Chapitre 58

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Il fallut quelques minutes pour que Karl Heinz soit dévoré par les flammes.

Karl Heinz n'était plus.

...

Activé media. (PS: il vaut mieux avoir une lecture un peu lente pour apprécier le contenu et si elle est terminée vous pouvez la remettre pour lire jusqu'au prochain média ☺)

La poussière et les cendres flottaient​ lentement dans les airs et l'odeur du sang et de la chair brûlée n'avaient jamais été aussi présente. L'air était lourd et  difficilement respirable. Ce même air me brûlait les poumons et la gorge tel un feu incontrôlable. C'était enfin terminé. Il avait été battu.

Mes genoux fléchissant, je me laissais tomber lourdement au sol dans un bruit sourd. J'avais complètement  épuisé toutes mes ressources, mes réserves de magie, mon adrénaline, ma force, mon sang. Ce sang qui se répandait au sol lentement, recouvrant un peu plus à chaque centimètre, la surface sur laquelle il coulait comme une rivière calme, sans un bruit. La température s'était baissé aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur de mon corps. J'étais gelée. J'étais vidée. Mes lèvres tremblant légèrement créant une mélodie avec le claquement de mes dents. Alors, un poids sur mon épaule me procure un frisson . Il libère une agréable chaleur. C'est avec peine que je tourne la tête et aperçois Rosalya.

Elle pleure.

Je pose ma main ensanglantée délicatement sur sa joue et la caresse en l'observant. Je me souviens. Je me souviens de qui j'étais. Je me souviens de Rosalya, de cette jeune fille qui me suivait partout où j'allai et qui restait près de moi dans les moments les plus sombres même où l'espoir n'avait plus sa place. Mais elle restait. Elle restait toujours même aujourd'hui. Ma gorge me brûle mais je veux qu'elle m'écoute. Une dernière fois.

Moi : Tu as toujours était ainsi. Je ne peux​ m'empêcher de sourire. Ho oui même quand je t'inderdisais de me suivre tu trouvais toujours une solution pour pouvoir rester avec moi

Elle poussa un léger rire entre seqs sanglots. Je pouvais ressentir sa tristesse. Moi aussi j'allais la perdre.
Elle prit une grande inspiration et ouvrit ses yeux noisettes​ rougi de larmes.

Rosalya ( pleure) : Tu le savais n'est-ce pas ? Tu savais quand utilisant ce sort tu.... Si tu m'avais laissé t'aider... Tu ne...

Je posais un doigt sur ses lèvres pour l'inciter à se taire. Je ne savais pas qu'en utilisant ce sort, je serai dans cette état là mais quelque part, j'ai toujours su que je ne rentrerai pas. Que je resterai dans ce manoir. Dès lors où j'avais posé les pieds dans cette salle de bal, j'avais eu ce pressentiment.
Malgré la douleur que je ressentais​, bien physiquement que moralement, je ne pu  m'empêcher de sourire.
Nous avions réussi. Nos sacrifices n'avaient pas été en vain.
Je tourne doucement la tête vers Karma. Il a les yeux fermés.
C'est comme si il dormait malgré le sang qui coule à partir de la commissure de ses lèvres.
J'apporte ma main libre à mon ventre. Je peux sentir mon sang couler en abondance. Il est chaud et agréable au toucher.
Mes paupières deviennent de plus en plus lourdes. Les sons deviennent de plus en plus lointain.
Je bouge mon pouce pour sécher les larmes de Rosalya bien que ce soit inutile puisqu'elles redoublent. Bien que je sois démuni de toute force, je trouve quand même le moyen de lui sourire joyeusement une dernière fois.

Moi (souriante): Merci. Pour tout.

Je la regarde une dernière fois puis laisse mes paupières se fermer seule m'emportant ainsi dans​ un sommeil sans fin.

~∞~

Quelques heures plus tard...

Le soleil se lève​ doucement, faisant ainsi un beau contraste avec le ciel aux couleurs chaudes rappelant le feu des Talmers. Alors que chacun était occupé à s'occuper des blessés, des réfugiés et à faire le bilan des morts, une jeune fille blonde était assise sur les marches situées à l'entrée du manoir où avait eu lieu une bataille sanglante qui avait une nouvelle fois fait confronté la Horde et l'Alliance.

[ Diabolik Lovers ] Tome 1✴ Sweetie Blood ✴ EN RéécritureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant