OS x reader - Tome 1 [TERMINÉ]

Vincent Nightray x reader

Anime : Pandora Hearts

Vincent x maid!Reader
Un peu triste aussi
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(T/p) était malade. Une maladie inconnue mais qui ne semblait pas brutale. Elle se trouvait alitée, dans une des chambres de ses employeurs.Elle faisait sujet de quelques expériences non-traumatisantes, la maladie étant inconnue. Celle-ci ne provoquait que des douleurs de poumons, amenant à des difficultés pour respirer, et un corps lourd. Mais la jeune femme supportait plutôt bien la douleur. 
(T/p) était la servante d'une famille de noble très accueillante.

-(T/p) !

L'interpellée détourna le regard de la fenêtre pour le tourner vers la personne qui l'avait appelée. C'était Lina, une servante adolescente qui s'occupait de faire les lits.

-Bonjour, Lina. Qu'est-ce qui t'amènes auprès d'une malade ?

-Je suis venue te tenir compagnie, enfin ! Madame m'a autorisé à venir te voir.

-Contre quoi tu as dû négocier ? Madame est bien gentille mais tu ne peux pas aller glander sans contre-partie.

Lina sourit d'un air fatigué en s'approchant du lit.

-Je devrais faire la lessive et le repassage pendant les prochains jours...

-Oh...dit (T/p).

Faire les lessives et les repassages était son travail. Bien sûr, (T/p) savait faire d'autres choses, mais elle préférait la lessive et le repassage. (T/p) sourit doucement et invita son amie à s'installer sur le rebord du lit.

-Tu n'as pas intérêt à te tromper ! Ne mélange pas le linge de Madame et Mesdemoiselles.

-Ne t'inquiète pas, j'y veillerais ! Je ne gâcherais tes enseignements.

Elles discutèrent encore un bon moment avant que (T/p) n'ait envie de faire quelque chose.

-Lina... pourrais-tu appeler le majordome, s'il te plaît.

-Bien sûr, pourquoi ?

-T'occupes, va commencer ton travail, maintenant.

L'adolescente bouda mais accepta la requête. Quelques minutes plus tard, le majordome arriva, en toquant à la porte.

-Entrez.

La porte s'ouvrit sur un grand homme en costume, droit comme un piquet,le visage sérieux.

-Vous m'avez appelez.

-Oui, c'est cela. J'ai un service à vous demander.

-Je vous écoute.

-Savez-vous écrire ?

Le majordome fut un peu surpris de la question mais répondit honnêtement qu'il savait écrire. (T/p) fut satisfaite de cette réponse et lui demanda en souriant gentiment.

-Pourriez-vous écrire à ma place ? Voyez-vous, je ne sais ni lire ni écrire.Mais, je voudrais envoyer une lettre à un... vieil ami...

-Bien sûr, je le ferais.

-Maintenant,est-ce possible ? Êtes-vous occupé ?

-Non, je ne le suis pas. Du moins, j'allais vérifier les jardins mais rien d'important. Donc, je peux écrire votre lettre maintenant, si vous le désirez.

-Merci. Je vous en prie, installez-vous. Je vous dicterais dès vous serez prêt.

Et voilà qu'elle dicta au majordome tout ce qu'elle ressentait. Le majordome ne dit rien, se contentant d'écrire.

«Mon cher Vincent Nightray,

Je ne pourrais expliquer la raison de cette soudaine lettre, après des années de silence. Aujourd'hui, je suis alitée et je m'ennuie. J'ai donc décidé d'écrire, par une envie qui m'a prise au dépourvu. Je me demandais comment vous alliez depuis mon départ. Je n'ai eu aucun contact avec quelqu'un vous connaissant.

Pour ma part, je pense que je me porte bien, hormis ces derniers jours où mon corps demeure allongé toute la journée. Mon travail reste le même depuis toujours. Cependant, la vie n'y est pas dure. Cette lettre en est la preuve. Je ne sais toujours pas écrire mais on m'a proposé de le faire à ma place. Ces mots sont donc bien de mes pensées mais pas de mes mains.

Désormais,il faut que j'entre dans le vif du sujet. J'ai bien peur que cette lettre ne soit que la première et la dernière. Les mots suivants seront mes sentiments.
Il y a des années de cela, je travaillais pour vous, en tant que domestique. Je n'étais pas grand chose, une simple servante qui vous faisais les lessives et les repassages de vos vêtements. Et pourtant, vous veniez me voir, me souriez et vous me parliez comme à une sœur. Je n'ai jamais oublié ces beaux jours, croyez-moi.
Je vous confesse, à présent, mes sentiments. Depuis longtemps, mon cœur ne cesse de battre pour vous. Je vous aime. Ne me blâmez de ressentir une telle chose. Vous n'en voulez pas, je le sais. Vous me l'aviez confié, un jour où il pleuvait. À ce moment-là, vous m'aviez dit

«Je n'en veux pas. Il est inutile et nous pousse à faire des choses stupides. » Je n'ai jamais oublié. Je n'ai pas osé répliquer, je ne n'étais qu'une simple lavandière.

Mon travail avait un avantage. Je pouvais être en contact avec vous,sans pour autant être quelqu'un d'important. Vous savez, je dois vous le dire, vous étiez un peu stupide. J'en suis désolée de vous le dire. Mais, c'est la vérité. Vous n'avez pas remarqué tous les regards doux que je vous donnais, tous les petits gestes, mêmes infimes, que je vous adressais. Et, car je dois aussi vous l'avouer,je ne suis pas partie à cause d'une erreur. Non, la lessive et le repassage, comment pouvais-je faire une erreur ? Mais, lisez bien ces lignes, mon cher. Je suis partie de mon propre gré pour ne plus souffrir. Parce que, bien sûr, je souffrais de mon amour pour vous. Vous me regardiez mais ne me voyiez pas. J'étais présente pour vous mais seulement quand vous l'aviez décidé. Alors, je le redis, je suis partie. Vous aviez été stupide, mon cher.

Voilà, je pense avoir terminé mes confessions. Sachez juste que mon cœur demeure toujours vôtre, même par-delà la distance.

Bien à vous, cher Vincent Nnightray, mon présent amour et mon ancien maître.

(T/p) (T/n).