Elle m'avait adressé un léger sourire. C'était la première fois et par conséquent la dernière.

À présent, les liens qui me maintenais à "mes parents" sont détruits. J'ai l'impression qu'on m'arrache une partie de moi. Je suis heureuse que notre histoire se termine ainsi. Sans prise de tête. Comme des adultes responsables. Maintenant je leur souhaite d'être heureux, pour de vrai, avec ce petit Lawliet.

                             ...

Je suis rentrée depuis deux heures. Karma avait accouru vers moi, l'air ​affolé. Il n'avait donc pas lu mon petit mot. Quel idiot.

Nous étions entrain de nous préparer pour cette fameuse soirée. J'avais toujours ce mauvais pressentiment. Mais une petite boule d'excitation se formait dans mon ventre. J'allais enfin découvrir la robe que Karma m'avait pris.

J'ouvrais lentement le paquet. Je voulais faire durer le suspens pour moi même. Quand je découvris la robe, je restais​ bouche bée par cette merveille. C'était une robe longue, couleur bordeaux avec des manches en dentelle noire.

Je m'habillais sans tarder. Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas senti autant féminine. Je rejoignis Karma dans le salon. Quand il m'aperçus, il me sourit et il me tendu sa main pour que je le rejoigne.

Karma: Prête ?

Moi: Prête !

Karl Heinz, profite bien de tes dernières heures car tu goûtera à la puissance d'un Démon et d'une Talmers.
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Et voilà le chapitre 48 !
Je l'avais promis !
Désolé pour les fautes d'orthographes
La suite le weekend prochain !
Aller biz'



[ Diabolik Lovers ] Tome 1✴ Sweetie Blood ✴ EN RéécritureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant